All Stories

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 03 SEPTEMBRE 2025

Constant Mutamba, rapporte " L'AVENIR ", ancien ministre de la Justice condamné à trois ans de travaux forcés et aux peines complémentaire d'inéligibilité et de non accès aux fonctions publique après consommation de sa peine.

En dehors de cette peine principale, ajoute " CONGO NOUVEAU ", la haute cour a également prononcé à son encontre une interdiction, pour 5 ans après l’exécution de sa peine, du droit de vote et d’éligibilité, l’interdiction d’accès à toute fonction publique ainsi qu'à la privation du droit à la libération conditionnelle et à la réhabilitation.

Pour " LEPOUVOIRDUPEIPLE.COM ", cette décision, rendue dans un contexte politique particulièrement tendu, risque de raviver les débats autour de la lutte contre l’impunité et de la transparence dans la gestion des fonds publics.

Le jugement rendu, précise de son côté " *LA PERCEE* ", est définitif ; Constant Mutamba ne peut pas faire appel après sa condamnation devant la Cour de cassation.

Au chapitre des réactions. Les avocats de Constant Mutamba, relayés par " LE QUOTIDIEN ", on estime que la Cour n'a dit le bon droit et surtout n'a pas aussi pris en compte d'autres éléments soulevés dans ce dossier, qui étaient liés aux petites erreurs administratives en matière de passation de marchés publics qui ne pouvaient pas jouer sensiblement en de faveur de Mutamba.

De son côté, la Nouvelle Société Civile Congolaise, citée par " *FORUM DES AS* ", estime que cette décision judiciaire envoie un signal fort dans la lutte contre la corruption et l’impunité en RDC. 

Après le verdict, aucune source n'a pu dire avec certitude où se trouverait Constant Mutamba, écrit pour sa part " LA RÉFÉRENCE PLUS ". Mais au moins ce qui sûr, l'ex-ministre de la Justice s'en sort mieux dans cette affaire, avec une peine moins lourde, alors que le ministère public avait requis jusqu'à dix ans de travaux forcés, assortis d'une interdiction d'exercer toute fonction publique pendant 10 ans.

Un avis partagé avec " *LE POTENTIEL* ", qui estime que cette décision reste bien en deçà du réquisitoire du ministère public, qui avait requis dix ans de travaux forcés. 

L'ancien président congolais et sénateur à vie, Joseph Kabila, a pris la parole, dans une tribune publiée par Jeune Afrique. Dans ce texte, écrit " LE POTENTIEL ", il rejette catégoriquement les poursuites judiciaires engagées contre lui par la Haute cour militaire, qu'il qualifie de " faux procès " visant à l'écarter durablement de la scène politique.

Joseph Kabila, ajoute " CONGO NOUVEAU ", exploite aussi le sujet des arrestations massives au sein des forces armées. “Au cours des quatre dernières années, près de soixante hauts gradés de l’armée et de la police nationale ont été arrêtés et détenus sans jugement”, a-t-il dénoncé, évoquant des cas de torture et de décès en prison dus au refus de soins médicaux.

Le gouvernement a réagi rapidement avec force. Selon " AFRICANEWS ", Jacquemain Shabani, VPM en charge de l’Intérieur accuse à son tour Kabila de vouloir «distraire l’opinion» avec ses nouvelles déclarations. 

Pour le VPM, renchérit de son côté " FORUM DES AS ", le fait pour l’ancien Chef de l’État de réclamer à cor et à cri, un forum de paix où il envisage prendre part est une moquerie et une insulte à l’endroit des morts d’autant plus que toute personne avisée, c’est connu noir sur blanc que Joseph Kabila est le chef de guerre de la coalition AFC/M23, il a pris des armes contre la République. 

L'ancien chef d'État, qui se présente en victime, est désormais décrit par le pouvoir comme l'instigateur cynique d'une guerre meurtrière dans l'Est du pays, conclut " INFOS27 ".

L'actualité, c'est aussi ce forum de paix qu'organise à partir de ce mercredi la Fondation Thabo Mbeki. Pour " LA PROSPÉRITÉ ", ce rendez-vous ressemble déjà à un pétard mouillé avant son ouverture à Johannesburg. Finalement,  Martin Fayulu qui, selon le tabloïd, devait  donner du contenu à ce forum, a fini par y renoncer aux derniers instants. 

Catholiques et protestants déclinent l'offre de Thabo Mbeki. Dans un communiqué conjoint dont " OURAGAN.CD ", s'est procuré une copie, la CENCO et l’ECC ont confirmé leur absence à la conférence prévue du 3 au 6 septembre sur le sol sud-africain. Les deux organisations, pourtant considérées comme des acteurs centraux du dialogue congolais, estiment que cette initiative extérieure ne saurait se substituer au processus endogène déjà engagé à Kinshasa sous leur impulsion. 

Pendant ce temps, " LE PHARE ", critique sévèrement la position des évêques de la CENCO en rapport avec la situation sécuritaire dans l'est du pays. Alors que les armes continuent de crépiter dans l’Est de la RDC et que le Rwanda est régulièrement désigné comme l’architecte  des violences, les évêques de la CENCO préfèrent tourner leur colère vers Washington. Ils dénoncent la « paix transactionnelle » prônée par Donald Trump, mais se gardent bien de nommer Kigali,acteur majeur de la tragédie congolaise. 

Poursuivons cette revue de presse avec ' LE NOUVEL OBSERVATEUR " qui se demande si le ciel est nuageux sur la RDC? A Doha, c'est le blocage. Les pourparlers  entre  les délégations du gouvernement  et de l'AFC/M23 sont au point mort. Entre-temps, sur terrain, le cessez-le feu  convenu demeure un simple slogan. Du  côté de Washington où la plupart des  Congolais espéraient une issue favorable  à cause de l'implication personnelle du président Donald Trump, pas de fumée blanche non plus...

Pendant ce temps, le CNSA appelle à un dialogue national inclusif en RDC. Réuni en session ordinaire hier mardi à Kinshasa, le Conseil National de Suivi de l'Accord et du Processus Électoral, présidé par Joseph Olenghankoy, a réaffirmé, écrit " INFOS27 ", l'urgence d'un " véritable" dialogue national inclusif comme seule issue viable à la " crise multiforme sans précédent " que traverse la RDC.

Nous terminons avec les hommages de l'Ambassadeur Michael Sakombi qui salue la mémoire du Professeur Émérite Malembe Tamandiak, icône de l'enseignement Supérieur en RDC, décédé à Kinshasa. Selon " RDC-DIRECT.CD ", l'Ambassadeur a souligné que cette vision a permis de former plus de 15 000 professionnels, dont des journalistes, enseignants, diplomates et communicateurs présents à travers le monde. 

 

 Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)

 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 03 SEPTEMBRE 2025
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

REVUE DE PRESSE DU MARDI 02 SEPTEMBRE

Ouvrons cette revue de presse par la rentrée scolaire. Une reprise réussie sous le signe de l'innovation et de l'inclusion, titre à la Une " INFOS27 ".  À Moanda, dans le Kongo Central, lundi 1er septembre 2025, le gouvernement congolais a donné le coup d'envoi officiel de la rentrée scolaire 2025-2026, dans un lieu chargé d'histoire : l'École Saint Louis, première école primaire d'Afrique centrale, inaugurée en 1889. Pour Raïssa Malu, ministre de l'Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, ce moment symbolique n'est pas un simple rappel du passé, mais un appel à construire " une école. 

Pour " OURAGAN ", jamais une rentrée scolaire n'aura été autant entourée d'incertitudes. Alors que la ministre de l'Éducation nationale promet une école refondée et accessible à tous, les syndicats d'enseignants, exaspérés par des promesses restées lettre morte, menacent de réduire au silence les salles de classe. Ce duel entre la volonté politique et la colère sociale donne à cette rentrée une portée bien plus grande qu'un simple rituel annuel. Il en va de la crédibilité de l'État et de l'avenir de toute une génération.

A Goma, la rentrée scolaire était très timide, sous occupation du M23. Les enseignants étaient présents mais de nombreux parents n'ont pas envoyé leurs enfants à l'école. Parmi les principales raisons de cette faible affluence, des parents interrogés par " RADIOOKAPI.NET ", évoquent le manque de moyens financiers...

A Bukavu, rapporte " ACTUALITE.CD ", la rentrée scolaire a été timide. Dans plusieurs classes des écoles visitées dans différents coins de la ville de Bukavu, l'effectif constaté variait entre 8 et 10 élèves.

A Kinshasa, révèle " FORUM DES AS ", la rentrée scolaire était perturbée. Pour cause, explique le tabloïd, un communiqué largement relayé sur les réseaux sociaux, attribué au Cabinet du Gouverneur de Kinshasa. Communiqué appelant les parents à la vigilance en raison de prétendues menaces sécuritaires liées au verdict du procès de l'ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, attendu ce mardi 2 septembre.

Au sujet justement de l'affaire Mutamba, " FORUM DES AS ", signale que l'audience pour le prononcé du verdict de l'affaire opposant Constant Mutamba, ancien ministre de la Justice, au ministère public, est fixée à ce mardi 2 septembre.

Pour " VRAIE-THEMATIQUE ", après des longues nuits des veillées dites de la "révolution ", Mutamba s'apprête à découvrir les effets produits par sa " thérapie " proposée, au cours de son mandat, afin de guérir une justice jugée " malade" par le président de la République, Félix Tshisekedi.

Mutambagate, le dilemme de la Cour ? Le titre est à la Une du journal " OURAGAN " qui demande si la Cour acquitté Mutamba ou va réduire la peine? Des rumeurs bruissent dans la ville haute même si aucune source proche de hauts magistrats ne confirme l’information.

Au sujet du procès contre l'ancien chef de l'état, l'Association africaine de défense des droits de l'Homme a dénoncé, hier lundi, les menaces de mort proférées contre les avocats de la République. Selon " LE POTENTIEL ", les avocats Richard Bondo, Jean Marie Kabengela et Samuel Dimuene seraient visés par des intimidations à travers des appels anonymes et des messages sur les réseaux sociaux. 

Dans un autre chapitre. C'est dans 24 heures que tous les invités de la  Fondation Thabo Mbeki sont supposés se retrouver à Johannesburg. Selon " LA PROSPÉRITÉ ", l'ancien Président sud-africain qui a eu à parrainer l’accord  de  Sun City, entend rééditer le même  exploit du 3 au 6 septembre prochain. Il veut abriter une conférence en faveur de la paix et la sécurité qui devrait servir de cadre de dialogue entre les différents acteurs de la crise en RDC.

Delly Sesanga, relayé par " DEPECHE.CD ", a officialisé sa présence à ce rendez-vous continental. Pour Sesanga, ce forum constitue “une opportunité d’exprimer la vision de l’opposition congolaise sur les enjeux de paix et de sécurité, tout en dialoguant avec d’autres leaders africains sur les solutions à apporter aux crises persistantes du continent”.

De son côté, Jean-Marc Kabund confirme également sa participation à ce dialogue. D'après " OKAPINEWS.NET ", le Président de l'Alliance pour le Changement a accepté l'invitation de la Fondation Thabo Mbeki... Pour ce média en ligne, la participation de Kabund à cette rencontre internationale marque une volonté de dialogue et de contribution aux discussions africaines sur la consolidation de la paix.

Tout comme le parti Ensemble pour la République, dirigé par l'opposant Moïse Katumbi, a décidé selon " LE POTENTIEL ", de répondre positivement à l'invitation de la Fondation Thabo Mbeki pour prendre part à la deuxième édition du dialogue africain sur la paix et la sécurité. 

Pour sa part, Martin Fayulu rejette l'invitation de la Fondation Thabo Mbeki et appelle à soutenir l'initiative des confessions religieuses Congolaises. Selon " MEDIA CONGO ", Martin Fayulu appelle plutôt à recentrer les soutiens vers l’initiative déjà engagée en RDC, sous l’impulsion des confessions religieuses locales. Ce processus, selon lui, incarne mieux les aspirations du peuple congolais à un dialogue véritablement inclusif et porteur de solutions. 

Dans une correspondance adressée à M. Max Boqwana, Directeur exécutif de la Fondation Thabo Mbeki, dont " LEPOUVOIRDUPEIPLE.COM ", s'est procuré une copie, Martin Fayulu, a exhorté la fondation sud-africaine à accorder une priorité particulière au processus de dialogue national inclusif actuellement en gestation en RDC.

Pendant ce temps, le PPRD a réagi aux propos de Félix Tshisekedi sur le dialogue. D'après Nharly Amisi, coordonnateur de la diaspora PPRD, cité par ' LA RÉFÉRENCE PLUS ", le dialogue n'est pas une faveur présidentielle", mais plutôt "un fondement de la démocratie, une condition de la paix durable, une exigence nationale.

Situation sécuritaire dans l'est du pays. Kinshasa et Kigali discutent accords économique, nous apprend " LA RÉFÉRENCE PLUS ". D'après le tabloïd, une rencontre s'est tenue, le jeudi 28 septembre aux États-Unis, sur la collaboration économique entre la RDC et le Rwanda dans l'esprit de l'accord de Washington notamment, en matière d'investissement dans les minerais stratégiques. 

Sur le terrain, déplore " RFI.FR ", les combats ont repris de plus belle sur plusieurs axes : au Sud-Kivu, dans les hauts plateaux d’Uvira, de Fizi et de Mwenga, mais aussi au Nord-Kivu, notamment dans le territoire de Walikale. L’AFC/M23 accuse Kinshasa d’avoir attaqué ses positions. De leur côté, les FARDC accusent le mouvement rebelle d’avoir, par exemple, incendié plusieurs maisons le 28 août dernier dans le groupement de Ruberiki, en territoire de Masisi. 

Terminons cette revue de presse avec cette nouvelle. A Lubumbashi, " OURAGAN ", nous apprend que Joyce Tunda a été réhabilitée Maire intérimaire et installée par la Justice. C'était hier lundi lors d'une brève cérémonie.

 

 Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)

 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

REVUE DE PRESSE DU MARDI 02 SEPTEMBRE
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 01 SEPTEMBRE

Félix Tshisekedi confirme la tenue d’un dialogue national, barre à la Une " L'AVENIR ".

Lors du 2ème congrès de l’Union sacrée, le chef de l’État a réaffirmé son ouverture à un dialogue inclusif, tout en refusant toute médiation venue de l’extérieur. 

Tshisekedi rejette les dialogues imposés par l’extérieur, titre de son côté " AFRICANEWS ". Cette déclaration,  applaudie par l’assemblée, a été l’une des phrases les plus marquantes de la journée.Elle répond directement aux tentatives répétées de certains acteurs politiques de déplacer les discussions nationales sous l’autorité de puissances étrangères ou d’organisations internationales.

Pour Félix Tshisekedi, ajoute " LA PROSPÉRITÉ ", il n’est point question de confondre vitesse et précipitation dans les efforts visant la restauration de la cohésion restauration et de l’éveil patriotique en RDC, dans un contexte de crise sécuritaire préoccupante dans l'est.

La question du dialogue politique en RDC prend une nouvelle tournure, constate " LE POTENTIEL ". Le président Félix Tshisekedi a exprimé son accord de principe avec l'idée défendue par l'opposition et soutenue par la CENCO-ECC, mais avec une réserve majeure : l'exclusion de certaines personnalités considérées comme " inféodées à des puissances étrangères ". Une position qui, selon le tabloïd, risque de contrarier les attentes de la société civile et de l'Église catholique, lesquelles plaident pour un processus pleinement inclusif afin de décrisper les tensions politiques, sécuritaires et sociale.

De son côté, " LA TEMPÊTE DES TROPIQUES ", dit comprendre que cette intervention du Président Tshisekedi au 2ème Congrès extraordinaire de l'USN est une réponse à l'ancien Président de l'Afrique du Sud, Thabo Mbeki, qui projette une conférence sur la paix, à Johannesburg, en invitant les représentants du gouvernement, les opposants armés et non armés.

Au sujet des pourparlers entre Congolais pour la paix dans l'est, LAMUKA réfléchit sur la possibilité de participer au dialogue initié par Thabo Mbeki. D'après " OPINION-INFO.CD ", le porte-parole de Lumuka, Prince Epenge a confirmé avoir reçu l’invitation de la Fondation Thabo Mbeki, et indiqué que sa famille politique voit dans quelle mesure y répondre.

Revenons au congrès de l'union sacrée, organisé selon " CONGO NOUVEAU ", sous le signe de l’unité et de la souveraineté nationale. Pour le trihebdomadaire, cette rencontre politique majeure a marqué une étape décisive dans la vie de la plateforme présidentielle.

Pour Moïse Moni Della, cité par " FORUM DES AS ", l’Union sacrée doit disparaître et laisser place au camp de la Nation. Alors qu’il a réuni samedi sa plate-forme politique à Kinshasa, le président de la République doit rassembler plutôt au-delà de ce qui apparaît comme son camp politique. Pendant que le pays est sérieusement menacé de Yougoslavie ou de Balkanisation, le camp du président de la République ne peut qu’être le camp de la Nation.

Autre chose. L'ex-gouverneur du Nord-Kivu, le lieutenant-général Peter Cirimwami sera inhumé ce lundi. C'est le chef d'Etat-major général des FARDC, le lieutenant-général Banza Milambwe Jules qui l'a annoncé dans un document signé le 27 août dernier et consulté par " 7SUR7.CD ".

Et puis cette tribune publiée par " CONGO NOUVEAU ", sur la situation sécuritaire. A en croire son auteur, l'un des grands facteurs négatifs catalyseurs de l'insécurité politique et sécuritaire de la RDC est le manque des politiques sévères, modernes et appropriées visant à apporter des solutions durables pour l’intérêt général de la population. 

Kinshasa se prépare à une journée hors du commun, écrit " LE POTENTIEL ", où l'agenda politique, judiciaire et social risque de plonger la capitale dans un véritable tourbillon. Entre la rentrée scolaire qui ramènera des milliers d'élèves sur des routes déjà saturées par des travaux, le verdict explosif attendu dans le procès de Constant Mutamba, les funérailles officielles du général Peter Chirimwami en présence du chef de l'État, et une coupure d'eau touchant plus de la moitié des communes, la ville redoute un lundi noir.

Annoncé pour le lundi 1er septembre, le verdict dans l'affaire Mutamba, est repoussé au mardi 2 septembre. Ce report de verdict, répond exclusivement à des exigences de procédure, à en croire une communication du Conseil supérieur de la Magistrature parvenue au journal " LE POTENTIEL ". Ce que contestent les ProMutamba qui estiment qu'il s'agit d'une diversion visant à détourner l'attention de nombreux soutiens de l'ex-ministre de la Justice. 

A en croire un des avocats de Constant Mutamba, à savoir Me Joël Ki- tenge, contacté par " LE PHARE ", l’audience au cours de laquelle devrait être rendu l’Arrêt de la Cour de Cassation dans le dossier de son client reste maintenue à ce lundi 1er septembre. Selon ce membre de la défense, le Conseil Supérieur de la Magistrature n’a pas qualité pour décider du changement de date de l’audience fixée par la Cour de Cassation. 

Les conseils de Mutamba, relayés par " LE QUOTIDIEN ", dénoncent une stratégie savamment montée pour empêcher la population de sortir et de manifester sa solidarité à l’ancien ministre de la Justice.

Dans un autre chapitre. C’est la rentrée scolaire! Ce lundi 1er septembre, rapporte " AFRICANEWS ", les élèves de tout le pays retrouvent les bancs de l’école, après près de deux mois de congés. À cette occasion, la ministre de l’Éducation nationale, Raïssa Malu, a adressé un message engageant aux parents, qui jouent un rôle crucial en tant que partenaires dans le domaine éducatif, étant les premiers à accompagner leurs enfants.

Une rentrée des classes marquée selon " RFI.FR ", par la crise économique et l'insécurité dans l'est du pays. Dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, de nombreux parents ont eu du mal à préparer cette rentrée des classes en raison des conditions économiques et sécuritaires.

Avec la rentrée scolaire prévue ce lundi 1er septembre, souligne "INFOS27", la capitale congolaise s'apprête à accueillir des milliers d'élèves dans un contexte marqué par de vastes travaux routiers. Pour éviter la paralysie du trafic, six avenues stratégiques ont été rouvertes partiellement, une mesure présentée comme transitoire mais essentielle pour maintenir la mobilité urbaine.

 

 Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)

 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 01 SEPTEMBRE
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 29 AOÛT 2025

Union sacrée en congrès extraordinaire ce samedi à Kinshasa. Selon " *CONGO NOUVEAU* ", ces assises se tiennent à un moment crucial où le pays est agressé par le Rwanda et que plusieurs territoires des provinces du Nord et Sud-Kivu sont occupés.

À l'ordre du jour figurent selon " *OURAGAN* ", l'adoption d'une nouvelle Charte, l'examen d'un règlement intérieur révisé et la réorganisation interne de la plateforme.

D'après " LA PROSPÉRITÉ ", l’évènement, prévu dans un contexte politique mouvementé en RDC, se déroulera, précisément, au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, situé en face du Palais du peuple, en présence, sauf bousculade de dernière minute au programme, du Président de la République, Félix Tshisekedi.

Dans le reste de l'actualité. Réagissant à l’initiative sud-africaine portée par l’ancien président de la République Thabo Mbeki, le Gouvernement congolais, à travers son Porte-parole, cité par " LE QUOTIDIEN ', a indiqué que c’est une main mal placée pour prétendre contribuer au retour de la paix en RDC.

Pour " LA RÉFÉRENCE PLUS ", le Gouvernement congolais vient de rejeter poliment mais avec véhémence cette initiative de médiation lancée par l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki, qui voulait réunir en Afrique du Sud les figures politiques majeures de la RDC, notamment Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Corneille Nangaa.

Kinshasa, ajoute de son côté " LA PERCEE ", privilégie ses propres voies de paix. Le gouvernement a réagi aux récentes  déclarations de l’ancien président  sudafricain Thabo Mbeki, rappelant que "c'est une main mal placée pour prétendre  contribuer au retour de la paix en RDC'. 

Thabo Mbeki n'est pas perçu à Kinshasa comme un arbitre impartial, souligne pour sa part, " INFOS27 ". 

Comme en témoigne son véto, commente " OURAGAN ", Kinshasa ne veut pas que Thabo Mbeki s'investisse sur la situation sécuritaire de l'est car il défend déjà ceux qui agressent le pays.

Autre chose. Dans une deuxième lettre ouverte adressée au Président Félix Tshisekedi, le Panel des experts de la société civile appelle à une décrispation urgente de la situation politique et sécuritaire en RDC. Cette correspondance, dont une copie est parvenue hier jeudi à " RADIOOKAPI.NET ", reflète l'inquiétude croissante de la société civile face aux tensions persistantes dans le pays. 

Au sujet de l'accord de Washington, " OURAGAN ", nous apprend que seules 14 tâches (sur 30) exécutées. Deux mois après la signature le 27 juin à Washington, de l'accord destiné à pacifier l'est de la RDC, le bilan pour sa mise en œuvre reste mitigé. A en croire le bihebdomadaire, sur les 30 actions prévues, seules 14 ont été partiellement menées à terme, soit un taux d'avancement global de 19,1 % correspondant à 57,5 points sur 300.

Émeutes à Boma : deux morts et plusieurs blessés lors d'affrontements avec la police. Selon ' INFOS27 ",  des affrontements entre la population et la police ont fait deux morts et plusieurs blessés, selon plusieurs témoins, dans le quartier Kilomètres 8, dans la ville de Boma au Kongo-Central. Les habitants accusent certains policiers de complicité avec des criminels.

Les autorités locales et provinciales  ajoute " AFRICANEWS ", appellent au calme et promettent des mesures pour rétablir l’ordre.

Tout a fait autre chose avec ce rapport d’Ebuteli qui révèle les abus des élections de décembre 2023. D’après ce rapport, consulté par " AFRICANEWS ", les Congolais n’ont pas participé à une véritable compétition démocratique, mais ont été plongés dans un «marché électoral» où les voix et les résultats se monnayent.

Poursuivons cette revue de presse avec " FORUM DES AS ", qui nous apprend que les professeurs d'universités ont assiégé hier jeudi la Primature pour exiger le respect de l'accord de Bibwa. Déterminés, les enseignants ont réussi à briser le dispositif policier installé aux abords de la Primature. Ils ont refusé de dialoguer avec le directeur de cabinet adjoint de la Première ministre, réclamant plutôt la présence d'un ministre, conformément à l'ordre de préséance.

Parlons Justice à présent. La Cour constitutionnelle rapporte " OURAGAN ", a rejeté hier jeudi, la requête de l'ex-Premier  ministre, Matata Ponyo contestant la constitutionnalité de l'arrêt qui l'a condamné à 10 ans de travaux forcés pour détournement de fonds destinés au projet agro-industriel de Bukanga-Lonzo.

‎Siégeant en matière d’appréciation de conformité à la constitution, d’interprétation et de contrôle de conformité, la Cour Constitutionnelle précise " CONGO NOUVEAU "s’est déclarée incompétente pour examiner le dossier.

D'après " ACTU30.CD ", cet arrêt de la plus haute instance judiciaire de la République démocratique du Congo met fin à cette affaire du détournement des fonds liés au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo.

Affaire Mutamba vers le renvoi au Conseil d’Etat? La question est à la Une du journal " LE PHARE ". Selon des sources fiables, le nouveau ministre de la Justice, Guillaume Ngefa, aurait été instruit pour demander au Parquet près la Cour de cassation de déclarer l’insuffisance des charges et de transférer le dossier au Conseil d’État pour avis. Le renvoi du dossier au Conseil d’État permettrait de corriger les erreurs de procédure administrative, de reconnaître les services éminents rendus par Constant Mutamba, et d’éviter une condamnation qui serait perçue comme un règlement de comptes politique.

De son côté, " LE MAXIMUM ", rappelle que le verdict dans cette affaire a été renvoyé pour ce lundi 01 septembre. Bien avant la tenue de la séance à la cour de cassation, alors que Kinshasa vibrait déjà au rythme de ses légendaires embouteillages, un dispositif policier robuste était déployé aux alentours du siège de ce cette instance judiciaire pour contenir l’assaut des partisans de l’ancien ministre de la Justice.

Cependant " LA RÉFÉRENCE PLUS ", craint que le report du prononcé dans l'affaire opposant le ministère public à Constant Mutamba Tungunga risque de perturber la rentrée scolaire fixé à lundi 1er septembre 2025. 

Rentrée scolaire justement.  Parents et élèves s’activent pour les fournitures scolaires, constate " LE MAXIMUM ". À quelques jours de la rentrée scolaire 2025-2026, l’effervescence est palpable dans la capitale congolaise. Sur l’avenue du Commerce, commune de la Gombe, parents et élèves s’activent dans les magasins de fournitures scolaires, malgré une crise financière qui pèse lourdement sur les ménages.

 

 Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)

 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 29 AOÛT 2025
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 28 AOÛT 2025

Alors que le verdict du procès  de l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba était attendu hier  mercredi, la Cour de cassation rapporte " *E-JOURNAL* ", a  renvoyé au 1er septembre le prononcé de l’arrêt suite aux « contraintes organisationnelles».

Le conseiller en communication de la haute juridiction, cité par " *LA PROSPÉRITÉ* ", a justifié cette décision par des contraintes organisationnelles. 

Pour " *LE PHARE* ", cette justification semble ne pas trop convaincre nombre des Congolais. Pour les analystes, la vraie raison du report serait due à la tension qui régnait sur la ville de Kinshasa, et d’autres villes du pays à l’instar de Kisangani dans la province de la Tshopo et celle de Mwene Ditu dans celle de Lomami

Pour sa part, " *LE POTENTIEL",* estime que le report du verdict, annoncé à la dernière minute, alimente les rumeurs selon lesquelles Mutamba serait la cible d'un " vaste complot " orchestré par des réseaux influents au sein du pouvoir. Mais il contribue aussi à forger son image de " monstre politique " façonné par l'adversité, une figure mobilisatrice pour la jeunesse congolaise. 

De son côté, " *INFOS27* ", pense que cette décision, prolonge l'incertitude et accentue les crispations autour d'un dossier devenu hautement sensible

A en croire " *RADIOOKAPI.NET* ", la tension était palpable hier mercredi autour de la cour de cassation. La police nationale congolaise a déployé un impressionnant dispositif sécuritaire en prévision du verdict dans ce procès.

Pour sa part " *LA PERCEE* ", estime que la Cour a évité un atterrissage forcé. Alors qu'il y avait des étincelles en l'air, les autorités judiciaires ont plutôt motivé ce report par des raisons d'ordre organisationnel. 

Dans cette affaire, rappelle " *FORUM DES AS* ", le prévenu Constant Mutamba est jugé pour détournement des fonds alloués

à la construction d'une prison à Kisangani. Il est également jugé pour détournement des fonds alloués pour la réparation des victimes de la guerre des six jours opposant les armées ougandaise et rwandaise sur le sol congolais du 5 au 10 juin 2000.

Justice encore. La Cour constitutionnelle va examiner ce jeudi la requête en contestation d'un arrêt rendu par la même cour, introduite par Matata Ponyo, qu'il juge contraire à l'article 168 de la constitution. D'après " *ACTU30.CD ", la requête met également en cause les poursuites engagées contre un député national dans le dossier RP 0002, considérées comme une violation des articles 107 et 166.

Sur le plan sécuritaire, " LE POTENTIEL ", nous apprend qu'un nouveau round de discussions se poursuit entre la délégation du gouvernement congolais et celle de la rébellion AFC/M23 soutenue par le Rwanda. A en croire le ministère qatari des Affaires étrangères, cette nouvelle phase de pourparlers portent essentiellement sur " un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, ainsi que sur l'échange de prisonniers et de détenus entre les deux parties prenantes Alors que l'incertitude planait depuis plusieurs semaines, sur les discussions directes de Doha, entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23,  " LA RÉFÉRENCE PLUS ", constate qu'une lueur d'espoir réapparaît dans la perspective de restauration de la paix et de la sécurité dans l'est de la RDC, grâce aux signaux encourageants envoyés par les parties prenantes. Même si la libération des prisonniers, telle qu'exigé par le mouvement rebelle reste à mettre en œuvre, l'acceptation par les deux parties de ce préalable constitue un pas décisif, la RDC, en répondant enfin à cette exigence, pourrait lever l'un des principaux obstacles à la poursuite des négociations

La fondation de l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, rapporte " JEUNEAFRIQUE.COM ", a invité l’ensemble des parties intéressées par la crise politique congolaise à dialoguer lors d’une conférence sur la paix et la sécurité, du 3 au 6 septembre. Gouvernement congolais, cabinet du président de la République, société civile, religieux, rebelles armés… Tous sont conviés à participer à la deuxième édition du dialogue africain... 

Dans le reste de l'actualité, " FORUM DES AS ", annonce une mission du Fonds monétaire international à Kinshasa, du 04 au 10 septembre prochain. Cette mission aura pour objectif de préparer la deuxième revue des Programmes FEC et FRD, conclus entre le Gouvernement congolais et l'institution de Bretton Woods.

Rentrée scolaire. D'après " INFOS27 ", le Syndicat des enseignants du Congo a confirmé, à l'issue de son assemblée générale tenue hier mercredi à Kinshasa, la reprise des cours pour le 1er septembre 2025. Tout en appelant les parents à envoyer leurs enfants à l'école, les enseignants exhortent le gouvernement à respecter ses engagements et à encadrer cette rentrée.

Un avis que ne partage pas l'Intersyndicale des enseignants qui menace plutôt de paralyser les écoles. Selon " LA RÉFÉRENCE PLUS ", l'Intersyndicale des enseignants du Congo a émis un préavis de grève du 26 au 29 août, avertissant que si le gouvernement ne satisfait pas à ses revendications d'ici là, une grève totale sera déclenchée du 1er au 6 septembre, avec le risque de radicalisation du mouvement.

Faisant l’évaluation du niveau d’exécution des engagements du Gouvernement, à la suite des Commissions mixtes paritaires de Mbwela Lodge à Kisantu dans le Kongo Central et de Bibwa à Kinshasa, les sociétaires de l’intersyndicale des enseignants y vont de leur constat. Selon Godefroid Matondo, porte-parole du regroupement des syndicats des enseignants, relayé par " FORUM DES AS ", le Gouvernement s’est illustré par une mauvaise foi manifeste. 

 

 Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)

 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 28 AOÛT 2025
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 27 AOÛT 2025

Courr de cassation, Constant Mutamba sera édifié sur son sort ce mercredi, barre à la Une " LE PHARE ". Abandonnera-t-il  Mutamba longtemps dans la fosse aux lions ? Le miracle tant attendu de l’acquittement de l’ancien ministre de la Justice interviendrat-il aujourd’hui ? Seuls les membres de la composition qui ont statué dans cette affaire, le savent, ainsi que les devins.

Constant Mutamba retient son souffle, écrit de son côté " CONGO NOUVEAU " qui affirme que les yeux de l'opinion tant nationale qu'internationale sont rivés sur la Cour de cassation ce mercredi, dans le cadre du verdict du procès impliquant le Ministère public contre l'ancien Ministre de la justice, Constant Mutamba poursuivi pour un supposé détournement de 19 millions de dollars destinés à la construction d'une maison carcérale à Kisangani.

Condamnation ou acquittement? La question est à la Une du journal " LA RÉFÉRENCE PLUS ". Pour le tabloïd, Kinshasa risque de connaître une ambiance inhabituelle consécutive au verdict qui sera prononcé par la Cour de cassation à l'encontre de l'ancien ministre de la Justice. 

Un verdict sous tension attendu ce mercredi, titre pour sa part " FORUM DES AS ". Pour le tabloïd, jamais un procès n'a suscité autant de vagues en RDC, comme celui de Constant Mutamba, ancien ministre de la Justice.

Mutamba, le pays retient son souffle, balance " AFRICANEWS ". C’est le grand jour. Ce mercredi 27 août, Kinshasa se réveille sous haute tension, suspendue à l’attente du verdict dans l’affaire Constant Mutamba. Dans sa résidence de Ngaliema, l’ancien ministre d’État a passé la nuit entouré de ses soutiens, rassemblés pour une ultime veillée de solidarité. 

Pendant ce temps, nous apprend " INFOS27 ", le parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe a ordonné hier mardi, au commissaire provincial de la police de Kinshasa d'identifier et d'arrêter les personnes diffusant sur les réseaux sociaux des propos jugés offensants et menaçants à l'encontre des magistrats.

Toujours en justice. Pour tentative de coup d’État, 15 ans de servitude pénale principale contre des officiers supérieurs des FARDC. D'après " L'AVENIR ", lors d’une audience publique tenue devant la Haute Cour militaire à la prison de Ndolo, le parquet militaire a demandé 15 ans de servitude pénale principale et la destitution pour sept officiers, dont le général de brigade Ericsson Bakati, le lieutenant-colonel Gervais Malaji, les majors Paluku, Jean-Marie Kasereka, Philippe Mambolo, ainsi que les lieutenants Kakule et David Lusenge.

A peine 24 heures après avoir annoncé sa démission retentissante de la Police nationale congolaise, le capitaine Junior Mboso a été arrêté, révèle " OKAPINEWS.NET ". Selon des sources sécuritaires concordantes, il se trouve actuellement au service des renseignements généraux de la Police Nationale Congolaise, où il est soumis à un interrogatoire. 

En effet, rapoelle " LA TEMPÊTE DES TROPIQUES ", dans une déclaration publique, l'officier avait dénoncé ce qu'il a qualifié de "complicité " de certains de ses collègues avec les Kuluna, ces bandes de jeunes délinquants qui sèment la terreur dans plusieurs quartiers de Kinshasa, ainsi que d'autres formes de grande criminalité.

En Politique. Martin Fayulu pour un dialogue national inclusif préconisé par les confessions religieuses. Selon " FORUM DES AS ", hier mardi, Martin Fayulu, a réagi avec enthousiasme à cette initiative. Dans un message publié sur son compte X, le coordonnateur de la coalition LAMUKA a salué le sens patriotique et la responsabilité des leaders religieux.

Mais d'après " LA TEMPÊTE DES TROPIQUES ", la feuille de route rendue publique concernant le Dialogue concocté par le duo CENCO-ECC, élargi à d'autres mouvements religieux ne rassure pas du tout. A travers les huit thématiques à aborder, nul part allusion à l'envahissement de la RDC, ni le génocide comme si tous ces Congolais sont morts pour rien. 

Toujours en politique. La redevance de 10% ravive la guerre de leadership entre Kabuya et Bizibu, constate " ACTU30.CD ". Dans un document publié, le lundi 24 août, Augustin Kabuya a rappelé aux membres de l’UDPS occupant des fonctions politiques qu’ils sont tenus de reverser au Parti 10 % de leurs rémunérations, conformément aux statuts. Moins de 24 heures plus tard, écrit le média en ligne, le camp de Déogratias Bizibu contre-attaque. Selon cette aile issue de la CDP, Kabuya, désormais sans fonction officielle dans les organes du Parti, ne saurait se prévaloir d’instructions du Chef de l’État.

Pour le journal " LE FAX ", Augustin Kabuya expose Fatshi à des poursuites pour haute trahison. En effet, explique le tabloïd, le communiqué rendu public par Augustin Kabuya dépasse la simple maladresse. Il révèle de manière brutale une confusion inconstitutionnelle en ce qu'il associe les ordonnances du Chef de l'État et les instructions de la "Haute Autorité Politique de Référence" aux affaires financières et organisationnelles de l'UDPS. 

Terminons avec cette nouvelle. Au cours d'une audience accordée au chef de groupement Mbao, dans la province de Tanganyika, Joseph Mukungubila affirme sa volonté de contribuer au développement local et national. Selon " AFRICANEWS", qui relie cette information, la présence de Sa Majesté à Kisaala, hautement symbolique, a suscité une totale confiance auprès des habitants, convaincus qu’elle ouvrira une nouvelle ère de développement durable et transparent pour cette partie du pays.

 

 

 Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)

 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 27 AOÛT 2025
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

REVUE DE PRESSE DU MARDI 26 AOÛT 2025

Les confessions religieuses dévoilent une feuille de route commune pour la tenue d'un dialogue inclusif.  Cette feuille de route soumise également à Félix Tshisekedi conformément aux dispositions de l'article 69 de la constitution, prévoit, selon " LA PERCEE ", quatre grandes étapes majeures à savoir : le mois de la paix avec comme objectif renforcer un climat de confiance mutuelle et de décrispation politique avec un culte œcuménique organisé à travers tout le pays notamment dans les zones sous AFC/M23 ; Dialogue des experts pour poser les bases techniques du pacte social pour la paix...

Le document, élaboré en concertation avec la présidence de la République, renchérit " INFOS27 ", se présente comme une réponse holistique à ce que les responsables religieux qualifient de " cycle tragique et récurrent " de violences. Il s'inscrit dans le sillage des récents efforts diplomatiques et sécuritaires : la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l'ONU du 21 février 2025, l'accord bilatéral signé à Washington entre Kinshasa et Kigali, ainsi que la déclaration de Doha avec le mouvement armé AFC/M23.

Pour la première fois depuis longtemps, les grandes confessions religieuses de la RDC, constate " *OURAGAN* ", ont choisi de parler d’une seule voix face à la crise sécuritaire qui ravage l’Est du pays. 

Alors que les religieux souhaitent que les discussions débouchent sur un compromis « patriotique et durable », ceux-ci, affirme  de son côté " RFI.FR ", n'attendent désormais plus que la convocation officielle des assises par le président Félix Tshisekedi pour se mettre au travail, espérant qu'elle interviendra « le plus tôt possible » car « il y a urgence », reprend Éric Senga.

Pour ' LE POTENTIEL ", cette initiative, saluée par l'opposition politique, notamment Martin Fayulu et d'autres figures de l'opposition, se heurte toutefois à des résistances au sein même du gouvernement, certains ministres rejetant l'idée de ce dialogue.

Alors que la campagne pour l'organisation des pourparlers sous l'égide des Églises catholique et protestante prend de l'épaisseur dans l'opinion, le coordonnateur national du Front antidialogue ne remue pas d'un cil. Pour conforter sa position, Dieudonné Nkishi, cité par " OURAGAN ", agite l'article 5 de la Constitution qui reconnaît « la souveraineté nationale au peuple ». Il recommande au Parlement de voter la loi sur le référendum afin de laisser la population de trancher sur la question du dialogue.

Justice. L'heure de vérité sonne pour Mutamba, affiche à la Une le journal " OURAGAN ". Le jour-J. Mutamba se trouve face à son destin. 27 août, la date entre dans les annales du jeune tribun. Comme vers les années-indépendance en 60 où Lumumba avait été arrêté pour un imaginaire détournement, l'ex-garde des Sceaux, disciple du héros national, connaît les mêmes tourments aujourd'hui. Il attend être fixé sur son sort ce mercredi.

Au sujet du procès Kabila, l'Observatoire de la dépense publique, relayé par " LE POTENTIEL ", estime que ce procès était une occasion historique pour la RDC de rompre avec l'impunité qui mine le pays de Lumumba depuis l'indépendance. Mais seulement, il a été réduit à un débat futile sur la nationalité, entaché d'irrégularités. 

Situation sécuritaire. " RADIOOKAPI.NET ", nous apprend que 41 hauts officiers sont convoqués par l'inspection générale des FARDC. Il s’agit d’une procédure normale relevant des attributions de l’Inspection générale de l’armée, a précisé hier lundi, le porte-parole des FARDC, le général-major Sylvain Ekenge.

Pendant ce temps, dans la province de l'Ituri, les nouvelles ne sont pas du tout bonnes. La coordination provinciale de la société civile de l'Ituri, rapporte " RADIOOKAPI.NET ", dresse un tableau plutôt sombre de la situation sécuritaire au cours des deux derniers mois. Selon elle, entre juin et août 2025, 163 personnes ont été tuées et 21 femmes violées, dont certaines âgées, par des hommes en armes.

Dans un autre chapitre. Démission de Junior  Mboso de la police, le cabinet Mboso dément. A ce sujet, rappelle ' LE PHARE ", une vidéo diffusée en boucle dans les réseaux sociaux tout au long du dernier week-end met à l’avant-plan Junior Mboso Kazadi, fils du deuxième vice-président de  l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso Nkodia Mpwanga. Image et voix en live, il y annonce  publiquement sa démission de la Police Nationale Congolaise, au motif que ce corps serait gangréné par des agents et officiers qui se sont érigés en partenaires des « Kuluna » et autres criminels pour entretenir une insécurité permanente dans la ville de Kinshasa ainsi que dans plusieurs centres urbains de l’arrière-pays.

Autre chose avec cette guerre ouverte entre la ministre de l’ESURSIT et l’Ordre des Médecins. Selon " LE PHARE " la guerre est bel et bien ouverte entre la ministre de l’Enseignement Supérieur, Universitaire, Recherche Scientifique et Innovation Technologique (ESURSIT), Marie Thérèse Sombo, et le Conseil de l’Ordre des Médecins. Le casus belli n’est autre que l’organisation, par cette structure fédératrice des blouses blanches en RDC, du test préalable à l’inscription de nouveaux médecins au tableau de l’ordre.

Nous terminons avec cette triste nouvelle. Un incendie a fait trois morts au marché de l'UPN, à Kinshasa, nous révèle " *LE POTENTIEL* ". Des témoignages recueillis sur place font état d'un coût circuit qui serait à la base de cet incendie, qui acomplément consumé le conteneur qui servait de maison d'habitation pour ces gens, dont l'âge avoisine la quarantaine.

 

 

 Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)

 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

REVUE DE PRESSE DU MARDI 26 AOÛT 2025
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 AOÛT 2025

Le procureur général près la Haute Cour militaire, le général Lucien René Likulia, rapporte " FORUM DES AS ", a requis, la peine de mort contre l'ancien président de la République, Joseph Kabila, poursuivi par contumace pour "trahison ", " crimes de guerre ", " organisation d'un mouvement insurrectionnel", " complot " et " apologie de crimes de guerre ". 

Enfin, souligne de son côté " LE PHARE ", le ministère public a terminé son réquisitoire en demandant aux juges de la Haute Cour militaire, de prononcer dans leur décision, l’arrestation immédiate du prévenu, ainsi que sa condamnation au paiement des frais d’instance ou à défaut des mesures de contraintes par corps et ce sera justice. 

Jugé par contumace, Joseph Kabila ajoute " INFOS27 ", fait face à une avalanche de charges d'une gravité exceptionnelle - trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité, homicides, viols, torture et occupation de la ville de Goma.

Peine de mort requise contre l'ancien Président, Moïse Katumbi prend la défense de Joseph Kabila, révèle " CONGO NOUVEAU ". Après le réquisitoire du ministère public qui a requis la peine de mort contre l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, le parti de Moïse Katumbi a réagi et dénonce l’exclusion d’un « acteur clé » du processus de paix au pays. 

De son côté, le Cadre de concertation des forces politiques et sociales, une autre plateforme anti-Tshisekedi, relayée par " RFI.FR ", parle d'un « feuilleton politico-judiciaire, mis en scène » preuve « supplémentaire de l’instrumentalisation abusive et éhontée de la justice » pour régler des comptes aux opposants par le président Félix Tshisekedi. Le réquisitoire du ministère public est considéré comme un « coup dur porté à notre vivre-ensemble, à l’unité nationale et à l’esprit républicain ». 

Autre réaction, c'est celle du PPRD. Selon " AFRICANEWS ", le mouvement politique de Joseph Kabila, qualifie le procès d’«illusion sans surprise». Pour Emmanuel Ramazani Shadary, cette décision ne fait que renforcer Joseph Kabila, le rendant «plus fort et résistant que jamais». 

Dans une interview accordée à " 7SUR7.CD ", le porte-parole de la coalition Lamuka, Prince Epenge, a exprimé son désarroi vis-à-vis du déroulement du procès contre l'ancien chef de l'État, Joseph Kabila, à la haute Cour militaire. Il soutient que le procès contre Kabila a tout sauf le sérieux.

Sur le plan sécuritaire. Selon " FORUM DES AS ", le Conseil de sécurité des Nations-Unies s'est réuni, vendredi dernier, à la demande des États-unis, pour examiner la situation sécuritaire en RDC, à la suite, à la suite d'une série de rapports alarmants d'Amnesty International et de Human Rights Watch.

La résolution adoptée vendredi dernier, précise " INFOS27 ", rappelle que la souveraineté et l'intégrité territoriale de la RDC ne sont pas négociables et envoie un message clair aux soutiens extérieurs présumés : le temps des violations impunies est révolu.

Les États-Unis ont appelé samedi dernie les autorités de la RDC, du Rwanda ainsi que le mouvement armé M23, à respecter les engagements pris dans le cadre du processus de paix en cours dans l’Est du pays. Dans un communiqué consulté par " LA PERCEE ", Washington exhorte les parties prenantes à « faire preuve de bonne foi » et à s’inscrire pleinement dans les efforts régionaux visant à mettre fin aux violences qui secouent le Nord-Kivu depuis plusieurs mois.

Dans ce communiqué parvenu également au journal " LA RÉFÉRENCE PLUS ", Washington exhorte les parties prenantes à " faire preuve de bonne foi " et à s'inscrire pleinement dans les efforts régionaux visant à mettre fin aux violences qui secouent le Nord-Kivu depuis plusieurs mois.

Les États-Unis, ajoute " AFRICANEWS ", exigent le retrait des troupes rwandaises, conformément à l’accord bilatéral Kinshasa-Kigali du 27 juin, ainsi que le respect du cessez-le-feu permanent prévu dans la Déclaration de Doha entre Kinshasa et le M23.

Malgré cet appel des USA, " RFI.FR ", nous apprend que de violents combats ont été signalés durant tout le week-end entre les rebelles de l'AFC/M23 et l'armée congolaise appuyée par les wazalendo dans le territoire de Mwenga, au Sud-Kivu. Ils ont aussi provoqué un déplacement massif de populations. 

Dans un autre chapitre. Le VPM Adolphe Muzito chez Vital Kamerhe. A quelques semaines de la rentrée parlementaire de septembre, le président de la Chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, rapporte " CONGO NOUVEAU ", a reçu, samedi dernier dans son cabinet de travail au Palais du Peuple, le VPM en charge du Budget, Adolphe Muzito,  qui était accompagné de son vice-ministre, Elysée Bokumwana. Au menu de leurs échanges, les préparatifs logistiques et financiers d’une session stratégique, principalement consacrée à l’examen du projet de budget national exercice 2026

Adolphe Muzito et Elysé Bokumwana annoncent un Budget de combat. Selon " LA PROSPÉRITÉ ", ces deux membres du gouvernement ont effectué hier dimanche une descente à l’hôtel Vénus Village, où ils ont procédé à la supervision des travaux d’élaboration et de production des documents du Projet de Loi de finances 2026.

Environ 100 experts économico-financiers issus de différents services du ministère du Budget, souligne de son côté " FORUM DES AS ", sont internés dans ce cadre, afin de peaufiner les textes qui seront bientôt soumis au Gouvernement pour validation avant de les soumettre à l'Assemblée nationale pour examen et adoption.

Education. Au cours du dernier conseil des ministres, le Président Félix Tshisekedi, relayé par " LA RÉFÉRENCE PLUS ", a instruit le Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir dans la sérénité la réussite de la rentrée scolaire. Il a, par la même occasion, insisté sur la nécessité d'évaluer les engagements du Gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux.

Attention, les pluies reviennent bientôt, prévient le chef de l'état. À quelques semaines du retour de la saison pluvieuse à Kinshasa, le président de la République, Félix Tshisekedi, rapporte " L'AVENIR ", a enjoint le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, d’accélérer le déblocage des fonds destinés aux travaux d’urgence dans la capitale congolaise afin de prévenir de nouvelles inondations meurtrières, comme celles enregistrées en avril dernier. 

 

 

 Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)

 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 25 AOÛT 2025
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 23 AOÛT 2025

 Un seul titre domine la revue de presse de ce samedi 23 Août: Procès Kabila devant la Haute cour militaire.

La plaidoirie dans l’affaire mettant en cause l’ancien Président de la République Joseph Kabila s’est poursuivie hier vendredi. Selon " ACTUALITE.CD ", l'audience a été marquée par la prise de parole du ministère public qui, dans ses réquisitions, a requis la peine de mort, sans admission de circonstance atténuante à l’encontre du prévenu.

Le procureur général, Lucien René Likulia, cité par " RADIOOKAPI.NET ", a présenté Joseph Kabila comme l’instigateur intellectuel des exactions commises par les rebelles de l’AFC/M23 dans l’Est du pays. Il a souligné que les violences — meurtres, viols, déportations, destructions — ont causé des préjudices massifs à la République, justifiant une responsabilité pénale individuelle.

Joseph Kabila, renchérit " 7SUR7.CD ", est accusé de participation à un mouvement insurrectionnel, de trahison, de crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité, d'homicide intentionnel, de viol, de torture, de déportation et d'occupation forcée de la ville de Goma. L'ancien président est jugé par contumace, en son absence.

Outre la peine de mort pour crimes graves, le ministère public ajoute " DEPECHE.CD ",  a requis 20 ans de servitude pénale pour apologie du terrorisme et 15 ans pour complot, ainsi que la mise sous séquestre des biens de l’ancien président, sa condamnation aux frais, à la contrainte par corps et son arrestation immédiate.

L'ancien président congolais Joseph Kabila, rappelle de son côté " DW.COM ", est jugé par contumace pour trahison et complicité avec la rébellion de l’AFC-M23 soutenue par le Rwanda.

Selon " RFI.FR ", les juges promettent de rendre leur verdict dans les prochaines semaines, mettant fin à un dossier qui met en branle depuis le mois dernier les caciques de l'ancien régime qui dénoncent « un procès bidon ».

Au chapitre des réactions justement. Ferdinand Kambere joint par " FRANCE24.COM ", déclare que cette condamnation revient à "persécuter un opposant, car les conditions actuelles ne garantissent pas un procès équitable".

Ce n’est pas seulement Joseph Kabila qu’on juge, c’est l’État de droit qu’on sacrifie. Une justice transformée en arme politique menace toute la nation », a pour sa part regretté José Makila, ancien ministre de Joseph Kabila, relayé par " JEUNEAFRIQUE.COM ". 

Pour " INFOS27.CD ", ces prises de position n’entament pas la détermination de l’accusation, convaincue qu’un exemple doit être donné : aucun statut, aucune fonction passée, aucun pouvoir ne saurait placer un homme au-dessus de la justice quand il s’agit de trahison.

 

 

 Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)

 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 23 AOÛT 2025
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 22 AOÛT 2025

Le procès de l’ancien Président Joseph Kabila s'est poursuivi hier jeudi devant la Haute Cour militaire avec l’ouverture de l’étape des plaidoiries. A cette occasion, rapporte " CONGO NOUVEAU ", le Premier président de la Haute Cour militaire, le lieutenant-général Joseph Mutombo Katalay Tiende, a fait savoir que la juridiction dispose désormais de tous les éléments nécessaires pour statuer.

À la Haute Cour militaire de Kinshasa, renchérit " INFOS27 ", les avocats de la République ont demandé, la requalification de l'infraction de haute trahison en espionnage, assortie d'une demande de plus de 24 milliards de dollars de dommages et intérêts pour préjudices matériels et financiers.

Selon les avocats de la partie civile, cités par " LE PHARE ", ’Etat Congolais a vu ses ressources naturelles, notamment les minerais, pillées systématiquement par l’armée d’occupation rwandaise, et ses supplétifs de l’AFC/M23, dont Joseph Kabila est désormais reconnu comme le principal sponsor de ce mouvement terroriste. 

Lors de la même audience, souligne " LA RÉFÉRENCE PLUS ", les avocats des parties civiles ont soulevé un autre point explosif : la nationalité supposée rwandaise de Joseph Kabila. Selon eux, il serait né sous le nom Hyppolite Kanambe et aurait été adopté par Laurent-Désiré Kabila avant d'accéder à la magistrature suprême sous une identité qu'il n'aurait officiellement acquise qu'en 2006.

À l'issue de cette journée marquée par des accusations lourdes, la Haute Cour militaire a suspendu l'audience. Selon " FORUM DES AS ", elle reprendra ce vendredi 22 août avec le réquisitoire du ministère public, très attendu dans ce dossier.

De leur côté, les proches de Joseph Kabila, contactés par " RFI.FR ", dénoncent un procès politique. Néhémie Mwilanya Wilondja, son ex-chef de cabinet, parle d’un « crime d’État » dont les plaies « seront difficiles à panser demain ». 

Justice encore. François Beya acquitté, annonce " CONGO NOUVEAU ". La Haute Cour militaire s'est prononcée hier jeudi sur le procès de François Beya Kasonga, ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi, poursuivi pour « complot contre la vie ou la personne du chef de l’État », « offense au chef de l’État », « violation de consigne » et « incitation des militaires à commettre des actes contraires aux devoirs et à la discipline ».

Accusé de complot contre le Chef de l'Etat, François Beya blanchi par la Haute Cour Militaire titre de son côté " LA PROSPÉRITÉ ". François Beya Kasonga, a été acquitté de toutes les charges qui pesaient contre lui. 

Réagissant à ce jugement, le chroniqueur judiciaire Smet Kusolika, relayé par " AFRICANEWS ", a estimé que l’ancien conseiller spécial pouvait désormais «demander une indemnisation pour le préjudice moral et matériel subi» en saisissant les instances compétentes. 

En revanche, écrit " INFOS27 ", le colonel Christian Sikapa et la commissaire principale Lili Thambwe Mauwa ont été reconnus coupables de " violation de consigne " et condamnés à 17 mois de servitude pénale. Ayant déjà purgé cette peine en détention préventive, ils ont été remis en liberté immédiate. 

Situation sécuritaire. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir ce vendredi à la demande des USA pour examiner l’escalade de la violence en RDC. Selon " FORUM DES AS ", cette rencontre a été annoncée hier jeudi par le département d’État américain.

Cette initiative souligne " GEOPOLIS HEBDO ", intervient alors que les ONG multiplient les alertes. Amnesty International, rappelle le tabloïd, a dénoncé mercredi des exactions commises tant par l’AFC/M23 que par les groupes armés pro-gouvernementaux wazalendo dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.

De son côté, " LE MAXIMUM ", qui rappelle que les rebelles du M23 ont massacré 140 civils dans 14 villages du Nord-Kivu, dénonce l'extermination des hutus par ces rebelles. D'après l'hebdomadaire qui cite le rapport de l'ONG Human Right Watch, les auteurs de ces nouveaux crimes de guerre sont connus, puisque ces opérations militaires sont conduites par le 1er Bataillon de la 1ère brigade, commandé par le colonel Samuel Mushagara et le général de brigade Baudouin Ngaruye. Ce dernier, rappelle le tabloïd, faisant déjà l’objet de sanctions onusiennes pour son rôle dans les crimes de guerre commis par le M23.

Interrogée par " BBC ", et relayée sur la page officielle Facebook de son ministère, Thérèse Kayikwamba s'est dite "profondément concernée et choquée"  par les révélations de Human Right Watch, tout en soulignant que ces faits "ne sont pas un incident isolé". Selon la cheffe de la diplomatie congolaise, les violences dans cette partie du pays ont été régulièrement documentées par les Nations Unies et d’autres organisations internationales depuis plusieurs années.

Cité dans un rapport du groupe d'experts de l'ONU parmi les personnalités politiques de l'opposition ayant été en contact direct avec la rébellion de l'AFC/M23, les régimes de Kigali et de Kampala, Moïse Katumbi rapporte " ACTUALITE.CD ", a adressé une lettre de protestation au président du comité des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU. Selon Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général de Ensemble pour la République qui l'a révélé dans une correspondance adressée au VPM, ministre de l'intérieur et sécurité, Jacquemain Shabani, le président de son parti politique n'a jamais rejoint la rébellion de l'AFC/M23.

Dans le reste de l'actualité. L'AFC-M23 menace de fermer les médias à Bukavu, révèle " RADIOOKAPI.NET ". Dabs un communiqué publié hier jeudi, l'ONG Journaliste en danger exprime sa vive préoccupation face aux menaces de fermeture de certains médias à Bukavu, proférées par la rébellion de l'AFC-M23.

Terminons cette revue de presse avec " LE MAXIMUM ", qui fait des éloges à Christophe Bitasimwa, présenté comme un stratège silencieux. Loin des projecteurs de la presse, le nouveau patron de l'Inspection générale des Finances, Christophe Bitasimwa, dirige de main de maître cette prestigieuse institution. Après le départ à la retraite de son prédécesseur, Jules Alingete, Bitasimwa mène sa mission avec efficacité. 

 

 

Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)

 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 22 AOÛT 2025
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 21 AOÛT 2025

Nous ouvrons cette revue de presse avec ces chiffres qui fond froid au dos. Selon un rapport de Human Right Watch, consulté par " *LE PHARE* ", le groupe armé M23, contrôlé par le Rwanda, a exécuté sommairement plus de 140 civils, majoritairement hutus, dans au moins  14 villages et petites communautés agricoles en juillet 2025 près du parc national des Virunga, dans l’Est de la RDC.

 

 

Selon Human Rigths Watch, ajoute " *LA RÉFÉRENCE PLUS* ", entre le 10 et le 30

juillet, des combattants du M23 ont sommairement exécuté des habitants et des agriculteurs locaux, y compris des

femmes et des enfants, dans leurs villages, leurs champs et territoire de Rutshuru.

 

 

Pendant ce temps, Amnesty International, relayée par " *ACTUALITE.CD* ", a publié hier mercredi, un rapport dans lequel il revient sur les atrocités que subissent les populations civiles suite à la guerre entre les rebelles de l’AFC/M23 et les forces gouvernementales dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. L’ONG interpelle le Rwanda sur les exactions de ses troupes et demande au président Tshisekedi de s'engager pour que les wazalendo coupables des violations soient traduits en justice.  

 

 

Pendant ce temps, rapporte " *INFOS27* ", les États-Unis ont appelé à la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la RDC, afin d'examiner les atrocités commises contre les civils, y compris par les rebelles de l'AFC/M23.

 

 

En marge des travaux de la TICAD 9, la 

Première Ministre congolaise a été reçue par João Lorenzo. Selon les sources

proches du voyage contactées par " *LA PERCEE* ", les échanges entre les deux

personnalités ont porté sur les défis  sécuritaires dans la Région des Grands

Lacs, y compris la nécessité d’une action

concertée pour soutenir les processus  de  paix en cours, notamment ceux de Washington et de Doha.

 

 

De son côté " *RADIOOKAPI.NET* ", nous apprend que l'Union Africaine s'apprête à accompagner la finalisation de l'accord de Washington. C'est ce qu'a indiqué hier mercredi à Yokohama au Japon, le président de la commission de l'Afd, Mamoud Ali Youssouf, lors d'une rencontre avec la Première Ministre Judith Suminwa.

 

 

Malgré le cessez-le-feu, " *RFI.FR* ", nous apprend que des combats violents ont eu lieu hier mercredi et ces trois derniers jours entre l'armée congolaise, appuyée par les milices Wazalendo, et les rebelles de l'AFC-M23, alliés au groupe d'autodéfense Twirwaneho. 

 

 

Après la chute de Bunagana, l'heure des comptes pour les généraux congolais. Selon un document officiel consulté hier mercredi par " *LE POTENTIEL* ", ces officiers supérieurs sont entendus par l'Inspection générale des FARDC. L'objectif de cette démarche est d'analyser la gestion des opérations militaires et de déterminer les éventuelles responsabilités dans la perte successive de plusieurs localités stratégiques du Nord-Kivu et du Sud-Kivu,

tombées aux mains des rebelles du M23/AFC soutenus par le Rwanda.

 

 

Les sources militaires contactées par " *LE JOURNAL* ", indiquent que l’investigation entamée vise plusieurs responsables de la chaîne de commandement soupçonnés

de manquements avec en tête liste, l’ex - chef d’Etat major général de l’armée et le commandant de la maison militaire du chef de l’État.

 

 

Dans le reste de l'actualité. Le parti de Katumbi sous le feu des soupçons de collusion avec le M23/AFC, nous apprend " *INFOS27* ". Le parti Ensemble pour la République, jusque-là présenté comme l'un des piliers de l'opposition congolaise, se retrouve éclaboussé par les accusations explosives d'un rapport onusien liant Moïse Katumbi au M23-AFC. Convoqués au ministère de l'Intérieur, ses cadres ont rejeté ces soupçons mais sans fournir d'explications convaincantes. 

 

 

Lors de l’audition, renchérit " *LA PROSPÉRITÉ* ", les représentants  d’Ensemble pour la République ont fermement rejeté toute implication dans  ces accusations. Ils ont exprimé leur surprise face à la gravité des révélations,  affirmant n’avoir pas eu connaissance

préalable du rapport avant sa publication.

 

 

Pour les cadres du parti politique Ensemble pour la République, affirme " *FORUM DES AS* ", Moïse Katumbi est un homme de paix", Les représentants ont demandé et obtenu du VPM en charge de l'Intérieur un délai pour préparer des

éclaircissements sur le dossier.

 

 

Dans un autre chapitre. Projet de Budget 2026, Adolphe Muzito rassure les partenaires techniques et financiers sur la rigueur et la transparence. Dans le cadre du bouclage du processus d'élaboration du projet de loi de finances 2026, le VPM en charge du Budget, Adolphe Muzito, rapporte " *LE PHARE* ", a tenu hier mercredi une concertation, avec les partenaires techniques et financiers, de la RDC.

 

 

Au cours de ces échanges, explique " *LE POTENTIEL* ", Adolphe Muzito a présenté un projet de budget en hausse, avec des perspectives de recettes qui pourraient doubler d'ici 2028 par rapport à la période précédente. Il a insisté sur la volonté du gouvernement de renforcer la discipline

budgétaire, d'augmenter la mobilisation des recettes et d'orienter les dépenses vers les priorités sociales et économiques.

 

 

 *Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)* 

 *Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.*

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 21 AOÛT 2025
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 20 AOÛT 2025

L’accord final, dont le contenu a fuité dans les cercles diplomatiques, contredit frontalement, selon " LA TRANSPARENCE ", la déclaration de principes signée le 19 juillet. À la place d’un processus de paix, c’est une architecture de contrôle territorial et de légitimation militaire qui se dessine. L’exigence d’une force spéciale composée à 50 % de membres du M23/AFC ne relève pas d’un compromis sécuritaire, mais d’une tentative de verrouillage militaire des zones occupées. 

Le M23 veut partager la souveraineté avec Kinshasa, titre de son côté " CONGO NOUVEAU ". Selon le trihebdomadaire, le projet d'accord de Doha divulgué depuis lundi dernier comporte des incises hallucinantes sur la souveraineté du gouvernement congolais dans le territoire sous occupation des rebelles de l’AFC/M23.

Pour " LA PROSPÉRITÉ ", les uns voient dans cette proposition Qatarie, le décor planté de la balkanisation qui passe par la mise en place d’une force spéciale sous influence alors que les autres le voient sur autre prisme.

De son côté, " LE POTENTIEL", estime que le premier projet d'accord élaboré à Doha, censé relancer un dialogue fragile entre Kinshasa, Kigali et la rébellion du M23-AFC, n'a pas convaincu le président Félix Tshisekedi.

D'ailleurs la proposition faite la médiation n'est pas la bienvenue à Kinshasa qui juge non satisfaisant, le premier projet de cet accord. Selon " FORUM DES AS ", le Président de la République, Félix Tshisekedi, a clairement exprimé son opposition au projet d’accord récemment soumis par le Qatar, destiné à mettre fin au conflit dans l’est du pays. 

Pour sa part, " LE NOUVEL OBSERVATEUR ", accuse le Kenya, l'Ouganda et Doha de planter le décor de la balkanisation de la RDC. Le tabloïd invite les autorités congolaises à changer de fusil d´épaule dans leur lutte pour le retour de la paix définitive dans leur pays.

En tournée politique et humanitaire dans 4 pays de l’Afrique centrale et orientale, le Ministre Belge des Affaires étrangères, Maxime Prévôt, cité par " LE PHARE ", a été reçu hier mardi par le Président de la République, Félix Tshisekedi. 

À l'issue de son entretien de près de deux heures avec le chef de l'État congolais, le Ministre Belge des Affaires étrangères, Prévôt, rapporte " LA RÉFÉRENCE PLUS ", a réaffirmé l'engagement ferme de son pays, et plus largement de l'Union européenne, dans les efforts de paix menés par la RDC. 

Prévot, ajoute " AFRICANEWS ", a insisté sur l’importance d'un dialogue national pour promouvoir la paix, en plus des efforts externes, afin d’envoyer des messages internes forts en faveur de la stabilité.

Sur le plan sécuritaire, le climat délétère règne sur tous les fronts militaires dans l'est de la RDC. Dans un communiqué parvenu hier mardi à " AFRICANEWS ", les FARDC ont alerté l’opinion nationale et internationale sur les attaques perpétrées par la coalition M23-AFC contre leurs positions dans le Nord et le Sud-Kivu.

Selon ce document, consulté aussi par " LEPOUVOIRDUPEIPLE.COM ", plusieurs positions loyalistes ont été ciblées ces derniers jours. Au Nord-Kivu, la Force Navale de Musenda, installée sur le bord du lac Édouard en territoire de Lubero, a subi une attaque le 11 août 2025.

En Politique. Accusé de collusion avec Tshisekedi, Martin Fayulu n'acceptera jamais un cadeau empoisonné. A l'issue de la journée de réflexion réservée aux jeunes de son parti, Martin Fayulu, indique " LA PROSPÉRITÉ ", est sorti de sa réserve pour balayer d’un revers de la main les  accusations selon lesquelles il aurait tendu la main à Félix Tshisekedi pour  de l’argent.

UDPS : 37 ans de lutte pour un pouvoir sans héritiers, titre " LA TRANSPARENCE ", qui dénonce la division au sein du parti au pouvoir. L'UDPS, longtemps perçue comme le bastion de la résistance populaire en RDC, est aujourd’hui confrontée à une crise qui dépasse les querelles internes. La fronde menée par Eteni Longondo et les 33 secrétaires nationaux contre Augustin Kabuya révèle un malaise profond. 

Sur le plan économique, la Banque centrale a injecté 50 millions de dollars pour stabiliser le franc congolais. C'est ce qu'indique un communiqué de cette institution financière parvenu hier mardi à " OPINION-INFO.CD ". Dans ce document signé par le Gouverneur André Wameso, la BCC a exhorté la population et les opérateurs économiques à privilégier les transactions bancarisées.

Par ce geste, renchérit " L'AVENIR ", la BCC entend freiner les fluctuations du franc congolais et encourager la population ainsi que les acteurs économiques à effectuer leurs transactions de change via les circuits bancaires officiels, conformément aux normes de lutte contre le blanchiment d’argent.

Pendant ce temps, Adolphe Muzito et Doudou Fwamba ont échangé hier mardi avec les régies financières pour renforcer la mobilisation des recettes publiques. Selon " ACTU30.CD ", l’Objectif de cette réunion était d’examiner les projections des recettes dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de finances 2026.

L'Apukin annonce un sit-in à la Primature pour exiger l'application des accords de Bibwa, révèle " INFOS27 ".  Face à ce qu'elle qualifie d'inaction du gouvernement, l'Association des professeurs de l'Université de Kinshas prévoit un sit-in devant la Primature le 27 août 2025. Elle exige l'application effective des accords de Bibwa 1 et 2, portant notamment sur les salaires, les primes et les conditions de travail.

Plus que tout le reste, ce sit-in, vu des observateurs, renchérit " FORUM DES AS ", met à nu le non-respect des engagements de l’Exécutif national vis-à-vis des employés de divers secteurs.

 

Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)

 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 20 AOÛT 2025
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

REVUE DE PRESSE DU MARDI 19 AOÛT 2025

Face aux menaces qui pèsent sur l'unité nationale, Martin Fayulu a lancé un nouvel appel à la vigilance et à la mobilisation collective. Dans un message publié hier lundi sur X, consulté par " INFOS27 ", l'opposant congolais insiste sur la nécessité de surmonter les divisions pour préserver l'intégrité territoriale de la RDC.

Avec sa plateforme politique, Martin Fayulu, ajoute " ACTU7.CD ", plaide pour l’organisation d’un dialogue national inclusif afin de permettre à toutes les parties prenantes de s’impliquer dans la recherche de solutions aux crises sécuritaires et politiques qui secouent le pays.

Pendant ce temps " OURAGAN ", annonce la sortie d'un front anti-dialogue qui s'oppose au partage du pouvoir. Autour de Dieudonné Nkishi, son initiateur et leader du parti Congo positif, plusieurs citoyens s'unissent pour s'opposer à des compromis politiciens visant à se partager le pouvoir sans base démocratique réelle et en foulant aux pieds les aspirations de l'aspiration de la population.

Alors que la signature des accords de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington, puis entre Kinshasa et le M23/AFC à Doha, " LE POTENTIEL ", constate que l'Est congolais demeure en proie à une insécurité grandissante. Les engagements arrachés autour de ces deux processus semblent avoir volé en éclats, Kigali et ses alliés du M23-AFC multipliant les attaques contre les positions congolaises. 

Le Kenya, rapporte " LE POTENTIEL ", a clarifié, hier lundi, la nomination de Judy Kiaria Nkumiri au poste de consul général à Goma, alors que la ville est sous l'occupation du groupe M23. Cette clarification fait suite aux préoccupations exprimées par le gouvernement Congolais.

Le Kenya, explique " ACTUALITE.CD ", rassure que la procédure nécessitera l'autorisation du gouvernement de Kinshasa avant que le consul général n'assume ses fonctions. 

Après pressions, commente de son côté " LA PROSPÉRITÉ ", le Kenya tente tente d'arrondir les angles en calmant la tempête. La désignation d’un chef de poste consulaire, rappelle le tabloïd, requiert l’accord préalable des autorités Congolaises et la délivrance d'un exequatur par le Ministre des Affaires Etrangères de la RDC.

Dans son éditionde ce mardi, " EXCLUSIF RDC ", rappelle que Lambert Mende avait haussé le ton, pour dénoncer cette nomination. Si le parlement kenyan entérinait cette désignation, il s’agirait à ses yeux d’un acte d’hostilité extrême contre la RDC.

Kenya et Ouganda: les masques tombent, titre " FORUM DES AS ", qui clot ce dossier. Alors que les pourparlers de Doha, au Qatar, sensés ramener la paix dans l´Est de la RDC sont dans l´impasse, le Kenya et l´Ouganda, pourtant parties prenantes dans la recherche de cet objectif, viennent de dévoiler leur véritable face dans le plan machiavélique de balkanisation de la RDC.

Dans le reste de l'actualité. Maxime Prévot amorce sa tournée à Kinshasa ce mardi. Selon " FORUM DES AS ", le Ministre Belge des Affaires étrangères doit rencontrer, ce matin, le président Tshisekedi, avant de se rendre à Lubumbashi où il visitera une filiale de la société congolaise Gécamines, partenaire du groupe métallurgique belge Umicore dans le traitement du germanium, un métal critique pour les nouvelles technologies.

Poursuivons cette revue de presse avec " LA RÉFÉRENCE PLUS ", qui révèle des tensions entre des députés provinciaux et le gouverneur du Nord-Kivu autour du non-paiement des agents de la province. D'après ce journal, une vingtaine de députés provinciaux du Nord-Kivu ont adressé une lettre au gouverneur de province, le général Evariste Kakule Somo, pour dénoncer le non-paiement des agents provinciaux depuis trois mois, portant des accusations sur l'autorité provinciale qui rejette toute incrimination.

Autre chose. 36 mois impayés, les administrateurs de territoires entament une grève illimitée, nous apprend " OURAGAN ". Ils n'en peuvent plus. Sans salaire depuis trois ans, les administrateurs de 145 territoires et leurs assistants ont débuté lundi, une grève illimitée sur toute l'étendue de la République

Terminons avec les nouvelles de l'AfroBasket 2025. Selon " OURAGAN ", les Léopards jouent leur survie face au Cameroun. Après une défaite frustrante face à la Côte d'Ivoire (75-63) lors de leur troisième sortie dans le groupe A, les Léopards n'ont pas dit leur dernier mot dans cette 31e édition de l'AfroBasket. Grâce au système de qualification, les Congolais décrochent une place en barrage, où un duel intense les attend face au Cameroun ce mardi 19 août. 

 

Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)

 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

REVUE DE PRESSE DU MARDI 19 AOÛT 2025
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Compteur de visites

République Démocratique du Congo 58,3% République Démocratique du Congo
Inconnu 23,3% Inconnu
États-Unis d'Amérique 6,3% États-Unis d'Amérique

Total:

88

Pays
016665
Aujourd'hui: 8
Hier: 40
Cette semaine: 75
Semaine dernière: 176
Ce mois: 75
Total: 16.665

Download Our Mobile App

Image
Image