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KINSHASA : LES BRAQUAGES EN SÉRIE RELANCE LE DÉBAT SUR LA SÉCURITÉ URBAINE

Kinshasa, vit au rythme d’une insécurité grandissante. En l’espace d’une semaine, la ville a été secouée par une série des braquages spectaculaires, mettant en cause l’efficacité du dispositif sécuritaire mis en place par les autorités.

Le premier incident a eu lieu à l’agence Rawbank de Victoire. En plein jour, des hommes lourdement armés ont fait irruption dans les locaux, heureusement la réactivité des éléments de l'ordre n'a pas tardé pour maîtriser les assaillant . À peine les échos de ce braquage dissipés, un deuxième cas a été signalé à le lundi 20 Octobre dernier dans les installations de SOCIMEX dans la commune de Ndjili précisément au quartier 3. Là aussi, les assaillants ont opéré sans grande difficulté causant mort homme et semant la panique dans cette partie de cette commune densément peuplée. Ce mercredi, un troisième braquage a visé un shop à Bibwa dans la commune de Nsele. Un sac rempli d'argent a été emporté. Le mode opératoire reste le même : violence, rapidité, et départ sans être inquiétés.

Cette multiplication d’actes criminels en un temps si réduit interroge. Si certains y voient le résultat d’une montée généralisée de la criminalité, d’autres pointent du doigt une défaillance flagrante du dispositif sécuritaire. Patrouilles absentes, manque de réactivité, absence d’enquêtes visibles : les forces de l’ordre semblent débordées, sinon dépassées.

Au-delà du sentiment d’abandon que ressentent les Kinois, cette vague de braquages jette une ombre sur l’environnement économique déjà fragile de la ville. Commerçants, entrepreneurs et clients vivent désormais avec la peur de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment.

Que faire pour enrayer cette spirale ?

Des experts en sécurité appellent à une série de mesures urgentes :

Le renforcement des patrouilles de police, notamment dans les zones commerciales et résidentielles à risque.

L'installation des caméras de vidéosurveillance dans les quartiers les plus exposés, afin de dissuader les malfaiteurs et faciliter les enquêtes.

La réactivité et structuration de renseignement de proximité, pour anticiper les actes criminels grâce à une meilleure connaissance du terrain.

La mise en place des comités de vigilance communautaire, en lien avec les autorités locales, pour une veille citoyenne renforcée.

La luutte contre la corruption au sein des forces de l’ordre, en établissant des mécanismes d’audit et de contrôle interne.

La formation et la motivation des agents de police, qui manquent souvent de moyens, de formation continue et de perspectives de carrière.

L’insécurité ne peut devenir la norme dans une capitale de près de 15 millions d’habitants. Il en va non seulement de la tranquillité publique, mais aussi de l’image du pays et de sa capacité à attirer investisseurs et partenaires internationaux.

 

LK

 

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MISE EN PLACE DE DEUX NOUVELLES STRUCTURES POUR ENCADRER LES DÉTENTIONS PRÉVENTIVES ET LES OPÉRATIONS FINANCIÈRES

Après l’audience solennelle marquant l’ouverture de l’année judiciaire 2025-2026, le procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu, a réuni, ce mardi 21 octobre 2025, l’ensemble des procureurs généraux près les Cours d’Appel du pays.

Objectif : évaluer le bilan de l’exercice précédent et donner les nouvelles orientations pour l’année judiciaire en cours.

Deux nouvelles structures pour renforcer la justice

Parmi les principales résolutions issues de cette rencontre figure la création de deux cellules spécialisées au sein des parquets généraux près les Cours d’Appel :

Une cellule de vérification de la détention préventive,

et une cellule financière chargée du contrôle des opérations économiques et financières.

Selon la magistrate Eudoxie Maswama, procureure générale près la Cour d’Appel de l’Ituri, ces initiatives s’inscrivent dans la vision du Président de la République visant à renforcer la sécurité juridique et judiciaire, mais aussi à désengorger les prisons en luttant contre les arrestations illégales et les détentions abusives.

« Des directives fermes du procureur général de la Cour de Cassation »

« En marge de la rentrée judiciaire, nous avons participé à une réunion de service présidée par le procureur général Firmin Mvonde, en présence de ses proches collaborateurs », a déclaré Mme Maswama.

Elle précise que cette séance de travail a permis de rappeler les instructions antérieures tout en introduisant de nouvelles directives portant notamment sur la détention préventive, la lutte contre les arrestations arbitraires et la promotion d’un climat des affaires sain.

« Il nous a été ordonné d’instituer, au sein de nos offices, une cellule de vérification de détention préventive et une cellule financière. Le procureur général a insisté pour que ces mesures soient immédiatement relayées auprès de tous les magistrats afin d’agir dans l’esprit de la vision du magistrat suprême », a-t-elle ajouté.

Protéger les droits des détenus

D’après Mme Maswama, la cellule de vérification de la détention préventive sera composée de magistrats spécialement chargés de visiter régulièrement les établissements pénitentiaires afin de s’assurer que chaque personne incarcérée l’est pour des raisons légales et justifiées.

De son côté, le procureur général Kasongo près la Cour d’Appel de Maï-Ndombe a salué cette réforme, estimant qu’elle permettra de préserver les droits fondamentaux des citoyens :

« Beaucoup de détenus ignorent leur situation juridique. Certains passent plusieurs mois en prison sans être jugés. Cette cellule contribuera à corriger ces dérives et à lutter contre les détentions arbitraires », a-t-il expliqué.

Assainir le climat des affaires

Parallèlement, la cellule financière aura pour mission de prévenir et de sanctionner les infractions économiques et financières.

Le procureur général Firmin Mvonde a rappelé que désormais, toute réquisition adressée aux banques ou aux sociétés de télécommunications devra porter son visa personnel, afin de limiter les abus.

Une mesure saluée par le procureur général Thomas Tshibanda du Nord-Ubangi :

« Cette procédure permettra d’éviter les tracasseries judiciaires et de garantir un meilleur climat des affaires. Le visa du procureur général garantira que seules les requêtes fondées seront transmises, ce qui évite les interférences dans les affaires civiles et protège l’économie nationale », a-t-il expliqué.

Vers une pénalisation de l’enrichissement illicite

Lors de sa mercuriale prononcée le 15 octobre 2025 à l’audience solennelle de la Cour de Cassation, Firmin Mvonde avait déjà insisté sur la nécessité de renforcer la répression de l’enrichissement illicite en droit congolais.

Il a plaidé pour que cette pratique soit érigée en infraction autonome, distincte des délits de corruption, de concussion ou de détournement de deniers publics :

« L’enrichissement illicite ne doit plus être perçu comme un simple élément de la corruption, mais comme un crime à part entière », a-t-il affirmé.

Pour le procureur général, la réforme du droit pénal congolais s’impose afin de permettre la sanction de toute disproportion injustifiée entre le patrimoine et les revenus d’un agent public ou d’un citoyen, sans exiger la preuve d’un acte préalable de corruption.

 

LPP/RTNC.CD 

 

 

 

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JUSTICE : LE PROCÈS ROGER LUMBALA S'OUVRE CE 12 NOVEMBRE À PARIS

La Cour d’appel de Paris confirme aujourd’hui la mise en accusation du chef de guerre Roger Lumbala Tshitenga pour complicité de crimes contre l’humanité. Les crimes dont il est accusé comprennent notamment des meurtres, actes de torture, viols, pillages et réduction en esclavage, y compris esclavage sexuel, commis en République démocratique du Congo entre 2002 et 2003. Cette décision est un pas de plus vers la justice pour les survivant·e·s d’atrocités de masse en RDC.

Le procès de cet ancien chef de guerre se tiendra du 12 novembre au 19 décembre 2025 à Paris

TRIAL International, en collaboration avec la Fondation Clooney pour la Justice, représente plusieurs survivant·e·s dans cette affaire et travaille en étroite collaboration avec Justice Plus et Minority Rights Group. Toutes les organisations sont parties civiles dans ce procès historique.

Après des décennies d’impunité, ce procès est un premier pas vers la justice pour les victimes des atrocités commises pendant la deuxième guerre du Congo.

Les dates annoncées, l'opinion attend suivre ce procès qui doit servir d'exemple à tout chef de guerre car rien ne restera à jamais impuni.

 

La Rédaction

 

JUSTICE : LE PROCÈS ROGER LUMBALA S'OUVRE CE 12 NOVEMBRE À PARIS
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ITURI: L'ARMÉE REGULIERE RECUPERE LES SITES MINIERS SOUS CONTROLE DE LA RÉBELLION DE THOMAS LUBANGA

C'est un coup de maitre pour les FARDC en Ituri. 

Après avoir récupéré les sites miniers qui finançaient la rébellion de Thomas lubanga CRP ZAÏRE, l'armée passe à présent au contrôle de régularité dans le territoire de Djugu comme première étape, selon une source des Forces armées de la RDC.

C'est au terme des opérations militaires à Mabanga et environs que cette bravoure militaire a été rendue possible. 

Elle est consécutive, rappelons-le à l'annonce faite le mois dernier par le commandant des operations et Gouverneur militaire de l'ituri, le lieutenant Général Luboya N’kashama Johnny sur instruction du commandant suprême et chef de l'état Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

 

 Erikas mwisi

ITURI: L'ARMÉE REGULIERE RECUPERE LES SITES MINIERS SOUS CONTROLE DE LA RÉBELLION DE THOMAS LUBANGA
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LUTTE CONTRE LE TERRORISME: LES CONGOLAIS APPELÉS A S'APPROPRIER LA SÉCURITÉ ET A SCELLER LE MARIAGE CIVILO-MILITAIRE

En marge de la journée internationale de lutte contre le terrorisme, célébrée le 11 septembre de chaque année,UBUNTU PANAFRIKA,ASBL,invite les congolais à anticiper la sécurité et sceller le mariage civilo-militaire, afin de vaincre ce fléau mondial.

Suite à la résurgence de l'insécurité dans la partie Est et Ouest du pays qui fait face aux ADF et au phénomène Mobondo, cette association sans but lucratif a adressé une lettre ouverte au chef de l'État, commandant suprême des forces armées et sécurités, dans la quelle,son coordonnateur provincial Maître Juaire NSINI Ngwala appelle les congolais à s'approprier la sécurité de notre pays.

''La sécurité ne se négocie pas,la sécurité il faut l'anticiper, elle ne viendra pas de l'extérieur ou de l'étranger, nous devons être acteurs de notre sécurité, nous devons nous même nous prendre en charge pour nous sécuriser contre les ADF,contre le mobondo,contre le kuluna,nous devons nous population, sceller le mariage civilo-militaire en dénonçant les ADF,Mobondo et les Kuluna avec leurs collaborateurs'', a-t-il lancé d'une voix ferme, avant de demander au chef de l'État de s'approprier des recommandations d'Ubuntu panafrika.

''Nous invitons le président de la République à prendre connaissance de toutes les stratégies se trouvant dans notre lettre afin que soit éradiquer ce fléau qui endeuille le peuple congolais depuis'', a-t-il conclut.

Ubuntu panafrika reste à ce jour à l'avant garde de la sécurité selon Juaire Nsini à travers la sensibilisation des jeunes à travers le pays ,surtout dans les zones secouées par l'insécurité.

 

LK

LUTTE CONTRE LE TERRORISME: LES CONGOLAIS APPELÉS A S'APPROPRIER LA SÉCURITÉ ET A SCELLER LE MARIAGE CIVILO-MILITAIRE
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SÉCURITÉ ET REFORMES: FELIX TSHISEKEDI FIXE LES LIGNES AUX INSTITUTIONS DU PAYS

Le lundi 8 septembre, la Cité de l’Union africaine à Kinshasa a accueilli une réunion interinstitutionnelle présidée par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi. Autour de lui, les figures clés de la vie politique et institutionnelle du pays : Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, Jean-Michel Sama Lukonde, président du Sénat, Judith Suminwa, Première ministre, et Dieudonné Kamuleta, président du Conseil supérieur de la magistrature.

L’échange, jugé « important » par les participants, a porté sur deux dossiers brûlants : la situation sécuritaire à l’Est, notamment dans la ville d’Uvira (Sud-Kivu), et la rentrée parlementaire prévue dans les prochains jours.

Restituant le contenu de la rencontre, Vital Kamerhe a rapporté l’inquiétude manifeste du Chef de l’État face aux violences qui frappent Uvira et ses environs. « Le Président est préoccupé par cette situation et y cherche des solutions à travers une mission gouvernementale qui sera envoyée sur place », a-t-il déclaré.

Alors que les tensions communautaires et les attaques armées se multiplient dans le Sud-Kivu, cette mission devrait, selon lui, engager un dialogue direct avec les acteurs locaux pour tenter d’apaiser la crise.

Au-delà de la sécurité, Félix Tshisekedi a exhorté les présidents des deux chambres du Parlement à garantir une rentrée « sereine », recentrée sur les véritables attentes des Congolais. « Le Chef de l’État souhaite une session qui préserve la souveraineté de notre pays, défende l’intégrité du territoire, protège les droits humains et surtout la sécurité de nos populations de l’Est », a insisté Vital Kamerhe.

La réunion a également abordé la collaboration entre le gouvernement et le Parlement. Le président de l’Assemblée nationale a souligné la volonté du Chef de l’État d’« imprimer une nouvelle dynamique » aux réformes en cours, tous secteurs confondus. Celles-ci seront accélérées grâce au travail conjoint du ministre chargé des Relations avec le Parlement, de la Première ministre Judith Suminwa et de l’ensemble de l’exécutif.

En conclusion, Vital Kamerhe a rappelé le message central du Chef de l’État : renforcer la synergie entre les institutions pour « faire triompher la cause du pays ». Dans un contexte sécuritaire fragile et à un moment charnière pour la République, Félix Tshisekedi poursuit également ses démarches diplomatiques afin de garantir la stabilité et la paix.

 

LK

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RDC: FRANCOIS BEYA ACQUITTE PAR LA HAUTE COUR MILITAIRE

La Haute Cour militaire a tranché. Ce jeudi 21 août 2025 à Kinshasa, l’ancien conseiller spécial du président Félix Tshisekedi en matière de sécurité, François Beya Kasonga, a été acquitté de toutes les charges qui pesaient contre lui. Une décision qui met un terme à l’un des dossiers judiciaires les plus sensibles.

Accusé depuis plus de deux ans de « complot contre la vie ou la personne du chef de l’État », « offense au chef de l’État », « violation de consigne » et « incitation des militaires à la désobéissance », François Beya a finalement été blanchi. Deux de ses proches poursuivis à ses côtés Guy Vanda Nowa Biama, son assistant, et le colonel Kalenga Kalenga Pierre ont eux aussi été acquittés.

En revanche, deux autres co-accusés, le colonel Christian Sikapa et la commissaire supérieure principale Lili Thambwe Mauwa, ont été reconnus coupables de « violation de consigne ». Condamnés à 17 mois de servitude pénale, ils sortent libres, leur détention préventive ayant déjà couvert la peine.

Lors des réquisitions en début août, le ministère public avait demandé un an de prison dont six mois avec sursis pour François Beya. Les juges avaient été appelés à tenir compte de son âge 69 ans et de son état de santé fragile.

Mais sa défense, avait insisté sur l’absence totale de preuves, dénonçant un dossier marqué par un climat de suspicion politique. « Les faits ne sont pas établis », avait martelé son avocat.

Tout avait commencé le 5 février 2022, lorsque François Beya est arrêté à Kinshasa. L’annonce avait fait l’effet d’une bombe, jusque dans les cercles les plus proches du pouvoir. Détenu pendant sept mois, il avait finalement obtenu une liberté provisoire pour raisons médicales, avant de partir en France en août 2022 pour y poursuivre des soins. C’est là qu’il réside encore aujourd’hui.

Surnommé par certains « le gentleman de la sécurité », François Beya reste une figure incontournable de l’appareil sécuritaire congolais. Sa carrière traverse plusieurs époques : conseiller sous Mobutu Sese Seko, puis fidèle serviteur de Joseph Kabila père et fils, avant de rejoindre Félix Tshisekedi en tant que stratège sécuritaire.

Son acquittement apparaît comme la fin d’un long feuilleton judiciaire, mais aussi comme le début d’une nouvelle page. S’il vit désormais loin de Kinshasa, François Beya demeure, à 69 ans, une personnalité respectée et redoutée dans les cercles sécuritaires et politiques de la RDC.

 

LK

RDC: FRANCOIS BEYA ACQUITTE PAR LA HAUTE COUR MILITAIRE
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RDC: LES FARDC TIRENT UNE SONNETTE D'ALARME FACE À LA RECRUDESCENCE DES ATTAQUES DE M23 A L'EST

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont, dans un communiqué publié ce mardi, tiré une nouvelle sonnette d’alarme face à la recrudescence des attaques du M23 et de ses alliés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Selon ce document, plusieurs positions loyalistes ont été ciblées ces derniers jours. Au Nord-Kivu, la Force Navale de Musenda, installée sur le bord du lac Édouard en territoire de Lubero, a subi une attaque le 11 août 2025.

Au Sud-Kivu, une série d’assauts a été enregistrée :

Mulamba (Walungu) le 12 août 2025 ;

Lwindi et Muhuzi (groupement de Kigogo, Mwenga) les 16 et 18 août ;

Gahuruza/Chimbulungulu (Walungu) le 17 août ;

Nzibira Centre, Kankinda et Nyamarhege (Walungu) le 18 août.

Les FARDC considèrent ces attaques comme une violation flagrante et intentionnelle de l’accord de paix de Washington et de la déclaration de Doha. Pour l’armée, il s’agit d’une stratégie visant à saboter les efforts entrepris afin de rétablir la paix durable dans la partie orientale de la RDC.

Dans ce contexte, les Forces Armées appellent les médiateurs régionaux et internationaux à constater ces violations répétées du cessez-le-feu et à assumer leurs responsabilités face à l’attitude de la coalition rebelle.

Enfin, le communiqué précise que les FARDC restent déterminées à protéger l’intégrité territoriale de la RDC et à garantir la sécurité des populations civiles.

 

LK

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KWILU : ÉVASION MASSIVE À LA PRISON CENTRALE D'IDIOFA, 47 DÉTENUS EN FUITE 

Une évasion spectaculaire a secoué la prison centrale d’Idiofa, dans la province du Kwilu. Au total, 47 détenus se sont évadés après avoir creusé un passage à travers le mur de leur cellule, profitant des failles de sécurité criantes de cet établissement.

Arsène Kasiama, coordinateur de la Nouvelle Société Civile d’Idiofa, dénonce l’état déplorable de cette prison, construite en 1937 avec des briques adobe : « Ce lieu ne peut même pas être qualifié de prison. Sa vétusté met en danger la sécurité des détenus et des populations environnantes. »

Le policier de garde au moment des faits reste introuvable, accentuant les doutes sur la gestion et le contrôle de cette institution.

Avec une population carcérale de 104 détenus, majoritairement des prévenus, cet incident révèle à nouveau l’urgence d’une réforme profonde du système pénitentiaire congolais. Il est impératif que les autorités nationales et provinciales interviennent rapidement pour reconstruire des infrastructures modernes, respectueuses des droits humains et garantissant la sécurité publique.

 

LK

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