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PROCES SUR LE MEURTRE DE KABASELE WAMPANGA : PEINE DE MORT REQUISE CONTRE LES CONDAMNES

Le Tribunal de grande instance de Matete a rendu son verdict, ce mardi soir, dans le procès des meurtriers de Kabasele Wampanga, cadre de l’UDPS -Union pour la démocratie et le progrès social-, parti au pouvoir en République démocratique du Congo.

 

Neuf personnes ont été condamnées à la peine de mort, tandis que deux prévenus ont été acquittés, à l’issue d’une audience en procédure de flagrance tenue à la place de l’Échangeur de Limete, au cœur de Kinshasa.

 

 

Le juge président, Romain Mukadi, a déclaré que "l’infraction de meurtre n’était pas établie en fait comme en droit" pour les prévenus Alomba Laurent et Mutombo, ordonnant leur acquittement et leur libération immédiate. En revanche, il a jugé les charges de meurtre fondées contre les neuf autres accusés, les condamnant à la peine capitale et ordonnant leur arrestation immédiate.

 

Kabasele Wampanga, militant engagé et figure locale de l’UDPS, avait été assassiné dans des circonstances tragiques, provoquant une vive émotion au sein de l’opinion publique et des cercles politiques. Son meurtre avait suscité une forte mobilisation, tant au sein de son parti que dans les instances judiciaires, en vue d’une réponse pénale exemplaire.

 

 

Le procès, mené en procédure de flagrance, visait ainsi à répondre avec célérité à un acte jugé particulièrement grave.

PROCES SUR LE MEURTRE DE KABASELE WAMPANGA : PEINE DE MORT REQUISE CONTRE LES  CONDAMNES
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ACCORD DE PAIX RDC-RWANDA : WANGSHITON CONDITIONNE SA SIGNATURE PAR LE RETRAIT DES TROUPES RWANDAISES

Les Etats-Unis promeuvent un accord qui obligerait le Rwanda à retirer ses troupes de l'est du Congo avant que les deux parties ne signent un accord de paix, selon des sources, une condition qui ne manquera pas d'irriter Kigali, qui décrit les groupes armés basés au Congo comme une menace existentielle.

L'administration du président américain Donald Trump mène des négociations pour mettre fin aux combats dans l'est du Congo et attirer des milliards de dollars d'investissements occidentaux dans la région, riche en minéraux, notamment le tantale, l'or, le cobalt, le cuivre et le lithium.

 

Massad Boulos, conseiller principal de Trump pour l'Afrique, a déclaré à Reuters en mai que Washington souhaitait qu'un accord de paix soit finalisé « dans environ deux mois », un calendrier ambitieux pour résoudre un conflit dont les racines remontent au génocide rwandais il y a plus de trois décennies.

Un projet d'accord de paix consulté par Reuters stipule qu'une condition de signature est le retrait des troupes, des armes et du matériel rwandais du Congo. L'authenticité du document, non daté, a été confirmée par quatre sources diplomatiques, qui ont affirmé qu'il avait été rédigé par des responsables américains.

 

Le projet va au-delà d'une déclaration de principes signée par les ministres des Affaires étrangères des deux pays lors d'une cérémonie à Washington en avril avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio. Ce document stipulait que les deux parties répondraient à toute préoccupation de sécurité dans le respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'autre.

 

AVANCE FOUDRE

 

Le Rwanda a envoyé entre 7 000 et 12 000 soldats dans l'est du Congo pour soutenir les rebelles du M23, ont déclaré des analystes et des diplomates à Reuters plus tôt cette année, après que le groupe rebelle a pris les deux plus grandes villes de la région lors d'une avancée éclair.

 

Le Rwanda a longtemps nié avoir fourni des armes et des troupes au M23, affirmant que ses forces agissaient en état de légitime défense contre l'armée congolaise et les miliciens hutus liés au génocide de 1994 qui a tué environ 1 million de personnes, principalement des Tutsis.

Le Rwanda n'avait pas encore répondu au projet d'accord élaboré par les États-Unis la semaine dernière, ont indiqué deux sources à Reuters. Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, a déclaré à Reuters que des experts du Congo et du Rwanda se réuniraient cette semaine à Washington pour discuter de l'accord.

 

Le Département d’État n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Un haut responsable du cabinet du président congolais Félix Tshisekedi a accusé le Rwanda de « traîner les pieds » sur le projet et a déclaré que le retrait du Rwanda était nécessaire pour que le processus de paix avance.

"Nous exigeons le retrait total des troupes rwandaises comme condition préalable à la signature de l'accord, et nous ne ferons aucun compromis", a déclaré la source.

 

POURPARLERS ORGANISÉS PAR LE QATAR

 

Le projet d'accord élaboré par les États-Unis prévoit également un « Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité » qui pourrait inclure du personnel d'observation militaire rwandais et étranger pour traiter des questions de sécurité, notamment la présence continue au Congo de milices hutues rwandaises.

Les analystes affirment que le groupe le plus souvent cité, les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, ne représente plus une menace réelle pour le Rwanda, même si le gouvernement du président Paul Kagame le décrit toujours comme une menace sérieuse.

Le projet d'accord stipule également que le Congo s'engagerait à permettre au M23 de participer à un dialogue national « sur un pied d'égalité avec les autres groupes armés non étatiques de la RDC » - une concession majeure pour Kinshasa, qui considère le M23 comme un groupe terroriste et un mandataire du Rwanda.

Le Congo est engagé dans des pourparlers directs séparés avec le M23 sur un éventuel accord visant à mettre fin au dernier cycle de combats.

Le projet d'accord stipule que le Rwanda « prendra toutes les mesures possibles pour garantir » le retrait du M23 du territoire qu'il contrôle, conformément aux termes convenus à Doha.

Une source informée de ce processus a déclaré à Reuters la semaine dernière que le Qatar avait présenté un projet de proposition aux deux délégations qui consulteraient leurs dirigeants avant de reprendre les négociations.

Un responsable rebelle a toutefois déclaré qu'il y avait eu peu de progrès vers un accord final qui verrait le M23 céder du territoire.

 

LPP/REUTERS

ACCORD DE PAIX RDC-RWANDA : WANGSHITON CONDITIONNE SA SIGNATURE PAR LE RETRAIT DES TROUPES RWANDAISES
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Rencontre Fatshi-Fayulu : ‘’ cette voix patriotique est nécessaire et nous y apporterons toute notre volonté … ‘’ (Germain Kambinga)

Le parti ‘’ Le Centre ‘’ vient de réagir à la rencontre jeudi 5 Juin 2025 du Président Félix-Antoine Tshisekedi et l’opposant Martin Fayulu au palais de la Nation dans un contexte de crise sécuritaire à l’Est et tous les aléas de la vie politique en RDC.

Pour Germain Kambinga, ‘'la rencontre entre le Président de la République, Félix Tshisekedi, et Martin Fayulu… offre une bonne base pour la constitution d’un bloc patriotique. ‘’

La voix autorisée de la formation politique ‘’ Le Centre ‘’ estime d’un ton ferme que ‘’ cette voix patriotique est nécessaire et nous y apporterons, en tant que mouvement centriste, toute notre volonté si un tel rassemblement devait se faire. ‘’

‘’ Il est donc plus qu’urgent que le président de la République convoque l’aréopage des patriotes qui s’opposent aux velléités rwandaises en RDC à travers des complices congolais, pour accompagner les institutions publiques dans cette lutte historique pour la protection de notre devenir, que nous impose l’adversité ‘’, chute-t-il.

Il sied de noter que depuis cette rencontre, plusieurs autres acteurs de la scène politique congolaise commentent l’actualité chacun en y allant de son appréhension en attendant de voir qu’est-ce qui sortira de ce nouveau chapitre de la politique congolaise.

Danny N. Yambushi

Rencontre Fatshi-Fayulu : ‘’ cette voix patriotique est nécessaire et nous y apporterons toute notre volonté … ‘’ (Germain Kambinga)
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ENSEMBLÉE NATIONALE : LE DIRECTEUR GÉNÉRAL MIGUEL KASHAL ATTENDU DEVANT L’ASSEMBLÉE NATIONALE LE MERCREDI 11 JUIN, POUR RÉPONDRE A DES ACCUSATIONS DE DÉTOURNEMENT A L'ARSP

Le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), Miguel Kashal, est convoqué devant les députés nationaux le mercredi 11 juin 2025. Il devra répondre à de graves accusations liées à un présumé détournement de fonds publics.

ENSEMBLÉE NATIONALE : LE DIRECTEUR GÉNÉRAL MIGUEL KASHAL ATTENDU DEVANT L’ASSEMBLÉE NATIONALE LE MERCREDI 11 JUIN, POUR RÉPONDRE A DES ACCUSATIONS DE DÉTOURNEMENT A L'ARSP
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Marchés pirates à Kinshasa : la récréation est finie, Daniel Bumba instruit bourgmestres et chefs de quartiers

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a intensifié sa lutte contre l'occupation illégale des espaces publics et les marchés pirates en instruisant fermement les bourgmestres et chefs de quartiers à procéder à la démolition de ces installations. Lors d'une réunion de travail tenue le mardi 3 juin 2025, il a rappelé l'urgence d'assainir la capitale congolaise dans le cadre de l'opération « Balabala eza wenze te » (les avenues ne sont pas des marchés).

Les instructions données aux autorités locales sont claires : mettre fin au désordre dans les carrefours, libérer les emprises publiques, éradiquer les garages et marchés pirates, interdire le stationnement sauvage, et lutter contre le tapage sonore nocturne et diurne. Le gouverneur a également souligné la nécessité d'une collaboration étroite entre la police, les divisions urbaines et autres services publics pour réussir cette mission.

 

En outre, Daniel Bumba a insisté sur l'importance de la mobilisation des recettes pour permettre à la ville de réaliser ses projets, notamment la construction et la réhabilitation des routes. Il a encouragé les autorités locales à intensifier les travaux et à s'impliquer pleinement dans la campagne de sensibilisation pour un retour à la norme.

Cette initiative s'inscrit dans la volonté du gouverneur de redorer l'image de Kinshasa en assainissant l'environnement urbain et en rétablissant l'ordre public.

Ngubaa Yambushi Danny

Marchés pirates à Kinshasa : la récréation est finie, Daniel Bumba instruit bourgmestres et chefs de quartiers
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KINSHASA : MISE EN PLACE D'UN COULOIR ÉCONOMIQUE POUR RÉGULER LA CIRCULATION DES CAMIONS POIDS LOURDS

Dans le but de préserver l’économie de la ville de Kinshasa et d’éviter toute forme de pénurie, les autorités provinciales ont instauré un couloir économique autorisant la circulation des camions-remorques entre 10h00 et 15h00, exclusivement sur les itinéraires suivants : Mitendi – By-pass – Boulevard Lumumba – 14ᵉ Rue (Limete) – Poids Lourds.

Entre-temps, les camions lourds (20 tonnes et plus) transportant des matériaux de construction ne pourront circuler qu’entre 22h00 et 05h00.

Par ailleurs, les livraisons légères de moins de 15 tonnes sont autorisées de 10h00 à 15h00, uniquement sur les voies secondaires.

Il est important de noter que les bétonnières, ainsi que les camions appartenant à la SEP, à la REGIDESO, à la SNEL, à l’OVD, à la PNC, aux FARDC et autres véhicules des établissements publics, services publics et entreprises publiques, sont exemptés de cette mesure.

Cette initiative vise à améliorer la fluidité du trafic et à réduire les embouteillages dans la capitale congolaise, tout en assurant la continuité des activités économiques essentielles.

Achille BOPE

KINSHASA : MISE EN PLACE D'UN COULOIR ÉCONOMIQUE POUR RÉGULER LA CIRCULATION DES CAMIONS POIDS LOURDS
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RDC : VERS UN FACE-À-FACE FAYULU-TSHISEKEDI POUR DES RÉPONSES AUX ENJEUX DE L'HEURE

Le lundi 2 juin 2025, Martin Fayulu, président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, a prononcé un discours dans lequel il a expressément demandé une rencontre avec le président Félix Tshisekedi afin de discuter des problèmes urgents auxquels le pays est confronté.

Cette initiative pourrait marquer un tournant dans le paysage politique congolais.

En réponse, Tina Salama, porte-parole de la présidence, a déclaré que le Président de la République salue le patriotisme et l'engagement de Monsieur Martin Fayulu en faveur de la cohésion nationale, et se dit prêt à le rencontrer afin d’unir les efforts pour préserver la République face aux menaces pesant sur ses institutions et son intégrité territoriale.
Cette déclaration laisse entendre qu'une rencontre pourrait être envisagée si les modalités sont appropriées.

Par ailleurs, Martin Fayulu a également lancé un appel pressant à l'ancien président Joseph Kabila, lui demandant de quitter Goma, une ville actuellement sous tension et occupé par la complicité des forces ennemis.
Cet appel vise probablement à apaiser la situation sécuritaire et politique dans la région.

Achille BOPE

RDC : VERS UN FACE-À-FACE FAYULU-TSHISEKEDI POUR DES RÉPONSES AUX ENJEUX DE L'HEURE
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ÈRE DE L'IA EN RDC : THIERRY MONSENEPWO ALERTE SUR LE DANGER DES DEEPFAKES

"Deepfakes, vidéos truquées"

 

 

Ci-dessous son adresse le vendredi 29 Mai 2025 devant la plénière du CSAC.

 

Monsieur le Président du CSAC,

Honorables membres du Bureau,

Distingués membres de l’Auguste Plénière,

Mesdames et Messieurs,

 

C’est avec gravité, mais aussi avec un profond sentiment de devoir républicain, que je me tiens devant vous aujourd’hui, pour aborder une question cruciale pour l’avenir de notre souveraineté médiatique et, par ricochet, pour la paix civile et l’intégrité institutionnelle de la République Démocratique du Congo.

 

Je parle ici de la montée fulgurante des contenus générés par l’intelligence artificielle, et plus précisément de l’usage insidieux des deepfakes — ces vidéos hyperréalistes, entièrement fabriquées, capables de faire dire ou faire n’importe quoi à n’importe qui, avec un degré de crédibilité terrifiant.

 

Nous sommes à l’orée d’une guerre qui ne dit pas son nom — une guerre cognitive, une guerre de la perception, une guerre de la confusion. Et cette guerre est déjà là.

 

📍 Contexte général : l’intelligence artificielle, nouveau champ de bataille informationnel

 

Depuis quelques mois, les alertes se multiplient. Des vidéos surgissent sur nos plateformes, montrant prétendument des autorités congolaises dans des attitudes, des propos ou des contextes qu’elles n’ont jamais exprimés ni vécus. La voix est parfaite. Le visage, identique. Le ton, maîtrisé. Mais tout est faux.

 

Ces contenus sont fabriqués à l’aide d’outils d’IA comme voice cloning, text-to-video, ou deep video synthesis. Des technologies jadis réservées aux laboratoires militaires ou aux studios hollywoodiens, mais qui sont désormais à la portée de n’importe quel individu connecté, avec quelques dollars et un compte sur une plateforme d’IA.

 

Nous assistons à l’effondrement de l’évidence, au renversement de l’axiome fondamental de la communication : « Ce que je vois est vrai ». Or, dans une société fragile, traversée par des tensions politiques, ethniques et géopolitiques, ce renversement peut être fatal.

 

🧠 Exemples d’usages malveillants à l’échelle mondiale

 1. Ukraine – Russie : en 2022, un deepfake du président Zelensky l’appelant à la reddition a brièvement circulé, semant le doute en pleine guerre.

 2. États-Unis : en 2024, une voix clonée de Joe Biden appelant des électeurs afro-américains à s’abstenir a failli faire basculer des États clés.

 3. Burkina Faso : un deepfake d’un ministre appelant à l’insurrection a circulé sur TikTok, attisant les tensions sécuritaires.

 

Tous ces cas démontrent la même chose : l’arme deepfake est asymétrique, virale et difficilement traçable. Elle ne tue pas par balle, mais par perception. Elle ne bombarde pas les villes, elle implose les vérités.

 

⚠️ Risque spécifique pour la RDC

 

Notre pays est une cible idéale pour ce type d’opérations :

 1. Contexte géopolitique explosif : une fausse vidéo d’un chef d’État ou d’un militaire peut suffire à provoquer une escalade, une mutinerie ou une perte de confiance interne.

 2. Population jeune, très connectée, peu formée à la vérification des sources.

 3. Absence de mécanismes institutionnalisés de détection, d’alerte et de démystification rapide des contenus synthétiques.

 

🎯 Le rôle du CSAC : être le bouclier informationnel de la République

 

Monsieur le Président,

Chers membres,

 

Le CSAC est plus que jamais la vigie de la vérité publique, le gardien de la santé mentale collective, le dernier rempart contre le chaos numérique. Face à ce danger, il faut non seulement réagir — il faut anticiper. Il faut innover. Il faut poser des fondations durables.

 

✅ Propositions stratégiques à l’attention du CSAC

 

1. Création d’un Pôle national de veille IA – “Vérité Numérique RDC”

 • Veille proactive sur les réseaux sociaux (TikTok, Facebook, WhatsApp, X, Telegram).

 • Détection automatisée des incohérences audio-visuelles.

 • Analyse des métadonnées, horodatages, signatures vocales.

 

Outils recommandés :

 • Deepware Scanner, Hive Moderation, Amber Video Forensics, Respeecher Analyzer.

 

2. Acquisition d’une infrastructure technique de contre-analyse

 • Stations de travail hautes performances (GPU NVIDIA RTX 4090).

 • Écrans de surveillance multicanaux.

 • Serveur sécurisé de stockage IA (capacité 50 To évolutifs).

 • Logiciels d’automatisation des analyses multicritères.

 

3. Cadre réglementaire modernisé et agile

 • Proposition d’une décision de votre auguste pleniere sur la traçabilité des contenus synthétiques.

 • Obligation légale de signaler tout contenu modifié ou généré par IA dans les médias agréés.

 • Création d’un label “Média Authentique” pour les producteurs conformes.

 

4. Plan national de renforcement des capacités

 • Formation trimestrielle des équipes du CSAC.

 • Partenariat avec l’UNESCO, l’UIT, l’OIF et les grands pôles de cybersécurité africains (Maroc et l’ Afrique du Sud).

 • Élaboration d’un curriculum IA et éthique médiatique pour les écoles de journalisme.

 

5. Campagne de sensibilisation multisectorielle

 • Spots TV/Radio : “Une image peut mentir. La vérité ne se devine pas, elle se vérifie.”

 • Affiches dans les universités, lieux de culte, cybercafés.

 • Capsules virales co-construites avec les influenceurs et TikTokeurs patriotes.

 

🏛 Conclusion : défendre la République dans le cyberespace

 

Monsieur le Président,

Honorables membres,

 

À l’heure où les nations ne se conquièrent plus uniquement par les armes, mais par les récits qu’on fabrique autour d’elles, notre devoir est de faire de la vérité un patrimoine protégé.

 

La République Démocratique du Congo est un géant encore debout. Mais pour qu’elle reste debout, il faut que son peuple puisse encore discerner le vrai du faux, la réalité de la manipulation, le visage de ses dirigeants de leurs avatars contrefaits.

 

Le CSAC est la tour de guet de la République dans ce champ de bataille numérique. Il est temps de l’armer, de l’élever, de le renforcer. C’est une question de survie nationale.

 

Je me tiens à votre disposition pour accompagner, soutenir et porter toute initiative allant dans ce sens, au nom de la vérité, de la République, et de notre sécurité collective.

 

Respectueusement soumis à votre haute attention,

 

Jean Thierry MONSENEPWO

Ambassadeur de la Cellule Présidentielle de Changement de Mentalité

Militant de la vérité dans l’espace public congolais

 

Le pouvoir du peuple

ÈRE DE L'IA EN RDC : THIERRY MONSENEPWO ALERTE SUR LE DANGER DES DEEPFAKES
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Urgent! Affaire Prison de Kisangani : l’Assemblée Nationale saisie pour la levée des immunités de Constant Mutamba

Le procureur près la Cour de cassation a saisi l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo (RDC) pour demander la levée des immunités parlementaires de Constant Mutamba, ministre de la Justice et Garde des Sceaux. Cette démarche intervient dans le cadre d'une enquête sur un présumé détournement de 39 millions de dollars américains destinés à la construction d'une prison à Kisangani, dans la province de la Tshopo.

Contexte 

Le projet de construction de la prison à Kisangani a été lancé dans le but de désengorger les établissements pénitentiaires existants, notamment la prison centrale de Makala à Kinshasa, qui souffre d'une surpopulation carcérale chronique. Cependant, des soupçons de détournement de fonds alloués à ce projet ont émergé, mettant en lumière des irrégularités dans la gestion des finances publiques.

En août 2024, lors d'une visite à Kisangani, le ministre Constant Mutamba a suspendu la directrice de la prison centrale de la ville pour détournement de fonds et de biens destinés aux prisonniers. Cette décision faisait suite à des constatations sur les conditions de détention inhumaines et les détournements présumés au sein de l'administration pénitentiaire locale .

Dans le cadre de sa politique de lutte contre la corruption, le ministre Mutamba a également ordonné l'ouverture d'une enquête judiciaire concernant un autre détournement de 5 millions de dollars américains destinés à la construction d'une nouvelle prison à Kinshasa. Cette initiative a conduit à l'arrestation de Bernard Takaishe, ancien vice-ministre de la Justice, pour son implication présumée dans ce détournement.

Réactions et perspectives

La saisine de l'Assemblée nationale pour la levée des immunités de Constant Mutamba marque une étape significative dans la lutte contre la corruption en RDC. Cette démarche témoigne de la volonté des autorités judiciaires de poursuivre les enquêtes sans entrave, quel que soit le statut des personnes impliquées.

Des organisations de la société civile, telles que l'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ), ont salué cette initiative, soulignant l'importance de garantir l'indépendance de la justice et de lutter efficacement contre les pratiques corruptrices .

Si les immunités parlementaires de Constant Mutamba sont levées, il pourrait faire face à des poursuites judiciaires pour sa gestion du projet de construction de la prison à Kisangani. Cette affaire pourrait également avoir des répercussions sur d'autres dossiers de détournement de fonds publics en cours d'enquête en RDC.

Perspective

La saisine de l'Assemblée nationale pour la levée des immunités de Constant Mutamba illustre un tournant dans la lutte contre la corruption en RDC. Elle envoie un message fort sur la nécessité de rendre des comptes et de renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques. Il reste à voir si cette démarche aboutira à des poursuites effectives et à des sanctions appropriées.

Urgent! Affaire Prison de Kisangani : l’Assemblée Nationale saisie pour la levée des immunités de Constant Mutamba
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PROCES BUKANGA-LONZO: L'ARRET DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE ATTENDU CE 20 MAI

La Cour constitutionnelle doit rendre ce lundi 20 mai son arrêt très attendu dans le cadre du procès emblématique du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Lors de l’audience du mercredi 23 avril, le procureur général a requis 10 ans de travaux forcés et de servitude pénale contre l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, assortis de 10 ans d’inéligibilité.

 

Deux autres coaccusés sont également visés : Déogratias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale, pour qui une peine de 5 ans d’inéligibilité a été demandée, ainsi que Christo Grobler Stephanus, homme d’affaires sud-africain, pour lequel le ministère public a requis l’expulsion définitive du territoire congolais.

 

Ce verdict est attendu avec attention, tant pour ses implications judiciaires que politiques.

 

LK

PROCES BUKANGA-LONZO: L'ARRET DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE ATTENDU CE 20 MAI
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