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SURVOL DE L’HISTOIRE DU PEUPLE LUBA-KASAI

(Extrait de l’ouvrage de Jonas Mualaba Citala intitulé La Nouvelle Ethique Mondiale face à l’Ethique Chrétienne et la Tradition Sapientiale Luba Kasaï, pp 38-43, préparés par Reach Publishers, KwaZulu Natal, RSA, et publié en ligne par Amazon).

Des sources dignes de foi, les traditions sur les origines du peuple luba-kasaï restent embrouillées et difficiles à évaluer.1 Pour sa part, Muya Bialushiku tranche sans ambages: « L’origine des Baluba demeure inconnue ».2 Qu’à cela ne tienne, différents auteurs s’accordent pour affirmer que ce peuple descend de la lignée des immigrés ayant quitté, vers la fin du XVIIème siècle, la région du lac Kisale au village de Kabongo dans l’actuel Katanga.L’histoire a retenu trois vagues de migrations des Luba du Kasaï de l’est à l’ouest. A en croire Joseph Van Keerberghen, la première vague de migrations se passa sans doute vers les années 1650.3 De cette première vague de migrations, l’on retient deux pénétrations : une première pénétration, vers 1650, partit du nord-est au Katanga et s’avança jusqu’au Lac Munkamba et les sources de Muanzangoma au Kasaï. Une seconde pénétration, qui partit du sud-est au Katanga toujours vers l’ouest, aurait 

amené dans la vallée de la Lulua une partie des Luba qu’on appelle Bena Lulua.

La deuxième vague des migrations qui eût lieu autour des années 1700 « semble avoir été constituée par un groupe qui s’est avancé vers l’actuel Dimbelenge et s’y est fixé, tout en bousculant les autochtones de la région vers le nord. Ces derniers, on les appellera plus tard les Babindi ba Nkusu et les Bakua Mputu, tandis que les nouveaux venus (Baluba) seront appelés Bakua Luntu… La dernière vague à émigrer, sans doute au début du XVIIIème siècle, était constituée par ceux (des Baluba) qui se sont fixés dans la région entre les rivières Lubilanji à l’est et la (grande) Lubi à l’ouest. Ce sont ceux qu’on appelle maintenant communément les Baluba Lubilanji (ou dans certains milieux Bena Mbuji-Mayi) ».

Il sied de souligner qu’il n’existe qu’un seul peuple Luba-Kasaï dont les descendants sont les Bakua Luntu, les Bena Lulua et les Baluba Lubilanji. Leur ancêtre commun est Kalala Ilunga Mbidi (ou Mbili, appelé aussi Kankenda).

Joseph Van Keerberghen informe que les émigrations des Luba vers l’ère géographique qu’ils occupent actuellement « ont duré des années et des années. Pendant longtemps il y a eu des gens qui partaient ku mukuna (en amont, c’est-à-dire à l’est) et venait se fixer quelque part à l’ouest »... Il ajoute que si on interroge ce peuple, ils (les Bena Lulua, les Bakua Luntu et les Baluba Lubilanji) donnent toujours des réponses identiques. Cela le conduit à la conclusion suivante:

Les Baluba connaissent parfaitement leurs ancêtres patriarcaux des dernières 4 ou 5 générations ; ils parviennent à situer les villages de chacun de ces ancêtres dans les environs quasi immédiats de leur emplacement actuel, mais généralement un peu plus vers l’est. Si l’on insiste pour remonter plus haut, ils ne savent plus…Finalement, ils se rappellent quelques expressions qui indiquent que leurs ancêtres viennent de ku Nsanga-a-Lubangu ( du côtés de chêne à entaille) ou ku mukuna (en amont, pour signifier à l’est) ou ku miabi ( là où se trouvent des arbres-fétiches à écorce blanche), ou ku mpata ya makasa minyi (des plaines à pieds/populations intenses)…L’explication de ces expressions nous menerait trop loin, mais leur interprétation nous indique que les ancêtres (Luba –Kasaî) sont venus du côté de l’est. Si l’on insiste encore, on entendra des noms d’une généalogie finissant toujours par.. Mutombo wa Nkole (Mutombo fils de Nkole), Nkole wa Bende (Nkole fils de Bende), Bende wa Mulopo wakafuka bantu bonso (Bende fils de Mulopo, l’Etre Suprême qui a créé tous les hommes). 

De ce qui précède, l’on retiendra que tout muluba mujalame (c’est-à-dire conscient de l’être) reconnait avec fierté qu’il est descendant des immigrés venus de Nsanga-a-Lubangu (chêne aux entailles, situé différemment ou simplement pas du tout situé) au Katanga, et que son ancêtre fut Kalala wa Ilunga Mbidi (fils d’Ilunga Mbidi Kankenda et de Bulanda ; Bulanda sœur de Nkongolu Muamba ou Muanza, premier empereur Luba). En outre, il doit être conscient des liens de consanguinité avec les autres Luba appelés du Katanga ou simplement les Baluba-Kat dont les arrières grands-parents restèrent, eux, au Katanga au moment où leurs frères identifiés de Baluba du Kasaï (ou Baluba tout court) quittèrent en raison de : 1) lukota(tshiyola/nzala (la famine) et 2) mvita ya bana ba muntu (les guerres fratricides).

A ce sujet, Muena Kapangi wa Lukunyi7 note que la tribu Baluba Shankadi ou Baluba ba Lole que les sujets de Kasongo Nyembo et Kabongo forment au Katanga tire directement son origine d’Ilunga Mbidi, d’où le dicton populaire « nansha biamana mikuna mbintu bia Ilunga », c’est-à-dire qu’ils aient occupé différentes collines, ils sont tous enfants d’Ilunga Mbidi.

Au sujet d’Ilunga Mbidi, Katanga Tshitenge 8 écrit ce qui suit :

Le premier nom connu dans la généalogie Luba Kasaï serait, Kazadi, Ce dernier eut pour fils Ilunga, celui-ci engendra trois enfants : un garçon du nom de Nkongolo et deux filles nommées Bulanda et Keta. La première, en union avec un homme du côté de Tanganyika, donna naissance à un enfant appélé Ilunga Mbidi.(ou Mbili), nom qui rappelle celui de son père. Il nous semble que Ilunga Mbidi soit l’ancêtre de Baluba. Quand on le loue dans les chansons on dit : ‘ Ilunga Mbidi Nkola wa Baluba, Kamona bintu kabinyanga’ (Ilunga Mbidi, l’ainé de Baluba, qui ramasse des biens et les distribue avec tout le monde).

C’est à Ilunga Mbidi qu’on rattache le nom de Baluba.

De son côté, Bansunga N’soni.remonte l’histoire des Luba à Kahatua, fils de Kazadi. Kahatua (ou Katahua dans certaines littératures) serait venu de loin au delà de Lomami pour s’installer, avec ses deux femmes, sur les bords du lac Kisale. Ndaya, l’une des femmes de Kahatua, lui enfanta un fils et deux filles ; elle donna le nom de Nkongolo Muanza ou Muanza Nkongolo (Arc-en-ciel) à son enfant parce que, d’après un voyant consulté, ce dernier était voué aux génies. Ses deux filles s’appelaient Bulanda et Keta.

Bulanda devint femme d’un grand chasseur et grand chef nommé Ilunga Mbidi. Ce chef venu de l’est à Tanganika laissa Bulanda enceinte et rentra dans son pays. Cette dernière enfanta un fils à qui elle donna le nom de Kalala (wa) Ilunga Mbidi. Kalala «était extrêmement intelligent, très élégant et robuste, note Basunga Nsoni ». Devenu grand et vigoureux, cet enfant manifesta ses ambitions du pouvoir : il captura et tua plusieurs parents proches de son oncle Nkongolo. Ce dernier résolut alors d’éliminer ce neveu envieux de son trône royal.

Pour cela, raconte Bansunga, il fut creuser un puits dans lequel il mit des lances, des flèches… et le fit couvrir avec un peu d’herbes et de la terre de telle façon que si un homme passait qu’il soit précipité dedans. Il fit mettre une natte au dessus et, tout autour il construit une cabane, comme on fait exactement le lieu d’intronisation. Il voulait y précipiter son neveu Kalala. Il l’appela et lui fit part de son intention de l’initier au pouvoir et de le frotter de l’huile royale. Kalala accepta.

Le lendemain, lors des manifestations rituelles, le prince Kalala découvrit le piège de l’empereur son oncle grâce au langage tambourineur émis avec habileté par le joueur de tam-tam : Mukalenga Kalala wa Ilunga, watua utshintshika, panshi padi buena nkala (Prince Kalala, fils de Ilunga, danse et fais attention, sous tes pieds le danger t’attend). Ainsi Kalala, en effectuant la danse cérémoniale de guerre, au lieu d’entrer dans la cabane d’intronisation et de s’asseoir comme prévu, donna un coup de machette dans la natte et découvrit le trou dans lequel il devait tomber. Il quitta son oncle Nkongolo, passa la rivière Lualaba et s’enfuit chez son père Ilunga Mbidi Kiluwe en instruisant les pagayeurs de retirer toutes les pirogues et surtout de ne laisser traverser personne, en particulier un homme « brun ».

Nkongolo poursuivit son neveu Kalala, mais ne put traverser le Lualaba faute de pirogue. Ses tentatives d’une réconciliation (de façade) avec ce dernier échouèrent aussi. De son côté, Kalala alerta son père et, avec lui, il organisa une armée redoutable et vint attaquer l’empereur Nkongolo. Ce dernier s’enfuit, avec ses hommes, sur les monts Mita. Kalala le poursuivit et le décapita là-bas. Il prit alors le pouvoir et devint « Mulopwe », c’est-à-dire le chef de sang sacré, celui de son oncle : l’empereur Nkongolo.9

Pour sa part, Muena Kapangi wa Lukunyi. note que les Luba descendent tous d’un ancêtre commun appelé Kole ou Nkole. L’origine de ce dernier et sa postérité n’a jamais fait l’objet d’une histoire écrite, souligne-t-il, mais cet ancêtre réputé n’est connu que par la tradition orale transmise de génération en génération. Il ajoute que des versions invraisemblables traduisent l’origine de Kole/Nkole ; certains disent queNkole est fils de Bende (Autrui), Bende fils de Dieu lui-même. D’autres attestent que Nkole est fils de Bayembi, d’autres encore de Bamoyo (Ceux qui ont la vie en eux), Bamoyo fils de Mupemba, qui l’est de Nkol’a Tshilonda, etc. Quelques-uns prétendent que Nkol’a Tshilonda est fils de Ntambwe Tshimungu Nyama (ou Bamulambula), fils de Bende, fils de Kalunga (qui allonge). Kalunga serait du nombre des gens qui participèrent à la construction de la Tour de Babel et que l’on appelle Bakwa Kalunga Bakalunga Diulu c’est-à-dire les allongeurs des cieux. Il y en a qui disent que Nkole est fils de Kabeya, fils de Nkongolo Muena Bantu. Et, certains étrangers considèrent Nkole comme un personnage mythologique (sic). Nkole est un personnage ayant existé physiquement, souligne Muena Kapangi wa Lukunyi. Qu’on le veuille ou non, écrit-il, les Bena Lulua, les Luba de MbujiMayi, les Songye, les Bakwa Niambi les Bena Kanioka et les Bakwa Luntu sont tous enfants d’un seul homme : (N)Kole ». Il serait prétentieux et même arrogant si nous pensons avoir tout glané et tout écrit sur l’histoire des Luba. A ce stade, nous faisons remarquer que différentes historiographies de ce peuple s’embrassent quand bien même elles ne commencent pas par le même ancêtre. Cela étant, nous pouvons à présent contempler la carte géographique de ce peuple.

 

 

LE POUVOIR DU PEUPLE 

SURVOL DE L’HISTOIRE DU PEUPLE LUBA-KASAI
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MUSIQUE : FALLY DEVIENT LE PREMIER ARTISTE MUSICIEN CONGOLAIS A SE PRODUIRE EN CONCERT SOLO À DUBAI.

Le samedi 9 août 2025, Fally Ipupa a marqué l'histoire en devenant le premier artiste congolais à se produire en solo à Dubaï, devant plus de 6 000 spectateurs. Ce concert, organisé dans une salle prestigieuse de la ville, a été salué comme un événement historique pour la musique africaine.

Fally Ipupa, surnommé "El Professor", est reconnu pour sa capacité à fusionner la rumba congolaise avec des sonorités modernes, ce qui lui a permis de conquérir des scènes internationales telles que l'Olympia de Paris, l'Accor Arena et Paris La Défense Arena. Sa performance à Dubaï témoigne de l'attrait croissant de la musique congolaise sur la scène mondiale.

Ce concert à Dubaï n'est pas seulement une réussite personnelle pour Fally Ipupa, mais aussi une avancée significative pour la représentation de la musique africaine dans des lieux prestigieux à travers le monde. Il ouvre la voie à d'autres artistes africains pour se produire sur des scènes internationales et promouvoir la richesse culturelle du continent.

Avec cette performance, Fally Ipupa continue toujours d'inspirer tout une génération à viser l'excellence sur la scène mondiale.

 

Ernest Kandala

MUSIQUE : FALLY DEVIENT LE PREMIER ARTISTE MUSICIEN CONGOLAIS A SE PRODUIRE EN CONCERT SOLO À DUBAI.
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RUTSHURU: CRIMES CONTRE L'HUMANITE SIGNES M23: 300 CIVILES MASSACRES( RAPPORT)

Plus de 300 civils massacrés à Rutshuru (Nord-Kivu)

Les victimes, dont des femmes et des enfants, ont été exécutées sommairement

Le gouvernement congolais dénonce une violation du cessez-le-feu de Doha

Il réaffirme sa détermination à faire toute la lumière sur ces crimes. 

Il dénonce la violation flagrante des accords de Doha et de Washington, signés respectivement avec le M23/AFC et le Rwanda.

Face à cette tragédie, le gouvernement appelle à l’activation immédiate d’une commission d’enquête internationale

Dans un communiqué, le gouvernement insiste : aucune paix durable ne peut se construire sur l’impunité. 

« La protection des vies humaines reste non négociable »

 

Le pouvoir/BBS

RUTSHURU: CRIMES CONTRE L'HUMANITE SIGNES M23: 300 CIVILES MASSACRES( RAPPORT)
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BUNIA : VERS UN AÉROPORT INTERNATIONAL AUX NORMES MODERNES

La ville de Bunia, sera bientôt bénéficiaire, d'un aéroport moderne répondant aux normes internationales, les travaux pour sa construction évalués à environ 60% à ces jours.

Cette infrastructure Aéroportuaire va ouvrirl a voie à de nouvelles connexions aériennes, commerciales, humanitaires, et autres. 

Des avancées majeures pour une province longtemps enclavée.

 

 Ruth Mango

BUNIA : VERS UN AÉROPORT INTERNATIONAL AUX NORMES MODERNES
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DÉCÈS DE BLANCHE KANDOLO, DÉFUNTE ÉPOUSE DE MARCELO TUNASI. LA TERRE TREMBLE ENCORE

Un an après, sa famille paternelle s’interroge toujours. Elle dit garder de sérieux doutes sur les circonstances de sa mort.

Dans un communiqué, la famille explique avoir gardé le silence jusqu’ici, le temps de « réunir des éléments » qui l’amènent à « émettre un doute sérieux sur les circonstances réelles » du décès.

Elle affirme avoir appris la nouvelle sur Internet, « comme les communs des mortels », et dénonce un rapatriement précipité du corps ainsi qu’une « volonté manifeste de dissimuler la vérité », illustrée, selon elle, par le refus catégorique de lui permettre d’examiner la dépouille.

La famille critique également des funérailles expédiées et un manque de transparence dans la chronologie des faits. 

Elle évoque un « changement d’identité vers un récit » qui ne la convainc pas, et dit rejeter la version officielle, qu’elle juge « lapidaire », notamment en raison de la conclusion mentionnant une « cause indéterminée ».

Elle annonce se réserver le droit d’entamer des actions de clarification et envisage de saisir les instances compétentes pour que toute la lumière soit faite.

Par ailleurs, elle rejette les déclarations de Marcello, les qualifiant de « contradictoires et mensongères » par rapport à ses premières affirmations « lors de la période de deuil ». 

Elle déplore aussi ses propos récents « quant à la suite des événements » et les débats autour du patrimoine.

Une réunion des responsables familiaux est annoncée incessamment pour fournir davantage d’explications.

 

LPV/BBS

DÉCÈS DE BLANCHE KANDOLO, DÉFUNTE ÉPOUSE DE MARCELO TUNASI. LA TERRE TREMBLE ENCORE
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KONGO CENTRAL: DÉCÈS TRAGIQUE DU GÉNÉRAL BERTIN YAHWEH SUMANDA

Un drame s’est produit ce dimanche sur la Route Nationale n°1 à Kimpese, dans le territoire de Songololo. Le commissaire divisionnaire Bertin Yahweh Sumanda, chef de la Police provinciale du Kongo-Central, a tragiquement perdu la vie dans un accident de circulation alors qu’il était en mission.

Selon la Police provinciale, le véhicule de service du haut responsable a violemment percuté un camion poids lourd stationné à l’entrée de l’hôpital IME Kimpese. L’accident s’est révélé fatal pour le commissaire, dont le décès a été constaté sur place.

Plusieurs membres de son escorte ainsi que son chauffeur ont été grièvement blessés. Ils reçoivent actuellement des soins intensifs à l’hôpital IME, où le corps du commissaire repose désormais à la morgue.

Entrée en fonction en Mai dernier, le général Bertin a succédé au général Israël Kantu.

 

LK

KONGO CENTRAL: DÉCÈS TRAGIQUE DU GÉNÉRAL BERTIN YAHWEH SUMANDA
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BILAN ACTUALISÉ DE L'ÉTAT DU TRANSPORT ROUTIER À KINSHASA (JUILLET 2025)

Réseau routier et infrastructure

Près de 80 % des routes urbaines de Kinshasa ne sont pas asphaltées, souvent dégradées et traversées par de nombreux nids‑de‑poule .

Seules quelques liaisons, comme Kinshasa – Matadi ou Kinshasa – Kikwit, disposent d’asphaltage continu .

Des projets de réhabilitation sont en cours, comme ceux initiés par le Plan Directeur des Transports Urbains de Kinshasa (PDTK) : l’avenue de l’Université a bénéficié d’un revêtement en béton armé avec drainage amélioré, financé en partie par JICA, mais les progrès restent limités à certains axes .

La Route nationale 1 (RN1), qui traverse la ville (Boulevard Lumumba), est globalement en mauvais état hors sections urbaines asphaltées, même après des financements de la Banque africaine de développement .

Circulation, trafic, réglementations

Depuis le 21 mai 2025, les camions de plus de 20 tonnes sont interdits de circulation en journée à Kinshasa (entre 22h et 5h), pour réduire les embouteillages .

Malgré cette mesure, les bouchons persistent : les artères telles que Boulevard Lumumba souffrent de congestion chronique, notamment en heure de pointe .

Le rond‑point Ngaba souffre d’une mauvaise gestion de circulation : mélange de taxis‑bus et camions, routes en terre, déchets bloquant les voies, explosion d’un camion‑citerne en août 2023 ont aggravé la situation .

Saisonnalité et mobilités alternatives

La saison des pluies rend certaines routes impraticables, en particulier celles non asphaltées, nécessitant parfois des véhicules tout‑terrain .

Le transport en commun informel (taxis‑bus dits "motos‑bus", mini‑bus) est largement utilisé mais non régulé et peu fiable, avec des véhicules souvent surchargés et en mauvais état .

Recommandations pour circuler

Privilégier les itinéraires asphaltés comme Boulevard Lumumba ou liaison vers Matadi/Kikwit.

Prévoir un temps de trajet majoré aux heures de pointe en raison des embouteillages persistants.

Éviter de voyager de nuit surtout en dehors de la fenêtre autorisée pour les poids‑lourds.

En saison des pluies, ne pas emprunter des routes secondaires non revêtues sans véhicule adapté.

Réformes et perspectives

Adoption récente (avril 2025) de décrets pour la vidéo‑verbalisation des infractions routières et la mise en fourrière des véhicules en infraction, dans le but d’améliorer l’ordre et la sécurité routière à Kinshasa .

Le gouvernement donne priorité aux transporteurs congolais pour au moins 50 % des marchandises exportées, pour relancer le secteur et favoriser l’emploi local .

En résumé :

Situation actuelle

Réseau routier majoritairement non asphalté, dégradé, nids‑de‑poule, trafic, embouteillages fréquents, restrictions de poids‑lourds.

Saisonnalité : Routes souvent impraticables en période de pluie, transports publics Informels, peu fiables.

 

LE POUVOIR DU PEUPLE 

BILAN ACTUALISÉ DE L'ÉTAT DU TRANSPORT ROUTIER À KINSHASA (JUILLET 2025)
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COMMERCE EXTERIEUR: LA FIKIN OUVRE SES PORTES LE 02 AOUT 2025

Cette 47ᵉ édition est organisée sous le thème « Foire de la paix et de l’unité nationale pour la stabilité des échanges commerciaux ».

Elle marque le retour de la RDC dans l’Union des foires internationales et relance sa diplomatie économique, entre 2 et 5 millions de visiteurs sont attendus, soit le double de l’année passée.

Julien Paluku a effectué une visite du site, accompagné du PCA Kennedy Katasi, du DG Didier Kabampele, et des experts de son ministère. 

Le ministre du Commerce extérieur a visité les pavillons en aménagement, les espaces culturels et gastronomiques ainsi que le podium où Werrason se produira.

Il a annoncé la mise à disposition de terrains dans plusieurs provinces pour organiser des mini-foires régionales.

 

LPV/ BBS

COMMERCE EXTERIEUR: LA FIKIN OUVRE SES PORTES LE 02 AOUT 2025
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KINSHASA : FERMETURE DE L'AVENUE BY-PASS PENDANT TROIS SEMAINES POUR RÉHABILITATION 

Le gouvernement provincial de Kinshasa annonce la fermeture temporaire de l’avenue By-Pass, au niveau de la place Sous-Région, à partir de ce mardi 29 juillet 2025. Cette décision s’inscrit dans le cadre des travaux de modernisation de la voirie urbaine engagés par le ministère provincial des Infrastructures et Travaux publics.

La coupure de cette artère stratégique durera trois semaines, le temps nécessaire à la réalisation des travaux.

Pour assurer la fluidité de la circulation, les autorités ont défini plusieurs voies de déviation :

- Déviation n°1 : Avenue Elengesa vers Avenue Kasa-Vubu;

- Déviation n°2 : Avenue de l’Université;

- Déviation n°3 : Boucle Sefu (Lemba Terminus – Lemba Super);

- Déviation n°4 : Itinéraire Kiyimbi → Marché Matete vers  sortie Banunu.

Des panneaux de signalisation ont été installés le long des itinéraires pour orienter les automobilistes. La Police de Circulation Routière est également déployée sur les différents axes afin d’encadrer le trafic et sécuriser la zone en travaux.

Le ministère provincial présente ses excuses pour les désagréments occasionnés et appelle la population à faire preuve de compréhension. Il exhorte également les autorités locales, civiles et militaires, ainsi que la PNC, à prendre toutes les dispositions utiles pour garantir le bon déroulement des opérations.

 

A. BOPE 

KINSHASA : FERMETURE DE L'AVENUE BY-PASS PENDANT TROIS SEMAINES POUR RÉHABILITATION 
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LE PROJET DU NOUVEL AÉROPORT INTERNATIONAL DE NDJILI SUR LES RAILS, LIVRAISON ATTENDUE EN 2028

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a reçu ce vendredi 18 juillet en audience le Vice-Premier Ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba Gombo, accompagné d’une délégation de la firme INFRAROSE, pour une séance de travail axée sur le projet stratégique du nouvel aéroport international de N’djili à Kinshasa.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi régulier du Programme d’Action du Gouvernement, particulièrement en ce qui concerne la modernisation des infrastructures de transport.

D’après les échanges entre les autorités et la délégation d’INFRAROSE, le projet prévoit la construction d’un nouveau terminal de 50 000 m² capable d’accueillir 5 millions de passagers par an, la mise en place d’une nouvelle piste de 4 km, ainsi que la réhabilitation de la piste existante et la modernisation des infrastructures actuelles. 

Selon les parties prenantes, le démarrage des travaux permanents est prévu pour octobre 2025, avec une livraison attendus au premier trimestre 2028.

« Tous les éléments sont pris en considération pour assurer une réalisation complète et cohérente », a assuré Sanjeev Guness, représentant d’INFRAROSE.

Le Gouvernement Suminwa réaffirme ainsi son ambition de faire de Kinshasa un véritable hub régional du transport aérien.

 

 

A. BOPE

LE PROJET DU NOUVEL AÉROPORT INTERNATIONAL DE NDJILI SUR LES RAILS, LIVRAISON ATTENDUE EN 2028
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KINSHASA : VERS UNE RÉFORME DU SECTEUR DES MOTOCYCLISTES POUR LUTTER CONTRE L’INSÉCURITÉ ET PROMOUVOIR LE TRANSPORT URBAIN

Réuni ce mardi 15 juillet 2025 à l’Hôtel de Ville, le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a annoncé une série de mesures destinées à encadrer le secteur des motocyclistes, dans le but de renforcer la sécurité urbaine et d’organiser ce mode de transport de plus en plus sollicité dans la capitale congolaise.

Selon les autorités provinciales, cette réforme vise à identifier les conducteurs de motos ainsi que leurs engins, dans une logique de traçabilité, de lutte contre les braquages, les accidents et l’incivisme routier. 

Mais au-delà des aspects sécuritaires, le gouvernement provincial souhaite également accompagner le développement de ce secteur.

À la sortie de cette réunion stratégique, le ministre provincial des Transports, Bob Amisso, a réaffirmé l'engagement de la ville à travailler en collaboration avec les associations de motards pour instaurer un système de transport plus sécurisé, structuré et respectueux des normes en vigueur.

Cette initiative marque une volonté politique claire de moderniser le transport par moto dans une ville où les embouteillages et l’enclavement de certaines zones font de ce moyen de déplacement un recours quotidien pour des milliers de Kinois.

 

A.BOPE

KINSHASA : VERS UNE RÉFORME DU SECTEUR DES MOTOCYCLISTES POUR LUTTER CONTRE L’INSÉCURITÉ ET PROMOUVOIR LE TRANSPORT URBAIN
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CULTURE : KINSHASA ACCUEILLE LA TOUTE PREMIÈRE ÉDITION DU FESTIVAL DE LA MUSIQUE ET DU TOURISME 

Du 16 au 18 juillet 2025, la capitale congolaise vibrera au rythme de la première édition du Festival mondial de la musique et du tourisme.  

Un événement d’envergure internationale qui se déroulera simultanément sur trois sites emblématiques de Kinshasa:  

- Le Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale (CCAPAC),  

- Le Palais du peuple,  

- Et l’Échangeur de Limete.  

Ce rendez-vous inédit réunira artistes, opérateurs touristiques, décideurs et acteurs culturels autour d’un objectif commun : promouvoir l’image de la RDC à travers sa richesse musicale et ses attraits touristiques.

Concerts, expositions, conférences, animations et rencontres professionnelles rythmeront ces trois jours d’activités, sous le signe de la célébration, de la découverte et de l’ouverture au monde.

 

A. BOPE

CULTURE : KINSHASA ACCUEILLE LA TOUTE PREMIÈRE ÉDITION DU FESTIVAL DE LA MUSIQUE ET DU TOURISME 
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KINSHASA : LES HABITANTS DE NDANU DÉNONCENT L'ABANDON DONT ILS SONT VICTIMES APRES LES INDONATION

Les habitants de Ndanu dans la commune de Limete en colère, ils sont descendus une fois de plus sur la rue hier vendredi 11 Juillet, ils dénoncent l'abandon dont ils disent être victimes suite à l'inondation survenue à Kinshasa le mois d'avril dernier.

Fatigués des inondations répétées à chaque pluie, les habitants de NDANU se sont levés comme un seul homme pour manifester leur colère. Un mémorandum a été adressé au gouverneur de la ville de Kinshasa et Il a été réceptionné par le bourgmestre adjoint de Limete.

Dans leur mémorandum, ces habitants rappellent que le président de la République s’était personnellement rendu sur le terrain en décembre 2019. Mais, aucune solution concrète n’a suivi depuis lors.

Pour rappel en 2023 souligne le mémorandum, l’ancien gouverneur Gentiny Ngobila avait lancé le projet TO PETOLA, financé à hauteur de 15 millions d’euros par l’Agence française de développement (AFD). En février 2024, renchérit le mémorandum, un second projet d’un montant de 86 millions de dollars, cette fois financé par la Banque mondiale, a également été lancé. Les travaux prévoyaient la construction d’une digue et d’une route. 

Mais, selon les habitants, le chantier a été abandonné par l’entreprise Aaron Sefu (EAS).

Depuis, la situation ne cesse de se détériorer. Ils dénoncent également les propos récents du ministre provincial des Infrastructures, Alain Tshilungu qui a évoqué une possible délocalisation du quartier.

Ces habitants revendiquent dans leur mémorandum, le drainage de la rivière Ndjili avant la prochaine pluie, la finalisation de la digue de 3 km et de la voirie secondaire, la construction de caniveaux internes, l’indemnisation des victimes des dégâts causés par l’entreprise Aaron Sefu.

 

LPP/PAROLE ECRITE

KINSHASA : LES HABITANTS DE NDANU DÉNONCENT L'ABANDON DONT ILS SONT VICTIMES APRES LES INDONATION
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