Le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a annoncé, ce lundi 9 septembre 2025, la suspension immédiate du service des urgences du Centre Hospitalier HJ situé dans la commune de Limete, à Kinshasa.
Cette décision fait suite à un incident tragique survenu dans la nuit du 7 au 8 septembre, impliquant le décès de Mme Divine Kumasamba. Selon les premiers éléments rapportés, la patiente aurait été refusée à l’hôpital pour défaut de paiement d’une caution jugée excessive, malgré qu’un acompte ait déjà été versé par sa famille. Faute de soins appropriés dans les délais, elle a perdu la vie.
Dans une déclaration officielle, le Secrétaire Général à la Santé a dénoncé une « violation grave » des principes de la Couverture Santé Universelle (CSU), un programme prônant l’accès équitable aux soins pour tous, sans condition financière préalable en cas d’urgence vitale.
L’Inspection Générale de la Santé a été saisie pour ouvrir une enquête afin d’établir les responsabilités dans cette affaire. En attendant les conclusions, le ministère a ordonné la suspension de toutes les activités d’urgences de l’hôpital concerné jusqu’à nouvel ordre.
Cette mesure ferme se veut un signal fort contre les pratiques discriminatoires dans les structures sanitaires publiques et privées.
À la ING Arena, en plein cœur de Bruxelles, le samedi 6 septembre, l’emblématique salle a vibré au rythme des plus grands succès de Koffi Olomide. Ce concert événement a marqué le retour tant attendu du Quadra Koraman sur la scène européenne, après quinze ans d’absence dans l’espace Schengen et plusieurs tentatives avortées.
Entouré de son mythique Quartier Latin International, le Grand Mopao a livré une performance XXL, digne de ses quatre décennies de carrière. Monté tard dans la nuit, l’infatigable « Pépé des Warriors », malgré son âge, a confirmé son statut de légende vivante de la musique congolaise. Entre puissance vocale, chorégraphies millimétrées et une intense communion avec un public conquis, Koffi Olomide a offert un spectacle monumental qui dépasse largement le simple retour. Il signe une véritable reconquête artistique, renforçant son statut d’ambassadeur de la culture africaine à l’international.
Parmi les moments marquants de la soirée, la reprise de Étoile d’État (2012) a électrisé la foule, accueillie comme si elle venait de sortir. À 70 ans, Koffi Olomide a prouvé que l’âge n’est qu’un chiffre, en insufflant une énergie contagieuse qui a transcendé les générations présentes.
Au-delà de la musique, le concert a aussi servi de scène à une réconciliation familiale. En plein milieu de Gambela, Koffi Olomide a dédicacé la chanson à sa fille Didi Stone, mettant fin aux rumeurs de tensions persistantes entre eux. Ce geste symbolique, après la controverse liée à l’oubli de son nom dans son dernier album, a montré la volonté de l’artiste de rappeler que les liens familiaux dépassent les querelles passagères.
L’ambiance est montée d’un cran ce lundi 08 septembre au Stade des Martyrs. Des milliers de supporters congolais se sont pressés dès les premières heures de la journée pour se procurer des billets en vue du match très attendu de la 8ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du Monde FIFA 2026.
Cette rencontre mettra aux prises, mardi 09 septembre, les Léopards de la République démocratique du Congo aux Lions de la Teranga du Sénégal. Un véritable choc africain qui suscite un engouement inédit dans la capitale.
Les guichets du stade ont été rapidement pris d’assaut, provoquant de longues files d’attente. La forte demande a finalement conduit à l’épuisement de tous les billets disponibles, confirmant l’ampleur de l’attente populaire autour de ce rendez-vous.
Les Léopards, portés par leurs supporters et par l’élan national, espèrent réaliser une grande performance face aux champions d’Afrique 2021. De leur côté, les Lions de la Teranga arrivent avec l’ambition de consolider leur place dans le groupe de qualification.
Mardi, le Stade des Martyrs promet donc d’être une véritable fournaise, reflet de la passion congolaise pour le football.
De retour d’une mission à Kisangani, le ministre des infrastructures et travaux publics , John Banza Lunda, s’est rendu jeudi à la baie de Ngaliema pour donner le coup d’envoi des travaux de dragage de la rivière Gombe. Objectif : réduire les risques d’inondations meurtrières dans la capitale congolaise.
« Nous allons doter nos services de 12 dragues pour Kinshasa, puis étendre l’action aux villes riveraines. Restaurer le lit du fleuve, c’est sauver des vies », a déclaré le ministre devant les équipes mobilisées sur le terrai
Aux côtés du ministre, l’Office des Voiries et Drainage (OVD) et la Régie des Voies Fluviales (RVF) ont réaffirmé leur engagement. Ntambwa Tshimbalanga, directeur de l’OVD, a rappelé que « nos déchets bouchent les collecteurs. Avec ce projet, nous allons redonner à la rivière Gombe sa capacité d’écoulement ».
Même son de cloche du côté de la RVF. « Notre appui sera total », a assuré Divine Kapinga, soulignant l’importance d’une action conjointe et durable.
Ces travaux interviennent alors que Kinshasa, mégapole de plus de 15 millions d’habitants, fait face chaque année à des pluies diluviennes causant des crues soudaines, des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables. Le gouvernement mise sur ce chantier pour atténuer les effets de ces catastrophes et améliorer la résilience urbaine de la capitale.
Le gouvernement congolais doit à la Société congolaise des Postes et télécommunications, SCPT, une somme d’au moins 600 millions USD dont 54 millions sont déjà certifiés.
Malheureusement, il ne paye pas cette dette qui pouvait non seulement soulager la misère des agents qui accusent 65 mois d’arriérés de salaire dont 12 mois avec l’actuel comité de gestion, mais aussi servir d’investissement pour rendre la société compétitive.
Cette révélation est de l’Intersyndicale de la SCPT faite au ministre des Postes et télécommunications, Me José Mpanda Kabangu, ce mercredi 03 septembre 2025.
En effet, au cours d’une audience leur accordée, les syndicalistes de la SCPT ont planté le décor réel de la société qui traverse des moments difficiles alors que l’Etat, propriétaire, lui doit beaucoup d’argent des dettes et non des subventions.
« Nous ne portons pas des gants pour dire que le gouvernement congolais tue lui-même sa société. Nous sommes totalement négligés : pas de financement, attention accordée à des sociétés privée (Ndlr : SOCOF, Yozma Time Turns…), spoliation et bradage de notre patrimoine immobilier, concurrence déloyale…nous sommes victimes de tout ça », ont déclaré les syndicalistes dans leur intervention.
Ils ont demandé l’implication du nouveau ministre des PT pour le paiement de la dette de 54 millions USD déjà certifiés, la concrétisation du projet de création de la Banque postale, la rétrocession sur le code +243, les mesures d’accompagnement afin que l’exclusivité de transport des colis de 0 à 2 Kgs accordée à la SCPT par la loi soit respectée et la revisitation des contrats léonins signés par la direction générale.
D’autres syndicalistes reçus par Me José Mpanda le même mercredi 03 septembre sont de l’Intersyndicale des PT-NTIC.
Eux aussi ont présenté au ministre leurs desideratas pour lesquels ils attendent des solutions idoines. C’est notamment le problème de la prime permanente qui est payée partiellement aux agents et l’uniformisation de son barème par rapport aux agents du Numérique qui sont privilégiés alors qu’ils produisent pas des recettes comme eux.
Ils ont également posé le problème de manque de bâtiments pour les différentes directions de l’administration, le manque des véhicules pour la mobilité des agents, le problème de gestion des cas sociaux et la problématique du renforcement des capacités des agents, de leur mise en place, mais aussi le dossier de 3% émanant du Fonds de développement du service universel (FDSU).
A tous ces deux groupes des syndicalistes, Me José Mpanda Kabangu a promis son implication effective pour la résolution dans la mesure du possible de leurs desideratas.
À la veille de la rentrée scolaire 2025-2026, le gouvernement provincial de Kinshasa a confirmé la réouverture de plusieurs artères importantes de la capitale, a-t-on appris dans communiqué rendu public le samedi 30 Août 2025.
Il s’agit notamment des avenues Flambeau, Kitona, Du Livre, Tourisme, Trois Vallées et Kimbuta, longtemps fermées pour travaux et divers aménagements. Cette décision vise à fluidifier la circulation et à faciliter le déplacement des élèves, enseignants et parents dans différents quartiers de la ville.
Selon les autorités provinciales, ces réouvertures entrent dans le cadre du programme d’assainissement et de modernisation des voiries urbaines lancé par le gouvernorat. Elles devraient contribuer à réduire les embouteillages chroniques et à sécuriser les trajets scolaires.
La population, particulièrement les habitants des communes concernées, a accueilli cette annonce avec satisfaction. Beaucoup y voient un signe de reprise progressive de la mobilité urbaine, alors que Kinshasa connaît depuis plusieurs mois d’importants chantiers routiers.
Le gouvernement provincial a toutefois rappelé que des travaux complémentaires se poursuivront dans certains axes et a invité les usagers à la prudence et au respect du code de la route.
Le ministre des Postes et télécommunications, Me José Mpanda Kabangu, s’est entretenu ce mercredi 27 août 2025 avec les opérateurs des télécommunications (Orange, Vodacomn Airtel, Africell, Eastcastle, Assocel, GVA, Liquid, United, Hwahei, Microcom, Orioncom, DHI, Helios et Global).
« Nous voulons que vous soyez notre berger, notre protecteur », a demandé Laurent Ntumba, DG de Microcom et porte-parole des opérateurs des télécoms, à Me José Mpanda, ministre des PT à qui il a présenté les problèmes généraux qui se posent dans ce secteur.
C’est notamment le manque de sécurité juridique caractérisé par le retard dans la mise en conformité des licences d’exploitation, l’ambiguïté entre la loi sur les télécoms et le Code numérique et l’activité clandestine qui impacte négativement sur leurs finances.
Il y a aussi le climat des affaires qui est un point d’achoppement pour eux à cause de la multiplicité et superposition des taxes, mais également la guerre dans l’Est la RDC qui met en mal leurs activités par une double taxation.
Le Ministère provincial des Infrastructures et Travaux Publics de la ville de Kinshasa a annoncé la fermeture totale et temporaire de l’avenue Tourisme (Nzela ya Mayi), afin de permettre la finalisation des travaux de réhabilitation de la voirie.
Cette fermeture, qui a débute le vendredi 29 août à 22h00, s’étendra jusqu’au dimanche 31 août 2025 à 23h00, conformément au communiqué officiel publié ce jour. L’initiative s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire prévue le lundi 1er septembre 2025, avec pour objectif de fluidifier la circulation dans la capitale.
Durant cette période, les équipes techniques procéderont notamment à la construction d’un nouvel ouvrage d’assainissement, destiné à améliorer la durabilité et la qualité de la chaussée.
Le Ministère provincial appelle la population kinoise à la compréhension et à la collaboration, en dépit des désagréments que pourrait causer cette fermeture. Les autorités civiles, militaires et la Police nationale congolaise sont invitées à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer le maintien de l’ordre public et le bon déroulement des travaux.
Dans un communiqué officiel publié ce 27 août 2025, l’Exécutif Provincial de Kinshasa a annoncé la fin de toutes les manifestations foraines (kermesses) organisées au sein des établissements scolaires de la capitale. La date limite fixée pour la clôture de ces activités est le dimanche 31 août 2025.
Cette décision vise principalement à garantir une rentrée scolaire calme et sereine, prévue pour le 1er septembre 2025. Le gouvernement provincial souhaite également créer un environnement favorable aux élèves et à leurs familles dans les espaces scolaires concernés.
Le document, signé par Jésus-Noël Sheke Wa Domene, appelle à la responsabilité des bourgmestres, autorités locales et organisateurs afin d'assurer le strict respect de cette mesure sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa.
L’objectif est clair : permettre aux écoles de se préparer dans les meilleures conditions possibles à l’approche de la rentrée, sans perturbation ni désordre liés aux activités festives de fin d’année scolaire.
Initialement attendu ce mercredi 27 août 2025, le verdict du procès de l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, a finalement été renvoyé au lundi 1 septembre. L’annonce a été faite par la Cour de cassation, qui évoque des contraintes organisationnelles à l’origine de ce report.
Poursuivi pour détournement présumé de 19 millions de dollars de fonds publics, Constant Mutamba comparaît depuis plusieurs semaines devant la haute juridiction. Ce procès, suivi de près par l’opinion publique, représente l’un des plus médiatisés impliquant un ancien membre du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la corruption.
Le report du verdict prolonge le suspense dans une affaire dont les enjeux sont à la fois politiques et judiciaires. La prochaine audience, fixée au lundi 1 septembre 2025, devrait marquer une étape décisive dans le traitement de ce dossier emblématique.
Une onde de choc secoue les rangs de la Police nationale congolaise (PNC) après l’annonce fracassante de la démission de Mboso Kazadi Junior, commissaire principal et fils du 2e Vice-président de l’Assemblée nationale. Ce départ, survenu dans un contexte de tensions internes, révèle des fractures profondes au sein de l'institution sécuritaire.
Dans une déclaration ferme, Mboso Kazadi Junior justifie sa décision par des "dérives graves" qu’il dit observer au sein de la PNC. Il dénonce notamment une politique de protection des criminels au détriment de la justice et de la sécurité du peuple congolais.
«La Police protège des criminels. Je refuse de participer à un génocide. Je préfère retourner à la vie civile», a-t-il affirmé dans une sortie médiatique qui ne laisse place à aucune ambiguïté.
Cette démission soulève de nombreuses interrogations sur l’état de fonctionnement interne de la PNC et pourrait ouvrir la voie à d’autres révélations ou départs au sein de l’appareil sécuritaire.
Le vendredi 22 août 2025, le Gouverneur Daniel BUMBA a donné le coup d’envoi d’une grande campagne de nettoyage et de démolition dans la commune de la Gombe. Cette action fait suite à plusieurs jours de sensibilisation.
Parmi les actions menées :
- Destruction des kiosques, garages et constructions installés illégalement sur la voie publique
- Enlèvement des épaves de véhicules et des tas d’immondices
- Démolition des habitations précaires construites près des rivières
L’opération concerne aussi les marchés non autorisés, les garages clandestins, le vagabondage et les bruits excessifs.
Avec le soutien de la police, de la brigade de l’environnement et de la RASKIN, les autorités veulent remettre de l’ordre et améliorer le cadre de vie des habitants de Kinshasa.
« Toute infraction sera sévèrement punie », a déclaré le Gouverneur.
L’opération va s’étendre à toutes les communes de la Ville.
Depuis l’instauration du nouveau salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) en République Démocratique du Congo, les attentes étaient élevées. Ce changement, tant attendu par les travailleurs, avait pour but de revaloriser la rémunération et d’améliorer les conditions de vie des Congolais, souvent confrontés à des salaires dérisoires face à la hausse incessante du coût de la vie. Cependant, plusieurs mois après la tenue de la dernière session du conseil national du travail et la publication de l'arrêté du Ministre du travail sortant portant le nouveau SMIG, les organisations des travailleurs se plaignent du blocage observé dans la mise en œuvre du décret de la première ministre consacrant l'ajustement du SMIG en RDC.
Guy Kuku, président de la confédération démocratique du Travail et membre du conseil national du travail en Rdc, se dit désolé et déçu par rapport au blocage dans la mise en œuvre du Salaire Minimun Interprofessionnel Garanti par le gouvernement.
D'après ce membre du conseil national du travail, depuis le mois de Février 2025 le Ministre de l'emploi sortant avait signé un arrêté après les travaux qui ont eu lieu entre les employeurs, les travailleurs et le gouvernement où ils sont entendus pour l'ajustement du nouveau salaire minimum interprofessionnel garanti qui est passé de 7000FC à 14000Fc.
Cet arrêté, poursuit Guy Kuku a été bloqué unilatéralement par le gouvernement sans pouvoir jouer son rôle d'arbitre pour pouvoir convoquer toutes les organisations des employeurs et les travailleurs.
Le président de la convention démocratique du travail déplore l'attitude du premier Ministre qui joue en faveur d'une seule organisation des employeurs.
Il fistige également le fait que le décret du premier Ministre signé après le conseil national du travail qui a eu lieu au mois de Mai souffre de son application et manque jusqu'à ce jour les annexes qui devraient l'accompagner.
Les organisations des travailleurs tiennent le gouvernement pour responsable quant à la conséquence du blocage de l'application du nouveau SMIG.
le SMIG en RDC est un instrument essentiel pour la protection des travailleurs, mais sa mise en œuvre efficace reste un défi qui nécessite des efforts concertés de la part du gouvernement, des employeurs et des syndicats.