REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 17 SEPTEMBRE 2025
A l'Assemblée nationale, " LEPOUVOIRDUPEIPLE.COM ", annonce une plénière ce mercredi à 14h00. D'après un communiqué signé par le premier vice-président, le ProfesseurIsaacJean-ClaudeTshilumbayi, il sera question pour les élus du peuple d'examiner la mise en place de la commission spéciale chargée d'examiner les pétitions contre certains membres du Bureau de l'Assemblée nationale dont le Président Vital Kamerhe.
Assemblée nationale, le Premier Vice-président confirme le dépôt des pétitions, rapporte " LE PHARE ". Les pétitions érigées contre cinq membres des sept que compte le Bureau de l’Assemblée nationale ont été bel et bien déposées. C’est le premier Vice-Président de la Chambre basse, le professeur Isaac Jean-Claude Tshilumbayi qui a confirmé, hier mardi, le dépôt des pétitions érigées contre certains membres du Bureau de sa chambre, dans un communiqué officiel convoquant les députés nationaux à une séance plénière, ce mercredi...
Décidément, renchérit " LE POTENTIEL ", le processus de déchéance du président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe du perchoir de cette chambre parlementaire devient irréversible
Pour " LE NOUVEL OBSERVATEUR ", le fait que le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, l’UDPS Tshilumbayi ait accepté de réceptionner la pétition contre le numéro un de cette chambre basse du parlement prouve à suffisance que les carottes sont cuites et que le complot a été bien préparé.
Face à cette situation inédite, Vital Kamerhe, affirme " FORUM DES AS ", a choisi la sérénité et la voie légaliste. Après avoir officiellement réceptionné les pétitions des mains du secrétaire général de l'Assemblée nationale, le président de la chambre basse a promis de ne faire "aucune obstruction" à ce processus.
Pour " LA RÉFÉRENCE PLUS ", l'équation ne souffre plus d'ambiguïté, la rentrée parlementaire de septembre, traditionnellement budgétaire, s'est muée en un théâtre d'ombres où se joue l'avenir d'un homme *Cerise sur le gâteau, pour confirmer cette chute brutale, le 1er vice-président de l'Assemblée nationale, convoque pour ce mercredi une plénière avec un seul point à l'ordre du jour : " Mise en place de la Commission spéciale chargée d'examiner les pétitions contre certains membres du Bureau.
Pour sa part " CONGO NOUVEAU ", estime que le départ de Vital Kamerhe de la présidence de l’Assemblée nationale marquera un tournant décisif dans la vie politique congolaise. Figure clé de l’Union Sacrée de la Nation, il représente encore un équilibre entre plusieurs sensibilités politiques et régionales. Son retrait soulèvera désormais des interrogations sur la stabilité de cette coalition, à un moment où le pays se prépare à entrer dans une phase cruciale de dialogue et de consolidation démocratique.
Après-Kamerhe : qui pour tenir le perchoir ? C'est la Une du journal " INFOS27 ". L'après Kamerhe, écrit le tabloïd, déjà évoqué dans les couloirs du Palais du Peuple, soulève de nombreuses interrogations: quel équilibre pour la majorité parlementaire ? Quelle figure consensuelle pour occuper le perchoir ?
La RDC entre dans une phase politique décisive. D'après " AFRICANEWS ", "LA LIBRE AFRIQUE", média belge, révèle que Vital Kamerhe, président du bureau de l’Assemblée nationale, est en voie d’être destitué pour ouvrir la voie à une révision de la Constitution.
L’ancien président de l'Assemblée nationale, Olivier Kamitatu, a révélé dans une tribune consultée hier mardi par " ACTUALITE.CD ", que la pétition pour le départ de Vital Kamerhe du perchoir de la chambre basse du parlement vise à écarter ce dernier, afin de déclencher le processus de changement de la constitution de 2026, ambition déjà affichée par Félix Tshisekedi fin 2024.
De son côté, Prince Epenge accuse l'Union sacrée de vouloir imposer un "Yes man" à la tête de l'assemblée nationale. Le Porte-parole de LAMUKA, cité par " OPINION-INFO.CD ", a vivement critiqué l'attitude des députés de l'Union sacrée, qu'il accuse de privilégier leurs intérêts financiers au détriment des souffrances de la population.
Pendant ce temps, " CHRONIK'ECO ", dénonce une gouvernance passive à la chambre haute du parlement. Élu à la tête du Sénat avec l’aura d’un homme fort de l’Union sacrée, Jean-Michel Sama Lukonde déçoit par sa discrétion. Critiqué pour sa passivité, il incarne aux yeux de nombreux observateurs le malaise d’une gouvernance congolaise où les institutions secondaires peinent à exister face à l’hyperprésidence.
Poursuivons cette revue de presse avec " AFRICANEWS ", qui crie au scandale après l'augmentation des salaires des parlementaires. A en croire le trihebdomadaire, les salaires des députés passent de 15 750 à 20 000 dollars. Au Sénat, une dynamique similaire se développe, avec des élus qui devraient accéder à 100 000 dollars, correspondant au prix d’un véhicule 4x4, en échange de l’abandon d’une pétition adressée contre Sama Lukonde, le président du Sénat.
Dans un autre chapitre. Pour mettre fin aux rébellions, la CENCO insiste sur un dialogue inclusif. Intervenant lundi dernier à l'occasion du lancement officiel de la première édition de la semaine Justice et Paix, Monseigneur Donatien Nshole, cité par " CONGO NOUVEAU ", a noté que malgré les initiatives diplomatiques en cours, la situation sur terrain peine à s'améliorer avec la poursuite des tueries massives dans l'Est de la RDC.
Entre-temps, le Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a réagi hier mardi aux campagnes visant à présenter les Congolais comme un peuple xénophobe. Dans un message publié sur X, consulté par " OPINION-INFO.CD ", il a rejeté cette accusation, soulignant que la RDC est une nation de diversité, forte de ses 450 ethnies unies par le vivre-ensemble.
Et puis, dans un communiqué relayé par " INFOS27 ", l'armée congolaise dénonce de graves violations des droits des prisonniers de guerre, après la capture de soldats FARDC et Wazalendo par le M23. Malnutrition, tortures et morts en détention sont rapportées, alors que des négociations sont en cours à Doha pour leur libération.
Autre chose. L’Institut pour l’État de droit de l’Union Internationale des Avocats exprime sa vive inquiétude face à l’enlèvement et à la détention arbitraire continue de Maître Médard Palankoy, avocat congolais inscrit au Barreau de Kinshasa/ Gombe. Selon " FORUM DES AS ", Maître Palankoy a été arrêté le 14 mars 2025, dans les locaux de son cabinet par des agents du Conseil National de Cyberdéfense, sans mandat ni décision judiciaire. Depuis lors, il est maintenu en détention au secret, privé de tout contact même avec sa famille ou son avocat, et sans avoir été présenté devant un juge.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)






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