Constant Mutamba, rapporte " L'AVENIR ", ancien ministre de la Justice condamné à trois ans de travaux forcés et aux peines complémentaire d'inéligibilité et de non accès aux fonctions publique après consommation de sa peine.
En dehors de cette peine principale, ajoute " CONGO NOUVEAU ", la haute cour a également prononcé à son encontre une interdiction, pour 5 ans après l’exécution de sa peine, du droit de vote et d’éligibilité, l’interdiction d’accès à toute fonction publique ainsi qu'à la privation du droit à la libération conditionnelle et à la réhabilitation.
Pour " LEPOUVOIRDUPEIPLE.COM ", cette décision, rendue dans un contexte politique particulièrement tendu, risque de raviver les débats autour de la lutte contre l’impunité et de la transparence dans la gestion des fonds publics.
Le jugement rendu, précise de son côté " *LA PERCEE* ", est définitif ; Constant Mutamba ne peut pas faire appel après sa condamnation devant la Cour de cassation.
Au chapitre des réactions. Les avocats de Constant Mutamba, relayés par " LE QUOTIDIEN ", on estime que la Cour n'a dit le bon droit et surtout n'a pas aussi pris en compte d'autres éléments soulevés dans ce dossier, qui étaient liés aux petites erreurs administratives en matière de passation de marchés publics qui ne pouvaient pas jouer sensiblement en de faveur de Mutamba.
De son côté, la Nouvelle Société Civile Congolaise, citée par " *FORUM DES AS* ", estime que cette décision judiciaire envoie un signal fort dans la lutte contre la corruption et l’impunité en RDC.
Après le verdict, aucune source n'a pu dire avec certitude où se trouverait Constant Mutamba, écrit pour sa part " LA RÉFÉRENCE PLUS ". Mais au moins ce qui sûr, l'ex-ministre de la Justice s'en sort mieux dans cette affaire, avec une peine moins lourde, alors que le ministère public avait requis jusqu'à dix ans de travaux forcés, assortis d'une interdiction d'exercer toute fonction publique pendant 10 ans.
Un avis partagé avec " *LE POTENTIEL* ", qui estime que cette décision reste bien en deçà du réquisitoire du ministère public, qui avait requis dix ans de travaux forcés.
L'ancien président congolais et sénateur à vie, Joseph Kabila, a pris la parole, dans une tribune publiée par Jeune Afrique. Dans ce texte, écrit " LE POTENTIEL ", il rejette catégoriquement les poursuites judiciaires engagées contre lui par la Haute cour militaire, qu'il qualifie de " faux procès " visant à l'écarter durablement de la scène politique.
Joseph Kabila, ajoute " CONGO NOUVEAU ", exploite aussi le sujet des arrestations massives au sein des forces armées. “Au cours des quatre dernières années, près de soixante hauts gradés de l’armée et de la police nationale ont été arrêtés et détenus sans jugement”, a-t-il dénoncé, évoquant des cas de torture et de décès en prison dus au refus de soins médicaux.
Le gouvernement a réagi rapidement avec force. Selon " AFRICANEWS ", Jacquemain Shabani, VPM en charge de l’Intérieur accuse à son tour Kabila de vouloir «distraire l’opinion» avec ses nouvelles déclarations.
Pour le VPM, renchérit de son côté " FORUM DES AS ", le fait pour l’ancien Chef de l’État de réclamer à cor et à cri, un forum de paix où il envisage prendre part est une moquerie et une insulte à l’endroit des morts d’autant plus que toute personne avisée, c’est connu noir sur blanc que Joseph Kabila est le chef de guerre de la coalition AFC/M23, il a pris des armes contre la République.
L'ancien chef d'État, qui se présente en victime, est désormais décrit par le pouvoir comme l'instigateur cynique d'une guerre meurtrière dans l'Est du pays, conclut " INFOS27 ".
L'actualité, c'est aussi ce forum de paix qu'organise à partir de ce mercredi la Fondation Thabo Mbeki. Pour " LA PROSPÉRITÉ ", ce rendez-vous ressemble déjà à un pétard mouillé avant son ouverture à Johannesburg. Finalement, Martin Fayulu qui, selon le tabloïd, devait donner du contenu à ce forum, a fini par y renoncer aux derniers instants.
Catholiques et protestants déclinent l'offre de Thabo Mbeki. Dans un communiqué conjoint dont " OURAGAN.CD ", s'est procuré une copie, la CENCO et l’ECC ont confirmé leur absence à la conférence prévue du 3 au 6 septembre sur le sol sud-africain. Les deux organisations, pourtant considérées comme des acteurs centraux du dialogue congolais, estiment que cette initiative extérieure ne saurait se substituer au processus endogène déjà engagé à Kinshasa sous leur impulsion.
Pendant ce temps, " LE PHARE ", critique sévèrement la position des évêques de la CENCO en rapport avec la situation sécuritaire dans l'est du pays. Alors que les armes continuent de crépiter dans l’Est de la RDC et que le Rwanda est régulièrement désigné comme l’architecte des violences, les évêques de la CENCO préfèrent tourner leur colère vers Washington. Ils dénoncent la « paix transactionnelle » prônée par Donald Trump, mais se gardent bien de nommer Kigali,acteur majeur de la tragédie congolaise.
Poursuivons cette revue de presse avec ' LE NOUVEL OBSERVATEUR " qui se demande si le ciel est nuageux sur la RDC? A Doha, c'est le blocage. Les pourparlers entre les délégations du gouvernement et de l'AFC/M23 sont au point mort. Entre-temps, sur terrain, le cessez-le feu convenu demeure un simple slogan. Du côté de Washington où la plupart des Congolais espéraient une issue favorable à cause de l'implication personnelle du président Donald Trump, pas de fumée blanche non plus...
Pendant ce temps, le CNSA appelle à un dialogue national inclusif en RDC. Réuni en session ordinaire hier mardi à Kinshasa, le Conseil National de Suivi de l'Accord et du Processus Électoral, présidé par Joseph Olenghankoy, a réaffirmé, écrit " INFOS27 ", l'urgence d'un " véritable" dialogue national inclusif comme seule issue viable à la " crise multiforme sans précédent " que traverse la RDC.
Nous terminons avec les hommages de l'Ambassadeur Michael Sakombi qui salue la mémoire du Professeur Émérite Malembe Tamandiak, icône de l'enseignement Supérieur en RDC, décédé à Kinshasa. Selon " RDC-DIRECT.CD ", l'Ambassadeur a souligné que cette vision a permis de former plus de 15 000 professionnels, dont des journalistes, enseignants, diplomates et communicateurs présents à travers le monde.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)