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RDC: MUTAMBAA DEFIE MVONDO AU PALAIS DE LA JUSTICE A KINSHASA

Le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux Constant Mutamba, a défié ce lundi 26 Mai 2025 le Procureur Général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde, dans une déclaration faite au Palais de justice de Kinshasa.

 

« Dites-lui, qu’il était dans le même groupe que les kabilistes, le groupe des maffieux. Il voulait m’humilier, salir ma réputation. Dites-leur que le dieu de mes ancêtres est plus grand que leur dieu. Dites-leur que je n’ai pas peur de la prison, je suis prêt. Ils disaient que j’ai pris la fuite depuis la Tanzanie. Dites-leur que je suis venu les affronter, me voici à Kinshasa, au Palais de justice », a-t-il déclaré.

 

Mutamba a poursuivi : « Dites-lui aussi, j’attends qu’il justifie tous les biens. J’attends que les enquêtes sur lui se terminent. Celui qui fait l’objet d’enquête ne peut pas enclencher une action contre le ministre de la Justice. C’est une faute disciplinaire grave. Je vais tirer toutes les conclusions de droit. Je vois qu’il commence à inviter le secrétaire général du ministère de la Justice et le directeur de pénitentiaire. J’ai dit qu’ils n’iront pas là-bas. »

 

Cette déclaration intervient après la saisine par le procureur général près la Cour de cassation du président de l’Assemblée nationale pour obtenir l’autorisation d’enclencher des poursuites contre le ministre de la Justice.

RDC: MUTAMBAA DEFIE MVONDO AU PALAIS DE LA JUSTICE A KINSHASA
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Kabila annoncé à Goma, Patrick Muyaya parle d’un homme du passé qui n’a plus rien à proposer pour l'avenir

Depuis dimanche 25 Mai 2025, plusieurs sources concordantes rapportent que l’ancien Président Joseph Kabila serait arrivé à Goma, au Nord-Kivu, zone occupée par les rebelles de l’AFC/M23, après sa dernière sortie médiatique. Réagissant le même jour à l’actualité brûlante en République Démocratique du Congo, Patrick Muyaya, Porte-parole du gouvernement, n’a pas manqué de dire un mot sur l'ancien Chef de l'État Joseph Kabila. 

Pour lui, il appartient désormais au passé du fait qu'il n'a plus rien à proposer dans le contexte politique actuel marqué par l'agression rwandaise via la rébellion du M23 dans l'Est de la République Démocratique du Congo.

"Nous avons vu les réactions des congolais, je pense que les réactions des congolais qu'on a vues abondamment sur les réseaux sociaux disent tout de ce que les congolais pensent, en réalité le Président Joseph Kabila est un homme du passé qui n'a absolument, dans le contexte actuel, rien à proposer pour l'avenir parce-qu'on a vu sa première sortie d'abord dans un média Sud Africain ou il a porté son soutien à un mouvement qu'il a lui même combattu comme Président. C'est un ensemble des contradictions qui ressortent mais bon nous sommes en démocratie chacun est libre de ses opinions", a déclaré Patrick Muyaya.

Ngubaa Yambushi Danny

Kabila annoncé à Goma, Patrick Muyaya parle d’un homme du passé qui n’a plus rien à proposer pour l'avenir
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[EXCLUSIF] OGEFREM : ENFIN, UNE LUEUR D'ESPOIR POUR LE PORT SEC DE KASUMBALESA

Le Directeur Général de l'ogefrem , William kazumba Mayombo, a effectué le mercredi 21 mai 2025, avec les soumissionnaires présélectionnés, la visite guidée du site devant abriter le Port Sec de Kasumbalesa " PSK" en sigle. C'est á 90 kms de Lubumbashi, chef-lieu de la Province du Haut Katanga. 

 

 En effet, ils étaient 22 candidats en lice pour décrocher le marché de la construction du port sec de Kasumbalesa, dans le territoire de Sakania, province du Haut-Katanga. Après un processus rigoureux d’appel d’offres, seuls six ont été présélectionnés, et quatre d’entre eux ont participé, ce mercredi 21 mai 2025, à une visite guidée du site prévu pour accueillir ce projet d’envergure, situé à plus de 90 kilomètres de Lubumbashi.

 

Sous la conduite du Directeur Général de l’OGEFREM, William Kazumba Mayombo, et avec les explications techniques du Directeur Provincial Haut-Katanga, Monsieur Bruno Umba, les soumissionnaires venus de divers horizons ont pu découvrir les différentes facettes de ce terrain de plus de 50 hectares. 

 

Ce projet, longtemps resté à l’état de rêve depuis plus de trois décennies, franchit ainsi une étape décisive vers sa concrétisation.

 

Le Port Sec de Kasumbalesa (PSK) est conçu comme un terminal logistique moderne, véritable hub régional pour la RDC. Sur sa cinquantaine d'hectares, le site regroupera :

 

- Des aires de stationnement pour camions, avec une capacité d’accueil importante pour désengorger les files interminables à la frontière.

- Des entrepôts hors douane, des entrepôts sous douane d’environ avec zone de quarantaine ouverte, ainsi que des entrepôts pour stock de sécurité.

- Un parc à conteneurs, des entrepôts ouverts et fermés, zones de réception et de stockage en vrac.

- Des équipements de manutention modernes : portiques en caoutchouc, portiques sur rail, gerbeurs à portée, élévateurs à vide, chariots élévateurs à fourche, châssis porte-conteneurs.

- Un parc à véhicules, bureaux de douane, services d’immigration, police, banques, transitaires et agences de fret pour une gestion intégrée.

- Des équipements techniques tels que scanners, classificateurs de véhicules, ponts bascules, équipements de perception de frais et terminaux de communication.

- Des installations complémentaires : entreposage de carburant avec service de pompage, installation de lutte contre l’incendie, quarantaine, gestion des déchets, centrale électrique, station de traitement d’eau, laboratoire d’essais, centre d’hébergement du personnel et c

- Une clôture sécurisée et des points d’entrée électroniques pour un contrôle rigoureux.

- Une connexion aux corridors régionaux SADC, COMESA et EAC, favorisant l’intégration régionale et la fluidité des échanges.

 

Ce port sec vise à offrir une solution durable à la congestion chronique à la frontière RDC-Zambie, par où transite plus de 60 % du commerce extérieur congolais.

 

Après la visite du site, une séance d’échanges s’est tenue à l’Hôtel la Frontière de Kasumbalesa. 

Les soumissionnaires ont pu poser des questions techniques, auxquelles des réponses précises ont été apportées par Laurent Fallous, Directeur du Développement International du Groupe Artelia.

 

Les entreprises candidates ont jusqu’au 9 juin 2025 pour déposer leurs dossiers complets.

 

À l’issue de cette étape, le concessionnaire retenu signera avec 'autorité concédante le contrat de financement, construction et exploitation du Port Sec de Kasumbalesa (PSK), dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP).

 

Ce projet s’inscrit pleinement dans la vision du Président Félix Tshisekedi, qui, lors de la 16 e réunion ministérielle de la ZLECAf à Kinshasa en avril dernier, a souligné l’importance des infrastructures transfrontalières pour la réussite de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine.

 

Le chef de l’État a insisté sur la nécessité de mutualiser les efforts africains pour transformer les ambitions continentales en réalités tangibles, notamment par la construction de plateformes logistiques intégrées comme le port sec de Kasumbalesa. Pour lui, la ZLECAf est une opportunité historique de valoriser les ressources africaines, de créer des chaînes de valeur régionales et de générer des emplois pour les jeunes et les entrepreneurs du continent.

 

Le PSK s’impose ainsi comme un projet structurant, à la fois réponse aux défis logistiques de la RDC et illustration concrète de la vision présidentielle pour une intégration économique africaine réussie. 

Sa réalisation permettra non seulement de fluidifier le commerce à la frontière RDC-Zambie, mais aussi de positionner le pays comme un hub logistique régional, au cœur de la ZLECAf et du développement économique de l’Afrique centrale et australe.

 

L’espoir renaît donc pour ce projet stratégique, porteur de transformation pour la région et pour l’ensemble du pays.

 

LA RÉDACTION.

[EXCLUSIF] OGEFREM : ENFIN, UNE LUEUR D'ESPOIR POUR LE PORT SEC DE KASUMBALESA
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REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 21 MAI 2025

Après presque quatre ans d’une saga judiciaire à rebondissements, la Cour constitutionnelle, rapporte " *L'AVENIR* ", a finalement tranché hier mardi, sur le dossier Matata Ponyo. Bien qu’absent de l’audience, l’ancien Premier ministre a été reconnu coupable de détournement de fonds publics par la Cour constitutionnelle et condamné à dix ans de prison pour détournement de fonds publics dans l’affaire du parc agro-industriel de 

Bukanga Lonzo entre 2013 et 2016. 

 

 

La haute Cour, ajoute " *LE PHARE* ", a aussi décidé de la confiscation des biens de l’ex premier ministre au prorata des sommes 

détournées 

 

 

Quant à ses co-prévenus dans la même 

affaire, écrit " *LE QUOTIDIEN",* Deogratias Mutombo, ancien gouverneur de la BCC, lui a été aussi condamné à 5 ans des travaux forcés et 5 ans d’inéligibilité en ce qui concerne ses devoirs civiques. Alors que l’homme d’affaire sud-africain, Krobler, est condamné aussi à 5 ans des travaux forcés, ajouter à cela son expulsion immédiate du territoire congolais.

 

 

Mais au-delà de la peine infligée, déplore " *FORUM DES AS* ", c'est un pilier démocratique qui vacille : l'immunité parlementaire, ce rempart contre les abus de pouvoir, est aujourd'hui en péril.

 

 

Un jugement jugé « spectaculaire » et « inique » par la défense de Matata Ponyo. Maître Laurent Onyemba, cité par " *RFI.FR* ", dit attendre le feu vert de son client pour contester la constitutionnalité de ce jugement devant les mêmes juges. 

 

 

Avec cette condamnation de Matata, peut-on dire que la justice congolaise semble quitter son état comateux au regard des sanctions qui visent à lutter contre les détournements à grande échelle ?, Non, répond " *LA RÉFÉRENCE PLUS* ", qui indique que le commun des mortels congolais entend la voir ne pas s'arrêter en si

bon chemin car, plusieurs présumés délinquants économiques en col blanc se la coulent douce et circulent librement, ça serait effacer l'impression d'une politique de deux poids, deux mesures.

 

 

Un avis partagé par " *CONGO NOUVEAU* ", qui dénonce une justice à double vitesse. Les scandales de détournement, ce n'est pas ce qui a manqué depuis l'accession de Félix  Tshisekedi à la magistrature suprême. Du projet de 100 jours à celui de l'érection des unités des forages dans les localités en passant par Tshilejelu, le PDL 145 (Projet de développement de 145 territoires), l'acquisition des équipements militaires et autres, les scandales de détournement des deniers publics se sont multipliés sous l'actuel régime. Mais le constat sur le terrain est terrifiant : aucun 

dignitaire n'est en prison. 

 

 

On conclut ce dossier avec " *LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM* ", qui rappelle que le projet Bukanga Lonzo, lancé en 2014 sous le régime de Joseph Kabila, visait à développer un parc agro-industriel de 75.000 hectares pour renforcer la sécurité alimentaire du pays. Cependant, selon l'IGF, sur les 285 millions de dollars alloués, seuls 34 millions ont été justifiés, laissant 205 millions sans justification claire.

 

 

A l'Assemblée nationale, rapporte " *LE QUOTIDIEN* ", le Président Vital Kamerhe, porteur du message du Président de la République a tenu à rassurer, les députés nationaux sur l’examen minutieux, en plénière, des différents accords de paix et de coopération économique en cours de négociations. Il a précisé qu'il ne s'agira d'aucune remise en cause de l’intégrité territoriale ni d'aucun bradage des minerais du pays. 

 

 

Poursuivons cette revue de presse avec " *LE QUOTIDIEN",* qui nous apprend que Joseph Kabila a boudé la commission spéciale du Sénat, censée examiner sur la levée de ses immunités. Sans surprise, écrit le tabloïd, l’ancien Président de la République et Sénateur à vie, Joseph Kabila qui vit actuellement en exil à l’étranger ne s’est pas présenté devant « la commission Lutundula», commission spéciale mise sur pied au Sénat pour examiner le réquisitoire de l’Auditeur général des FARDC, en vue de la levée de ses immunités.

 

 

Goma, Bukavu : la RDC documente un carnage organisé par le M23 et les RDF, écrit " *INFOS27* ". En rendant public, par la voix de son ministre de la Communication

et Médias Patrick Muyaya, un rapport

accablant sur les crimes perpétrés par le M23 et les forces rwandaises à Goma et Bukavu entre janvier et avril 2025, la RDC 

rompt avec une longue tradition de silence et d'impuissance. Au-delà de la dénonciation, Patrick Muyaya inscrit cette

démarche dans une exigence de justice,

nationale et internationale.

 

 

Coopération. L'Union européenne et l'Union Africaine vont tenir ce mercredi à Bruxelles, leur troisième réunion ministérielle, marquant ainsi un quart de siècle de coopération. Selon " *RADIOOKAPI.NET* ", cette rencontre de haut niveau rassemble les ministres des Affaires étrangères des deux continents, près de trois ans après le sixième sommet entre les deux organisations.

 

 

Dans un autre chapitre. Lutte contre les embouteillages, Kinshasa recule sur la circulation alternée et adopte un plan ciblé. Pour " *INFOS27* ", en renonçant à imposer une circulation alternée fondée sur les plaques minéralogiques, l'exécutif provincial de Kinshasa admet, à demi-mot, l'absurditéd'une mesure punitive qui aurait davantage illustré son impuissance à gérer la mobilité urbaine que sa volonté de résoudre les embouteillages. 

 

 

Plaques alternées, Bumba recule après le tollé, écrit de son côté " *AFRICANEWS* ". Ce rétropédalage, annoncé hier mardi, intervient après le tollé du week-end. 

 

 

A ce sujet, " *LA TEMPÊTE DES TROPIQUES* ", indique que les camions-remorques et autres poids-lourds de vingt tonnes ou plus, ainsi que les véhicules transportant des matériaux de construction, de livraison et de boissons, ne seront autorisés à circuler que de 22h00 à 5h00 du matin sur l'ensemble de la capitale Kinshasa.

 

 

 *Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)* 

 *Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.*

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 21 MAI 2025
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Procès Bukanga Lonzo : Matata Ponyo condamné à 10 ans de travaux forcés, 5 ans d'inéligibilité

L'ancien Premier ministre de la République Démocratique du Congo, Augustin Matata Ponyo, a été condamné ce mardi 20 mai 2025 à 10 ans de travaux forcés par la Cour constitutionnelle. Cette décision fait suite à sa condamnation pour détournement de fonds publics dans le cadre du projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

Une affaire emblématique de mauvaise gestion

Le projet Bukanga Lonzo, lancé en 2014 sous le régime de Joseph Kabila, visait à développer un parc agro-industriel de 75 000 hectares pour renforcer la sécurité alimentaire du pays. Cependant, selon l’Inspection générale des finances (IGF), sur les 285 millions de dollars alloués, seuls 34 millions ont été justifiés, laissant 205 millions sans justification claire. Le ministère public accuse Matata Ponyo d’avoir orchestré ce détournement via des sociétés écrans, avec l’aide de ses coaccusés .

La position de la Cour constitutionnelle

La Cour constitutionnelle a affirmé sa compétence pour juger Matata Ponyo, actuellement député national. Le président de la cour a rejeté les exceptions soulevées par le prévenu, soulignant que « l'immunité protège la fonction et non la personne », et que les poursuites étaient déjà engagées avant son élection.

Réactions politiques et sociales

Cette condamnation a suscité diverses réactions au sein de la classe politique et de la société civile. Certains saluent cette décision comme un signe de fermeté de la justice congolaise, tandis que d'autres estiment que des mesures plus sévères auraient dû être prises. L'affaire Bukanga Lonzo reste un symbole des défis liés à la gestion des ressources publiques en République Démocratique du Congo.

Procès Bukanga Lonzo : Matata Ponyo condamné à 10 ans de travaux forcés, 5 ans d'inéligibilité
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FLASH ! | EST DE LA RDC : LE BURUNDI INTERDIT D’ACCÈS À SON TERRITOIRE LES CONGOLAIS DÉTENTEURS DES DOCUMENTS OCTROYÉS PAR LE M23  

Le Burundi devient le premier pays de l'EAC à refuser désormais les documents de voyage octroyés par AFC/M23, qui contrôle Goma et Bukavu. Une note du 07 mai révèle que plusieurs Congolais avaient été refusés au Burundi pour avoir des cachets de sortie de la DGM M23. 

 

Parmi eux : Machumu Mushayuma, Mambo Inakazirwa, Ntumba Kateta, Rhubane Buhinda…

 

Sous couvert d’un contrôle migratoire, le Burundi envoie un message politique : tout document émanant de zones échappant au contrôle de Kinshasa n’est pas valide. Une posture qui pourrait peser dans les futures négociations régionales sur la sécurité dans les Grands Lacs.

Bujumbura

FLASH ! | EST DE LA RDC : LE BURUNDI INTERDIT D’ACCÈS À SON TERRITOIRE LES CONGOLAIS DÉTENTEURS DES DOCUMENTS OCTROYÉS PAR LE M23  
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KINSHASA : ENTRE BETON, BITUME ET IMMONDICES (TRIBUNE)

Kinshasa, géante urbaine et cœur battant de la République démocratique du Congo, s’étend chaque jour un peu plus entre béton et bitume. Les chantiers pullulent, les immeubles grimpent, les routes se tracent. La capitale rêve de modernité. Mais ce rêve se heurte à une réalité brutale, omniprésente, nauséabonde : celle des immondices.

Dans les artères principales comme dans les ruelles des quartiers périphériques, les ordures racontent une autre histoire. Celle d’une ville en pleine croissance mais mal entretenue, d’un État qui bâtit sans nettoyer, et d’une population qui vit tant bien que mal au milieu de déchets qu’elle ne sait plus éviter.

Le contraste est saisissant. D’un côté, des infrastructures flambant neuves inaugurées à grand renfort de discours. De l’autre, des tas d’ordures qui débordent des poubelles inexistantes, des caniveaux obstrués, des marchés transformés en décharges à ciel ouvert. Chaque pluie emporte avec elle des plastiques, des résidus, des microbes… et une partie de la dignité urbaine.

La saleté n’est pas une fatalité. Elle est le symptôme visible d’un mal plus profond : le désordre urbain et l’absence de volonté politique réelle pour faire de l’assainissement une priorité. Car comment justifier que dans une ville de plusieurs millions d’habitants, la gestion des déchets repose encore sur des systèmes artisanaux, mal coordonnés, souvent inefficaces ? Comment expliquer que les campagnes de nettoyage soient si rares, si peu suivies, et parfois seulement destinées à faire bonne figure à l’approche d’un événement officiel ?

Pendant ce temps, les Kinois vivent, survivent, s’adaptent. Ils organisent des journées de salubrité, brûlent les ordures, envoient leurs enfants marcher dans des eaux usées. Leur résilience est admirable. Mais elle ne doit pas devenir un prétexte à l’inaction.

Assainir Kinshasa, c’est plus qu’un besoin hygiénique. C’est un impératif social, environnemental, économique et symbolique. C’est refuser que la capitale devienne une décharge permanente. C’est affirmer que l’avenir ne se construit pas seulement avec du béton et du goudron, mais aussi avec de l’ordre, de la propreté, et du respect de l’espace public.

Le bitume et le béton n’ont de sens que s’ils s’accompagnent d’un environnement sain. Et tant que les immondices continueront à dicter la loi dans les rues de Kinshasa, le rêve d’une ville moderne restera inachevé.

Kinshasa peut et doit faire mieux. La capitale mérite plus que des infrastructures : elle mérite une vie digne, propre et respirable. C’est un combat de tous, mais c’est surtout un devoir de ceux qui dirigent.

LK

KINSHASA : ENTRE BETON, BITUME ET IMMONDICES (TRIBUNE)
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ÉCONOMIE/OGEFREM : LE PROJET DU PORT SEC DE KASUMBALESA AU CENTRE D'UNE MISSION DE SERVICE DU DG W.KAZUMBA DANS LE HAUT KATANGA

Le Directeur Général de l'ogefrem, William kazumba Mayombo est attendu ce dimanche à Lubumbashi, chef-lieu du Haut katanga. Il est à la tête d'une forte délégation des Directeurs sectoriels et des experts ainsi que les soumissionnaires présélectionnés après appel d'offre pour l'équipement et la construction du pont sec de Kasumbalesa.

Le numéro un de l'ogefrem effectue une mission de service qui devra le conduire à kasumbalesa pour une visite guidée du site destiné à la construction du port sec qui porte le même nom.

Les six candidats présélectionnés après appel d'offre dans le respect de la procédure de passation des marchés publics vont, au cours de cette visite guidée, en conformité avec leurs cahiers des charges, identifier le site, se faire une idée des conditions environnementales et des opportunités qu'offre ce port sec , une fois construit, pour le transit des cargaisons en provenance et/ou en partance de l'Afrique orientale et australe dans le cadre du commerce international entre la RDC et les pays de la sous- Région.

Commencé en 2018 où la première pierre de construction a été posée le projet du port Sec de kasumbalesa qui nécessite beaucoup pour sa meterialisation vient de marquer un tournant décisif sous Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Le numéro un congolais qui en a fait l'une des priorités de son action voudrait mettre fin aux longues files d'attente des camions-remorques au poste frontalier de kasumbalesa et donner un coup de pouce à l'économie congolaise par la captation des recettes douanières et les facilités à donner aux chargeurs que sont les exportateurs et importateurs congolais.

Il sied de noter que la visite des soumissionnaires présélectionnés est une étape décisive dans la réalisation de ce projet grâce à l'engagement du comité de gestion de l'ogefrem actuellement dirigé par William kazumba Mayombo.

La Rédaction

ÉCONOMIE/OGEFREM : LE PROJET DU PORT SEC DE KASUMBALESA AU CENTRE D'UNE MISSION DE SERVICE DU DG W.KAZUMBA DANS LE HAUT KATANGA
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17 MAI 1997: L'AFDL ENTRE A KINSHASA, MOBUTU S'EFFACE, UNE NOUVELLE RÉPUBLIQUE NAIT

Ce 17 Mai marque le 28e anniversaire de l’entrée triomphale de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) à Kinshasa, événement qui mit fin à plus de trois décennies de règne de Mobutu Sese Seko et ouvrit la voie à une nouvelle ère politique pour la République Démocratique du Congo.

 

Le 17 mai 1997, sous la pression militaire irrésistible de l’AFDL dirigée par Laurent-Désiré Kabila, Kinshasa tombe sans combats majeurs. Mobutu, affaibli, isolé diplomatiquement et souffrant, quitte le pays quelques jours plus tôt pour s’exiler au Maroc. Son régime, emblématique d’une gouvernance autoritaire marquée par la corruption, l’impunité et l’effondrement de l’État, s’effondre en quelques mois après le début de la rébellion en octobre 1996 dans l’est du pays.

 

Portée par un discours de libération, de justice et de restauration de la dignité congolaise, l’AFDL progresse rapidement à travers le pays, soutenue militairement par le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. En six mois, ses forces traversent le pays d’est en ouest. Laurent-Désiré Kabila se proclame Président de la République le 17 mai, promettant une refondation nationale.

 

L'État est rebaptisé République Démocratique du Congo, mettant fin à l'appellation "Zaïre" imposée par Mobutu en 1971.

 

L’entrée de l’AFDL caractérisée par des scènes de liesse dans les rues de Kinshasa, suscite un immense espoir parmi les Congolais, une page de l’histoire de la nation se tournait et une autre s’ouvrait. Mobutu qui avait dirigé le pays d’une main de fer, trois décennies durant, venait de tomber et se levait l’aube de l’espoir en la renaissance de la nation congolaise.

 

 Ce nouveau jour censé extirper la gangrène mentale qui semblait, au quotidien, caractériser la vie des kinois, se traduisant par des comportements peu recommandables, loin de toute valeur ; entre autres le vol, le viol, le mensonge, la délinquance et la toxicomanie etc. Seulement, l’on pouvait remarquer, la brutalité des méthodes utilisées pour tenter de parvenir à changer ces mentalités rétrogrades des kinois, n’avaient rien de légal et de respectueux des droits liés à l’humanité, comme du temps d’Hammourabi.

 

Cependant, l’euphorie sera de courte durée. Très vite, le nouveau régime doit faire face à des défis gigantesques : gestion du pouvoir, tensions internes, pressions étrangères et résurgences de conflits armés. En 2001, Laurent-Désiré Kabila sera assassiné, et son fils, Joseph Kabila, prendra la relève.

 

Depuis lors, le 17 mai est célébré en RDC comme la « Journée des Forces Armées », en hommage à cette page charnière de l’histoire congolaise. Pour certains, elle symbolise la fin de l’oppression ; pour d’autres, le début d’un long cycle de transition inachevée.

 

Aujourd’hui encore, le débat reste vif : ceux qu’on a appelé libérateurs, l’étaient vraiment, si les méthodes utilisées pouvaient à long terme, produire des effets positifs sur la vie des kinois. Car près de 28 ans après, on a l’impression d’une descente aux abysses. Ce qui est certain, c’est que le 17 mai 1997 demeure une date pivot, marquant la fin d’une époque et le commencement d’une nouvelle, encore pleine d’aspirations et de luttes.

 

LK

17 MAI 1997: L'AFDL ENTRE A KINSHASA, MOBUTU S'EFFACE, UNE NOUVELLE RÉPUBLIQUE NAIT
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AGRESSION RWANDAISE: 107 MORTS ET 4000 ENLEVES, KINSHASA ACCUSE KIGALI DE CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ

Dans un communiqué officiel, le gouvernement congolais à travers le Ministère de l'Interieur accuse l’armée rwandaise et ses alliés du M23/AFC de commettre des exactions massives contre la population civile dans les zones sous leur occupation. Les autorités qualifient ces actes de « crimes de guerre » et de « crimes contre l'humanité ».

Kinshasa hausse une nouvelle fois le ton contre Kigali. Dans un communiqué daté du mercredi 14 mai, signée par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, le gouvernement congolais accuse l’armée rwandaise et ses alliés du M23/AFC de persister dans la commission d’actes constitutifs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Selon le ministre Jacquemain Shabani, les forces rwandaises et leurs supplétifs continuent de commettre de graves exactions dans les zones qu’ils contrôlent à l’est de la RDC. Le bilan fait état de 107 assassinats, de plus de 4 000 hommes et jeunes garçons enlevés et emmenés de force vers une destination inconnue, sans oublier des centaines de cas d’exécutions sommaires, de viols, de tortures, de pillages, de restrictions à la liberté de circulation, ainsi que des incursions dans des structures sanitaires.

Le ministre déplore également l’installation, sur le territoire congolais, de familles rwandaises munies de cartes d’identité de leur pays d’origine. Selon lui, ces actes confirment les accusations d’épuration ethnique et de politique de repeuplement orchestrées par Kigali, maintes fois dénoncées par Kinshasa.

Autre sujet de préoccupation : du 10 au 13 mai 2025, l’armée rwandaise aurait mené une série d’opérations de traque contre des civils faussement assimilés aux FDLR, aux FARDC ou encore aux groupes armés Wazalendo. Ces opérations se seraient déroulées à Goma, dans le territoire de Nyiragongo et celui de Masisi, notamment dans les quartiers de Ndosho, Mugunga, Lac Vert, Katoyi, Majengo, Sake et Kimoka.

« Les faits cités ci-dessus, qui s’ajoutent à ceux déjà dénoncés par le passé, constituent une violation flagrante des instruments juridiques internationaux, notamment la Charte des Nations Unies, l’Acte constitutif de l’Union africaine, la Convention de Genève de 1951 relative à la protection des réfugiés, ainsi que la Résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies », indique le communiqué du gouvernement.

Kinshasa dénonce également une chasse à l’homme ciblant des personnes bénéficiant du statut de réfugié dans les zones sous occupation.

Ces accusations interviennent alors que les discussions entre le gouvernement congolais et la rébellion du M23/AFC ont repris à Doha, au Qatar. Malgré une déclaration conjointe signée il y a deux semaines, les pourparlers restent au stade préliminaire, sans qu’aucune avancée concrète n’ait encore été annoncée.

LK

AGRESSION RWANDAISE: 107 MORTS ET 4000 ENLEVES, KINSHASA ACCUSE KIGALI DE CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ
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Kinshasa : Interpellation ce matin d'un élémént de la GR ayant abattu 3 soldats PM au camp Babylone, à Kintambo

Kinshasa, 15 mai 2025 — Un drame s’est produit aux premières heures de la matinée dans la capitale congolaise. Aux environs de 3h du matin, un *militaire de la Garde républicaine a ouvert le feu sur trois soldats de la Police militaire (PM) au camp Babylone, les tuant sur place. Après avoir saisi leurs chargeurs, l’auteur présumé s’est *réfugié dans un chantier situé à l’angle de l’avenue Kivu, dans la commune de Kitambo.

 

Un important dispositif de la Police militaire a été déployé de 3h à 8h, avec des échanges de tirs et un quadrillage méthodique de la zone. L’opération s’est soldée par l’*interpellation du militaire* retranché, dont les motivations restent à établir.

 

Une enquête militaire a été ouverte pour élucider les circonstances exactes de ce triple homicide au sein des forces armées. La situation est désormais sous contrôle.

#InfosRdc360

Kinshasa : Interpellation ce matin d'un élémént de la GR ayant abattu 3 soldats PM au camp Babylone, à Kintambo
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RDC: FÉLIX TSHISEKEDI NOMME DES OFFICIERS ET SOUS-OFFICIERS AU SEIN DES FARDC

Dans une série d’ordonnances présidentielles rendues publiques ce mercredi soir à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a procédé à d’importantes nominations au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Ces nominations, qui s’inscrivent dans la dynamique de réforme et de professionnalisation de l’armée nationale, touchent divers grades, allant de sous-lieutenant à lieutenant-colonel.

 

Parmi les nommés au grade de sous-lieutenants :

 

Kayombo Lumanga John

Kasongo Mwamba Reagain

 

Les nommés au grade de Major :

 

Kazadi Muledi Claude

 

Parmi les nomminés au grade de lieutenants-colonels :

 

Kandolo Kayumbi Alain

Kabwe Ngandu Pierre

Ndala Kiabuya

Mutuza Kalinde Gabriel

Tabu Eboma Tema

 

Parmi les nomminés au grade de capitaines :

 

Mpoyi Kapiamba Henoc

Kalonji Tshikuta Magloire

Nyembo Salumu Freddy

 

Ces nouvelles nominations interviennent alors que l’armée congolaise reste engagée dans plusieurs opérations stratégiques pour la sécurisation du territoire national, notamment dans l’Est du pays.

 

Il convient de rappeler qu’en avril dernier, d’autres nominations avaient déjà été effectuées dans les rangs des FARDC, traduisant la volonté du chef de l’État de réorganiser et renforcer la hiérarchie militaire pour plus d’efficacité sur le terrain.

 

Avec ces nouvelles décisions, le commandement des FARDC espère insuffler un nouveau dynamisme au sein des troupes et renforcer la discipline et la rigueur opérationnelle à tous les niveaux.

RDC: FÉLIX TSHISEKEDI NOMME DES OFFICIERS ET SOUS-OFFICIERS AU SEIN DES FARDC
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Culture : 415 dépouilles humaines des congolais emportés pendant l'époque coloniale se trouvent au musée de Tervuren en Belgique

415 est le nombre des restes humains des congolais découvert dans le musé de Tervuren en Belgique, a révélé Lies Busselen, doctorant en anthropologie et histoire lors d'une journée culturelle organisée le samedi 10 mai dernier, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, au centre culturel Andrée Blouin.

 

Selon cette anthropologue, ces restes humains des congolais ont été emportés au Congo lors de la colonisation et traînent encore depuis lors en Belgique, au musée de Tervuren. Il sont estimés à près de 415 depouilles.

 

« Près de 415 dépouilles ou restes humains emportés de la RDC pendant l'époque coloniale, traînent encore dans le musée de Tervuren en Belgique », a déclaré Lies Busselen.

 

Elle indique par ailleurs, qu'aux années 1897 à 1960, à l'époque du gouvernement Belge, certains acteurs étaient financés par ce dernier pour des depouilles pour des fins de collection soit pour des études scientifiques au musée de Tervuren en Belgique.

 

Notons que hormis la collection de la Belgique, il existe également d'autres pays européens qui en possède.

M. Mukendi

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