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À l’ONU, les États-Unis accusent Kigali : de nouvelles preuves sur la guerre à l’Est de la RDC

Au Conseil de sécurité des Nations unies, les États-Unis ont formulé de graves accusations contre le Rwanda, évoquant de nouvelles preuves de son implication directe dans le conflit armé qui ravage l’Est de la République démocratique du Congo.

S’exprimant devant les membres du Conseil, l’ambassadeur américain Mike Waltz a alerté sur l’aggravation rapide de la crise sécuritaire, affirmant que Washington dispose désormais d’informations confirmant une implication « organisée, directe et croissante » de Kigali dans les violences en cours.

Selon le diplomate américain, le Rwanda exercerait depuis 2021 un contrôle sur le mouvement rebelle M23 ainsi que sur sa branche politique, l’Alliance des forces congolaises (AFC), dans le but de servir ses intérêts géopolitiques. Il a également déclaré que le président rwandais Paul Kagame aurait participé de manière « intime » à la planification et à la conduite des opérations militaires menées dans l’Est de la RDC.

Les États-Unis estiment par ailleurs que la présence militaire rwandaise sur le sol congolais se situerait entre 5 000 et 7 000 soldats. Les Forces de défense rwandaises auraient apporté au M23 un soutien logistique conséquent, incluant la fourniture d’armes, de formations militaires, de missiles sol-air et d’équipements sophistiqués, utilisés lors des récentes offensives.

Mike Waltz a aussi accusé le M23 et les forces rwandaises d’avoir tenté de s’emparer de la ville d’Uvira le week-end dernier, en recourant à des moyens militaires accrus, notamment des drones suicides et de l’artillerie lourde. Certaines frappes auraient même touché le territoire burundais, selon la partie américaine.

Pour Washington, le Rwanda « conduit la région vers une instabilité dangereuse ». Les États-Unis appellent au retrait immédiat des troupes rwandaises de la RDC et plaident pour un renforcement du mandat de la MONUSCO. Mike Waltz a enfin assuré que son pays utiliserait « tous les outils à sa disposition » afin que les responsables de ces actes soient tenus de rendre des comptes.

 

LK

À l’ONU, les États-Unis accusent Kigali : de nouvelles preuves sur la guerre à l’Est de la RDC
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RDC : La montée du franc congolais ne freine pas les recettes publiques, affirme la BCC

La Banque Centrale du Congo (BCC) a confirmé, dans une nouvelle analyse graphique, que l’appréciation récente du franc congolais n’a pas affecté la performance des recettes publiques. Bien au contraire, celles-ci continuent d’afficher une progression remarquable.

Au mois de novembre 2025, les recettes collectées ont dépassé les prévisions budgétaires, prolongeant une dynamique positive observée depuis le début de l’année. Les régies financières ont régulièrement réalisé des performances supérieures aux assignations, tant sur le plan fiscal que douanier.

D’après la BCC, cette évolution démontre la solidité de l’économie congolaise, l’efficacité accrue des dispositifs de collecte et une meilleure discipline dans la gestion des finances publiques. La stabilité du franc congolais et la bonne tenue des recettes constituent, selon l’institution, un indicateur clé du renforcement du cadre macroéconomique national.

Ces résultats confortent également la capacité de l’État à poursuivre ses investissements publics et à assurer le financement des services sociaux essentiels.

 

A. BOPE

RDC : La montée du franc congolais ne freine pas les recettes publiques, affirme la BCC
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VIH et économie : liens, impacts et perspectives pour une RDC prospère

Tribune rédigée à l’occasion la Journée mondiale de lutte contre le VIH

Le VIH demeure l’un des défis les plus persistants en République démocratique du Congo (RDC), où plus de 520 000 personnes vivent avec le virus et où la réponse nationale dépend largement des financements internationaux (UNOG, 2025). Ses conséquences dépassent le cadre strict de la santé : elles touchent la productivité, la stabilité sociale, la structure démographique, l’investissement dans le capital humain et les dépenses publiques. Cet article analyse les interactions entre VIH et développement économique, examine la situation actuelle en RDC et propose des pistes pour renforcer la résilience nationale et transformer la lutte contre le VIH en moteur de prospérité. Il apporte une contribution pour combler, tant soit peu, le déficit d’information dans un contexte où les médias restent globalement muets alors que la l’endémie continue de tuer en silence.

1. Introduction

Le VIH/SIDA reste un déterminant majeur du tissu socio-économique en Afrique subsaharienne. Depuis les années 1980, l’épidémie a affecté les populations en âge productif, perturbé les dynamiques familiales, accru les dépenses de santé et limité les capacités économiques de pays à revenu faible ou intermédiaire (Haacker & Birungi, 2013).

En RDC, un pays aux structures socio-économiques fragiles et confronté à des défis sécuritaires, humanitaires et institutionnels, le VIH exerce une pression particulière. Le financement externe – via le PEPFAR, le Fonds mondial et d'autres bailleurs – couvre une grande partie des traitements et services de prévention, laissant le pays vulnérable aux fluctuations des aides (UNOG, 2025).

Comprendre les liens entre VIH et économie est essentiel pour concevoir une riposte durable et alignée sur les objectifs de développement du pays.

2. Mécanismes économiques de l’impact du VIH

2.1. Perte de capital humain

Le VIH touche principalement les adultes en âge actif, réduisant la productivité et les revenus des ménages. Les charges de soins, les hospitalisations et la progression de la maladie diminuent la capacité de travail, entraînant une baisse des rendements agricoles, une réduction de la participation au marché du travail et un frein à l’entrepreneuriat (ONUSIDA, 2023).

2.2. Augmentation des dépenses publiques et pression sur les systèmes de santé

La prise en charge du VIH mobilise une part importante des budgets sanitaires : médicaments antirétroviraux (ARV), tests virologiques, accompagnement psychosocial, prise en charge des infections opportunistes. En Afrique de l’Est, les coûts directs et indirects du VIH sont élevés et croissants (Kairu et al., 2024).

Pour un pays à faible ratio médecins/habitants comme la RDC, ces dépenses réduisent les marges disponibles pour d’autres priorités sanitaires.

2.3. Impact sur la démographie et défaut d’accumulation du capital humain

Une mortalité prématurée dans les cohortes adultes entraîne une hausse du nombre d’orphelins, une fragilisation des structures familiales et une baisse de l’investissement dans l'éducation. Les enfants issus de ménages touchés par le VIH sont plus susceptibles d’abandonner l’école, alimentant un cercle vicieux de pauvreté éducative (Casale & Whiteside, 2014).

2.4. Conséquences macroéconomiques à long terme

Si certaines études ne trouvent pas d’impact direct sur la croissance macroéconomique (Haacker & Birungi, 2013), les effets indirects – perte de capital humain, faible productivité, baisse des revenus, réduction de l’épargne – affaiblissent durablement la capacité d’un pays à atteindre une croissance inclusive.

3. VIH et développement : synthèse des connaissances internationales

Les analyses internationales convergent sur trois points :

Le VIH alourdit les dépenses des ménages, créant un risque d’appauvrissement (ONUSIDA, 2023).

Les interventions de prévention et de traitement sont parmi les plus coût-efficaces en santé publique, notamment la prévention mère-enfant et l’accès précoce aux ARV (Kairu et al., 2024).

La lutte contre le VIH peut agir comme levier de développement, en améliorant la scolarisation, le capital humain et la productivité à long terme (ONUSIDA, 2023).

Cette vision multisectorielle est cruciale pour un pays comme la RDC.

4. Situation actuelle du VIH en RDC

La RDC fait face à une situation épidémiologique, financière et institutionnelle singulière.

4.1. Données épidémiologiques récentes

D’après les estimations récentes des Nations unies :

520 000 personnes vivent avec le VIH, dont 300 000 femmes et 50 000 enfants.

En 2023, environ 21 000 nouvelles infections ont été enregistrées. 11 000 décès liés au sida ont été recensés la même année. (UNOG, 2025)

Ces chiffres reflètent une épidémie stable mais encore préoccupante, avec une transmission persistante chez les adolescentes, les jeunes femmes, les professionnels du sexe et les populations déplacées.

4.2. Dépendance extrême au financement international

La RDC dépend de :

- PEPFAR, principal bailleur en ARV,

- Fonds mondial, soutien majeur pour les diagnostics et la prévention,

- diverses ONG internationales.

Selon les Nations unies, l’interruption brutale de l’aide américaine pourrait mettre des dizaines de milliers de vies en danger et entraîner une flambée des infections (UNOG, 2025).

4.3. Faiblesses structurelles des systèmes de santé

Les défis majeurs incluent :

- la couverture sanitaire insuffisante en zones rurales,

ruptures d’ARV récurrentes,

- l’insuffisance du suivi virologique,

- la faible intégration du VIH dans les soins primaires, stigmatisation et barrières sociales.

Des initiatives comme le projet IMPAACT4HIV (DNDi, 2025) tentent de renforcer la prise en charge des cas avancés.

4.4. Dimensions économiques propres à la RDC

La RDC, confrontée à un contexte sécuritaire instable et à un PIB par habitant faible, ressent plus intensément les effets du VIH :

- pertes de productivité dans les mines, l’agriculture et le secteur informel,

- diminution de la capacité de travail des adultes dans les zones touchées par les conflits,

- pression accrue sur les budgets provinciaux,

- vulnérabilité aux fluctuations des aides extérieures.

Ainsi, la situation épidémiologique du pays a un impact direct sur son développement.

5. Perspectives et recommandations pour une RDC prospère

5.1. Augmenter le financement national de la riposte

Comme le recommandent ONUSIDA (2024), les pays doivent développer des mécanismes internes d’investissement dans la lutte contre le VIH :

fonds nationaux, assurances santé, taxation progressive sur des secteurs extractifs, budgets pluriannuels.

5.2. Prioriser les interventions coût-efficaces

La littérature démontre que la prévention mère-enfant, la PrEP, l’accès précoce et continu aux ARV, le dépistage ciblé, sont les mesures ayant le meilleur rapport coût/efficacité en Afrique (Kairu et al., 2024).

5.3. Renforcer les systèmes de santé et les compétences locales

Des projets comme IMPAACT4HIV montrent que renforcer l’accès aux soins pour les cas avancés réduit les décès et les coûts hospitaliers (DNDi, 2025).

5.4. Intégrer VIH, éducation et égalité de genre

Le rapport « Triple dividende » de l’ONUSIDA (2023) met en évidence que financer le VIH améliore simultanément : la santé, l’éducation et la croissance économique.

5.5. Lutter contre la stigmatisation et améliorer l’inclusion sociale

La stigmatisation réduit le dépistage, l’adhérence au traitement et donc la productivité des personnes touchées. Une politique nationale d’inclusion est essentielle pour maintenir le capital humain.

6. Conclusion

Le VIH reste un défi majeur pour la RDC, mais aussi une opportunité stratégique. Une réponse bien financée, intégrée et orientée vers la prévention peut renforcer la croissance, stabiliser la structure démographique et accroître la productivité nationale. Pour bâtir une RDC prospère, il est indispensable de considérer la lutte contre le VIH comme un investissement économique fondamental, et non comme une dépense sociale isolée.

 

Bibliographie

- Casale, M., & Whiteside, A. (2014). The impact of HIV/AIDS on economic development in Southern Africa. Journal of International Development, 26(1), 1-12.

- DNDi. (2025). Nouveau projet en RDC visant à améliorer l’accès aux soins des personnes atteintes de maladie à VIH à un stade avancé (IMPAACT4HIV). Drugs for Neglected Diseases initiative.

- Haacker, M., & Birungi, C. (2013). HIV/AIDS, demographic change, and economic growth in Africa. UNU-WIDER Working Paper.

- Kairu, A., Ndunda, P., & Kamau, S. (2024). Economic burden of HIV/AIDS care in East Africa: A systematic review. Health Economics Review.

- ONUSIDA. (2023). A Triple Dividend: The health, social and economic gains of financing the HIV response in Africa. Joint United Nations Programme on HIV/AIDS.

- ONUSIDA. (2024). Domestic revenues, debt relief and development aid: Pathways for ending AIDS by 2030. Joint United Nations Programme on HIV/AIDS.

- United Nations Office at Geneva (UNOG). (2025). En RDC, l’interruption de l’aide américaine à la réponse au VIH pourrait mettre des vies en danger. Communiqué officiel.

 

Par Prof. Bobo B. KABUNGU,
Économiste
Enseignant-chercheur
Directeur scientifique du Centre de recherche en sciences humaines (CRESH)
VIH et économie : liens, impacts et perspectives pour une RDC prospère
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Ogefrem- Yellowstone: 599.874.000 $ pour le projet de construction du port sec de kasumbalesa

L’office de gestion de frets multimodal (Ogefrem), dirigé par William Kazumba Mayombo, a signé, ce lundi 1er décembre,un contrat de concession historique avec Yellowstone, un consortium sud-africain, pour la construction et l’exploitation du port sec de Kasumbalesa (PSK) dans le Haut-Katanga. La cérémonie, organisée à l’hôtel Hilton de Kinshasa, a été présidée par le vice-Premier ministre en charge des transports, Jean-Pierre Bemba Gombo.

 
Un projet structurant, au cœur des flux régionaux

Situé à la frontière entre la RDC et la Zambie, Kasumbalesa est l’un des points névralgiques du commerce entre l’Afrique australe et le cœur du continent. Le futur PSK ambitionne de devenir la principale plateforme logistique des cargaisons en provenance de sept ports maritimes majeurs : Mombassa, Dar-es-Salam, Beira, Durban, Walvis Bay, Lobito et Luanda.

Pour l’Ogefrem, ce projet représente un accélérateur important. Avec un investissement de près de 600 millions USD, le consortium développera une plateforme moderne de 62 hectares, dans un modèle BOT (Build-Operate-Transfer) d’une durée de 23 ans.

« Une étape historique pour la RDC »

Dans son allocution, le directeur général de l’Ogefrem, William Kazumba, a exprimé son enthousiasme : « Ce partenariat public-privé marque une étape historique pour la République et pour notre Office », a-t-il déclaré, rappelant que l’idée du port sec remonte à 2005 mais n’avait jamais abouti jusqu’ici.

Le processus, a-t-il insisté, a été conduit dans la rigueur, selon la loi sur le partenariat public-privé (PPP) et validé par l'unité de conseil et de coordination du partenariat public-privé (UC-PPP) et la direction générale de contrôle des marchés publics (DGCMP).

« Le port sec de Kasumbalesa vise à désengorger la frontière, fluidifier les échanges et améliorer la compétitivité du fret congolais. Il offrira une capacité annuelle de 30 millions de tonnes, le traitement de 2 500 camions/jour, des parkings pour 2 000 véhicules, un dépôt stratégique de 40 millions de litres, un entrepôt pharmaceutique, des services logistiques intégrés, ainsi qu’une interconnexion aux systèmes douaniers (SYDONIA World, GUICE RDC, ICE Borders) », a-t-il affirmé.

Pour sa part, le VPM Jean-Pierre Bemba a souligné que le PSK s’inscrit dans une vision globale de repositionnement de la RDC comme hub logistique régional.

« Ce contrat s’inscrit dans l’orientation stratégique du Chef de l’État visant à renforcer les infrastructures logistiques comme vecteur d’émergence », a souligné Jean-Pierre Bemba. Selon lui, le port sec générera plus de 1 milliard USD d’avantages économiques cumulés, auxquels s’ajoutent 123 millions USD de gains liés à l’amélioration de la sécurité routière.

Le futur visage du port sec : capacité XXL et services intégrés

Le PSK se distingue par une combinaison d’espaces et de services pensés pour absorber les flux croissants du corridor sud. Il comptera trois types d’entrepôts : hors douane extensible, sous-douane extensible, zone de quarantaine et stock de sécurité, avec une capacité de 2.000 camions dans ses parkings, un dépôt d’hydrocarbures, une caserne de sapeurs-pompiers, trois dortoirs pour plus de 1.000 employés, une réserve foncière sur la RN1 destinée à une station-service et des commerces.

En combinant l’ouverture du corridor de Banana, le PSK et la stratégie de facilitation logistique portée par l’Ogefrem, la RDC devrait bénéficier notamment de 2.000 emplois directs, 5.000 emplois indirects, d’une baisse notable des coûts logistiques, et d’un renforcement de la compétitivité des opérateurs nationaux.

Voici l'intégralité du discours du DG de l'Ogefrem William Kazumba Mayombo :

 

Honorables Députés et Sénateurs ;
Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement ;
Excellence Monsieur le Ministre du Portefeuille ; ici représenté
Monsieur le Conseiller du Chef de l'Etat en charge des infrastructures ;
Monsieur l'Inspecteur Général des Finances-Chef de service ; ici représenté
Monsieur le Secrétaire Général aux Transports ;
Excellences Messieurs les Ambassadeurs de la République Sud-Africaine, de l'Angola, de la Namibie,
Monsieur le Commissaire Provincial de la Police Nationale Congolaise ; ici représenté
Monsieur le Président du Conseil d'Administration de l'OGEFREM ; ici représenté
Messieurs les Administrateurs de l'OGEFREM ;
Distingués invités, en vos titres et qualités respectifs, tout protocole observé ;
Mesdames et Messieurs, Cadres et Agents de l’OGEFREM,

 

C'est avec un profond sentiment de fierté et d'espérance que je prends la parole aujourd'hui, à l'occasion de cette étape historique pour notre établissement public, l’Office de Gestion du Fret Multimodal, « OGEFREM » en sigle, pour notre pays, la République Démocratique du Congo, ainsi que pour l’ensemble de la région d'Afrique de l’Est et Australe, avec la signature officielle du Contrat de concession du Port Sec de Kasumbalesa(PSK), dans le cadre d’un partenariat public-privé entre l’OGEFREM et le Consortium Sud-africain YELLOWSTONE, reconnu pour son expertise dans les infrastructures logistiques et industrielles.

Avant toute chose, permettez-moi de rendre grâce à Dieu, qui nous accorde le souffle de vie, et qui, par sa miséricorde, a permis la réalisation de toutes les étapes et démarches nécessaires qui ont conduit à l’aboutissement de cet ambitieux projet, sans nul doute l’un des plus importants de l’histoire de l’OGEFREM en ses quarante-cinq ans d’existence.

Il convient de rappeler que le Projet du Port Sec de Kasumbalesa, dont les premières études remontent à 2005, a traversé plusieurs phases de relance et d’interruption, avant de connaître une matérialisation en 2018, avec la pose officielle de la première pierre non suivi malheureusement par le démarrage effectif des travaux avant de s’inscrire finalement avec notre avènement à la tête de l’Office, dans un processus complet d’appel d’offres qui aboutit à la signature du contrat de concession en ce jour mémorable.

Qu’il me soit permis à cette occasion, de rendre mes hommages les plus déférents au Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Chef de l’État, qui ne ménage aucun effort pour permettre à notre pays d’assumer pleinement son rôle parmi les nations émergentes et sur la scène internationale. 

Dans un contexte marqué par les défis liés à la pacification du territoire, à la préservation de son intégrité et à l’unité nationale, face notamment à l’agression injustifiée de l’un de nos voisins, le Rwanda, Son Excellence Monsieur le Président de la République n’a cessé de placer ledéveloppement et la reconstruction du pays au cœur de ses priorités. C’est sous son impulsion que les organes degestion de l’OGEFREM se sont engagés dans la planification de l’érection de plateformes logistiques envisagées sur plusieurs sites du territoire national, conformément à ses missions de facilitation et d’assistance aux chargeurs, afin de contribuer à l’amélioration de la fluidité de la chaîne multimodale des transports.

Je ne saurais poursuivre ce mot sans exprimer mes hommages à Son Excellence Madame Judith SUMINUA TULUKA, Première Ministre et Cheffe du Gouvernement, pour le leadership qu’elle incarne à la tête du Gouvernement de la République, en plaçant le développement et la modernisation de ses infrastructures au centre de l’action gouvernementale.

Avec l’ensemble du personnel de l’OGRFREM, Je vous adresse tout particulièrement, Excellence Jean-Pierre

Bemba Gombo, Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement, nos remerciements les plus sincères et notre gratitude pour la politique que vous conduisez à la tête de notre Ministère de tutelle, orientée vers la transformation durable du secteur des Transports et l’amélioration de ses infrastructures, dont celles de l’OGEFREM.

Je salue également l’accompagnement constant que vous apportez à l’OGEFREM, comme à l’ensemble des établissements publics et entreprises du secteur, soutien qui se matérialise par de multiples actes et autorisations dont les effets sont pleinement visibles.

J’en veux pour preuve l’honneur que vous nous faites en plaçant la cérémonie de ce jour sous votre haut patronage, témoignant ainsi de votre implication personnelle dans ce projet depuis le début du lancement du processus d’appel d’offres. L’OGEFREM, ses dirigeants et l’ensemble de son personnel vous en expriment leur profonde gratitude.

Permettez-moi de souhaiter la bienvenue au Consortium YELLOWSTONE, désormais partenaire stratégique de l’OGEFREM dans la mise en œuvre du Port Sec de Kasumbalesa. Votre présence ici marque le début d’une collaboration que nous voulons exemplaire, durable et mutuellement bénéfique. Nous saluons votre engagement, votre expertise et la confiance que vous placez dans notre pays et ses institutions.

Honorables ;
Excellences ;
Mesdames et Messieurs, en vos titres et qualités respectifs,

La cérémonie qui nous rassemble aujourd'hui n'est pas une simple formalité ; elle est l'aboutissement d'un processus rigoureux et l'inscription d'un projet majeur dans l'avenir économique de notre Nation.

De par ses missions et suivant le Décret de sa création, l’Office de Gestion du Fret Multimodal, « OGEFREM » en sigle, établissement public à caractère administratif et technique, agit en qualité de Conseiller des Chargeurs de la République Démocratique du Congo. Sa mission principale consiste à défendre les intérêts de ces derniers en optimisant la gestion du fret congolais et en développant des infrastructures logistiques stratégiques, notamment les ports secs.

A cet effet, il a acquis, il y a plus de deux décennies, une concession de 62 hectares à Kasumbalesa, à la frontière entre la République Démocratique du Congo et la Zambie, spécialement destinée à l’érection d’un Port Sec, afin d’assurer la fluidité des frets à l’importation comme à l’exportation, de réduire les délais de transit, d’améliorer la coordination des opérations logistiques et de garantir une circulation efficace et sécurisée des marchandises le long des principaux corridors de transport desservant à la fois l’Afrique australe et la région de l’Afrique de l’Est.

C’est ici l’occasion de remercier sincèrement Son Excellence Monsieur le Gouverneur ainsi que le Gouvernement provincial du Haut Katanga, dont l’implication déterminante a permis à l’OGEFREM d’acquérir ce site, notamment grâce à l’octroi de toutes les facilitations nécessaires à la finalisation du processus d’acquisition.

Honorables Députés et Sénateurs;
Excellences ;
Mesdames et Messieurs, en vos titres et qualités
respectifs,

Il importe de relever que ce projet a connu les principales étapes ci-après, certaines menées par nos prédécesseurs, que je remercie pour l’intérêt manifesté par chacun d’eux en vue de réaliser ce projet et d’autres poursuivies sous notre mandat:

D’abord une phase préparatoire, qui a comporté les activités ci-après :

- l’acquisition du site, rendue possible grâce à l’accompagnement du Gouvernement provincial du Haut-Katanga, comme évoqué ci-haut, en 2004;

- l’élaboration des études de préfaisabilité par les experts de l’OGEFREM, en 2005 ;

- la réalisation des études de faisabilité par le Cabinet PricewaterhouseCoopers, en 2015 ;

- la conduite des études géotechniques par SRK Consulting, en 2015.

Ces travaux ont établi un constat sans équivoque, confirmant ce que nous savions déjà, notamment le fait que :

- d’abord, Kasumbalesa possède une vocation naturelle à devenir un hub logistique majeur, capable de fluidifier les échanges commerciaux, d’offrir des services modernes aux chargeurs et de désengorger une frontière où le trafic des remorques demeure intense et régulièrement saturé ;

- ensuite, les chargeurs sont confrontés à une situation devenue intenable, les files d’attente de camions, à l’import comme à l’export, s’étendant sur plus de 10 kilomètres le long de la RN1, avec pour conséquence des pertes économiques considérables et une insécurité chronique. Le temps moyen de passage à la frontière, qui pouvait atteindre cinq jours, consacrait la non-compétitivité de notre fret.

Une seconde phase de l’étude de faisabilité qui a porté sur les activités ci-après :

- la réalisation d’une étude de faisabilité complète portant sur la mise en œuvre du PSK et intégrant les volets technique, économique, commercial, financier, juridique et institutionnel, ainsi qu’une étude d’impact environnemental et un projet de dossier d’appel d’offres, conduite par le groupement international ARTELIA–CIRA, qui a soumis son rapport final en mai 2024, grâce à un appui financier de la Banque Africaine de Développement, que nous tenons également à remercier; la validation de cette étude par une Commission gouvernementale, composée notamment des délégués de l’OGEFREM, de la Primature, des Ministères des Transports, des Finances et du Budget, ainsi que des représentants de l’UC-PPP, en 2024 ;

- L’avis de conformité de l’UC-PPP sur les études de faisabilité, en 2024.

Une troisième phase d’appel d’offres qui s’est réalisée comme suit :

- l’élaboration du Dossier de Préqualification, suivie de l’obtention de l’Avis de Non-Objection de la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics (DGCMP) ;

- la publication de l’Avis à Manifestation d’Intérêt, l’évaluation des candidatures reçues et l’Avis de Non- Objection sur la liste des candidats retenus ;

- l’obtention par la DGCMP des Avis de Non-Objection sur la liste des candidats préqualifiés, ;

- l’élaboration du Dossier d’Appel d’Offres (DAO), suivie de l’Avis de Non-Objection de la DGCMP sur ledit dossier, la notification du DAO aux candidats préqualifiés, le dépôt des offres et leur évaluation ;

- l’Avis de Non-Objection sur le rapport d’évaluation des offres et la notification à l’attributaire provisoire sur le candidat provisoirement sélectionné, ainsi que sur le projet de contrat négocié ;

- la mise en place, en 2024, d’un Comité de négociations, composé des délégués de l’OGEFREM, de la Primature des Ministères des Transports, des Finances et du Budget, ainsi que des représentants de l’UC-PPP ;

- la négociation du contrat, incluant une visite des installations de l’attributaire provisoire ainsi qu’un projet similaire réalisé par celui-ci.

Enfin, la quatrième phase, en cours, de la signature du contrat négocié entre les parties et ayant obtenu l’avis de non objection de la DGCMP.

Je tiens à souligner avec fierté et satisfaction que l’OGEFREM fait partie des rares structures publiques à avoir conduit un projet de partenariat public-privé dans le strict respect du cadre légal applicable aux Partenariats Public-Privé, en conformité avec la Loi n°18/016 du 9 juillet 2018 et ses mesures d’application. De l’actualisation et validation des études de faisabilité à l’attribution définitive du contrat au Consortium YELLOWSTONE, chaque étape a été menée avec rigueur et transparence.

Ce parcours exemplaire qui restera un cas d’école pour l’avenir, n’aurait pas été possible sans le soutien institutionnel de qualité que nous avons reçu de l’UC-PPP que je remercie chaleureusement pour son accompagnement technique de qualité. Il en est également des experts de la Primature, des Ministères des Transports, des Finances et du Budget et de la Cellule de gestion et de passation des marchés publics de l’OGEFREM.

Honorables ;
Excellences ;
Mesdames et Messieurs, en vos titres et qualités respectifs,

Le contrat de concession du Port Sec de Kasumbalesa que nous signons aujourd’hui entre l’OGEFREM et le Consortium YELLOWSTONE marque une étape majeure dans le développement des infrastructures logistiques de notre pays. Il s’agit d’un Partenariat Public-Privé (PPP), sous forme de concession de type BOT (Build, Operate and Transfer), conformément à la Loi n°18/016 du 09 juillet 2018 relative au partenariat public-privé.

À travers ce contrat, l’Autorité contractante confie au partenaire privé, en l’occurrence le Consortium YELLOWSTONE, le droit exclusif de développer, financer, construire, exploiter et entretenir un port sec moderne à Kasumbalesa, dans la province du Haut-katanga, pour une durée de 23 ans, incluant la phase de construction.

Ce partenariat ambitieux mobilise un investissement total de 599,874 millions de dollars américains toutes Taxes comprises (TTC), totalement pris en charge par le Consortium YELLOWSTONE, justifiant pleinement le recours au modèle PPP compte tenu de l’envergure financière du projet et de l’expertise technique requise.

Avant d’aller plus loin, je tiens à exprimer, au nom de l’OGEFREM, mes sincères remerciements au Consortium YELLOWSTONE, qui a cru en la vision portée par ce projet structurant et a choisi de faire confiance à notre institution pour le concrétiser ensemble.

Le projet de Port Sec de Kasumbalesa est conçu comme un centre logistique moderne, interconnecté aux différents modes de transport, visant à assurer la manutention, le stockage, l’inspection réglementaire et le dédouanement des marchandises faisant l’objet d’échanges internationaux. Véritable prolongement terrestre des ports maritimes desservant la RDC, ce port sec répondra aux normes internationales en matière de traitement des frets grâce à des infrastructures et équipements logistiques de pointe.

Il intégrera également l’ensemble des services administratifs nécessaires – douane, immigration, quarantaine, contrôle qualité et sécurité – pour garantir un traitement rapide, fiable et sécurisé des flux de marchandises.

Ce projet devra permettre aussi d’assurer la fluidité des frets à l’importation comme à l’exportation avec une incidence positive sur l’accroissement des recettes publiques et sur l’amélioration des opérations économiques ; de réduire les délais dans les dédouanements des cargaisons à l'importation, paramètre non négligeable dans l’amélioration du climat des affaires et de maîtriser le volume des échanges et les statistiques nationales qui constituent un outil stratégique des politiques économiques du pays.

A cet effet, les résultats ci-après sont attendus dans le cadre du Projet, notamment :

- Le désengorgement de la RN1, en réduisant les files de camions et les délais de dédouanement, ce qui constitue un levier essentiel pour l’amélioration du climat des affaires dans notre pays ;

- L’installation d’une capacité annuelle de traitement du fret estimée à 30 millions de tonnes, assurant la fluidité des échanges commerciaux transfrontaliers ;

- La mise en place d’aires de stationnement pour au moins 2 000 camions, dotées d’espaces de repos adaptés pour les transporteurs ;

- Une capacité de dédouanement de plus de 2 500 camions par jour, avec un temps moyen de traitement réduit à deux heures par camion-remorque ;

- La création d’un dépôt stratégique de carburant de 40 millions de litres, représentant l’équivalent d’un mois d’importation pour la zone Sud, initialement dédié aux produits finis, à savoir 70 % de gasoil et 30 % d’essence ;

- La mise en place d’un entrepôt pharmaceutique sous atmosphère contrôlée, pour stocker les médicaments et produits sensibles ;

- La fourniture de services logistiques intégrés, tels que le reconditionnement, le co-packing, le marquage, l’étiquetage, la traçabilité, ainsi que le stockage et la distribution mutualisée au bénéfice des importateurs et grossistes ;

- La distinction entre deux plateformes logistiques: l’une en zone sous douane, dédiée à l’éclatement, au regroupement et au tri des marchandises ; l’autre en zone hors douane, pour les opérations de transit et d’entreposage classique ;

- Le stockage des produits miniers nationaux, pour le groupage et d’autres opérations préalables à l’exportation ;

- Le renforcement du contrôle et de la sécurité des marchandises, au moyen de scanners pour gros porteurs et de pèse-essieux dynamiques ;

- La création de plus de deux mille emplois directs et cinq mille emplois indirects, générant ainsi un impact social positif et contribuant à l’urbanisation progressive de la cité frontalière de Kasumbalesa ;

- La connexion du port sec au réseau ferroviaire, grâce à un embranchement à la ligne Sakania–Lubumbashi, qui le reliera aux principaux corridors logistiques du pays et de la sous-région.

Le Port Sec de Kasumbalesa sera doté d'un Guichet Unique interconnecté à plusieurs systèmes actuellement utilisés dans secteurs douaniers et du commerce extérieur de la RD CONGO (PMS, ICE Borders, SYDONIA World et GUICE RDC). A ce titre, il assurera une transparence et un contrôle strict de toutes les cargaisons, endiguant ainsi la fraude généralisée et maximisant les recettes du Trésor.

Ces résultats, nous les portons ensemble comme les fondements d’un développement logistique ambitieux, au service de la compétitivité nationale et de l’intégration économique régionale. Le Projet Port Sec de Kasumbalesa est la solution d’avenir pour nos chargeurs.

Honorables Députés et Sénateurs ;
Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre des
Transports, Voies de Communication et de Désenclavement ;
Excellence Monsieur le Ministre du Portefeuille ; ici représenté
Monsieur le Conseiller du Chef de l'Etat en charge des
infrastructures ;
Monsieur l'Inspecteur Général des Finances-Chef de service ; ici représenté
Monsieur le Secrétaire Général aux Transports ;
Excellences Messieurs les Ambassadeurs de la République Sud- Africaine, de l'Angola, de la Namibie,
Monsieur le Commissaire Provincial de la Police Nationale Congolaise ; ici représenté
Monsieur le Président du Conseil d'Administration de l'OGEFREM ; ici représenté
Messieurs les Administrateurs de l'OGEFREM ;
Distingués invités, en vos titres et qualités respectifs, tout protocole observé ;
Mesdames et Messieurs, Cadres et Agents de l’OGEFREM,

En signant ce contrat de concession pour une mise en exploitation de la plateforme après la période de construction, nous nous assurons que cette infrastructure vitale sera construite et exploitée selon les meilleurs standards.

Pour que cette vision de fluidité totale et de viabilité économique se réalise pleinement, il est de notre aspiration la plus fervente que l'ensemble des véhicules commerciaux, sans exception, ayant vocation à transiter par ce poste-frontière, trouve son chemin exclusivement à travers cette nouvelle infrastructure moderne, afin d'éliminer définitivement la congestion et de garantir l'efficacité maximale pour tous nos chargeurs, et la viabilité du modèle économique. Je souhaite que cette adhésion totale aux services du Port sec devienne le moteur de notre succès collectif. C'est pourquoi, Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, la Direction Générale de l'OGEFREM réitère la sollicitation de votre implication pour garantir une validation rapide de ce projet par le Gouvernement de la République, afin de procéder sans délai au lancement des travaux, aussitôt l’autorisation du Gouvernent obtenue et dont la durée est estimée à 20 mois à partir de Janvier 2026.

Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo ! Que Dieu bénisse le Projet du Port Sec de Kasumbalesa !
Je vous remercie.

 

Le pouvoir du peuple 

Ogefrem- Yellowstone: 599.874.000 $ pour  le projet de construction du port sec de kasumbalesa
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Kinshasa : l’ODEP dénonce une atteinte grave à l’autonomie provinciale

L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) a vivement réagi, ce jeudi, à l’annonce d’une mission de contrôle du ministère de l’Intérieur sur la gestion financière de la Ville de Kinshasa. Dans un communiqué, l’organisation affirme que cette initiative « n’a aucune base légale » et constitue « une atteinte grave à l’autonomie provinciale ».

Selon l’ODEP, la Constitution garantit aux provinces une autonomie administrative et financière, et ne reconnaît qu’à trois institutions la compétence de contrôler leurs finances : la Cour des comptes, l’Inspection générale des finances (IGF) uniquement dans les conditions strictement prévues par la loi et les Assemblées provinciales. Toute intervention du ministère de l’Intérieur en dehors de ces cadres légaux relèverait, selon l’organisation, d’une immixtion injustifiée et dangereuse pour l’État de droit.

L’ODEP reconnaît néanmoins les préoccupations croissantes des habitants de Kinshasa face à la dégradation de la gouvernance locale : montée de l’insécurité, insalubrité, recul des services publics. Mais, insiste-t-elle, ces dysfonctionnements ne sauraient justifier la violation des règles constitutionnelles. « La fin ne justifie pas les moyens lorsque la Constitution est contournée », rappelle l’organisation.

Tout en appelant à un audit rigoureux, objectif et indépendant de la gestion provinciale, l’ODEP exhorte le gouvernement central à respecter les compétences légalement établies et à éviter toute instrumentalisation administrative. La transparence, souligne-t-elle, ne peut se construire qu’à travers les mécanismes fixés par l’État de droit.

L’organisation conclut en appelant au renforcement de l’intégrité publique et au respect scrupuleux des procédures légales, conditions indispensables pour préserver la décentralisation et consolider la gouvernance démocratique en RDC.

 

LK

Kinshasa : l’ODEP dénonce une atteinte grave à l’autonomie provinciale
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Paiements numériques : la BCC renforce le contrôle autour du Switch Monétique National

La Banque Centrale du Congo (BCC) a réaffirmé, mardi 25 novembre 2025 à Kinshasa, son rôle de garant de la transparence financière lors d’une réunion stratégique présidée par le Gouverneur André Wameso. Cette rencontre a réuni la société SONAL SA, la Primature, le Ministère du Numérique, la CENAREF, le Conseil National de Sécurité ainsi que plusieurs partenaires techniques, dans le cadre de la Convention-Cadre interinstitutionnelle BCC–SONAL.

Au centre des échanges figurait la sécurisation et la traçabilité des flux financiers liés aux opérations de paiement, en particulier dans le secteur des paris. Le Gouverneur Wameso a rappelé que la BCC, en sa qualité d’autorité monétaire, veille à ce que toutes les transactions passent par des circuits formels, condition indispensable pour prévenir la fraude, le blanchiment et l’opacité financière.

Il a également souligné l’importance stratégique du Switch Monétique National, une infrastructure conçue pour garantir la sécurité des paiements entre parieurs et opérateurs agréés. Son déploiement progressif doit permettre un contrôle renforcé des flux et une meilleure protection des utilisateurs.

Les institutions présentes ont salué cette initiative, réaffirmant leur engagement à accélérer les travaux techniques. Une feuille de route a été adoptée : elle prévoit l’intégration des opérateurs au Switch Monétique National dans un délai de 12 semaines. Une étape décisive vers un écosystème monétique plus sûr, moderne et transparent en République démocratique du Congo.

 

LK

Paiements numériques : la BCC renforce le contrôle autour du Switch Monétique National
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RDC : Le ministère de l'Économie met à disposition de la population l'outil TALO pour suivre les prix des produits de première nécessité

Dans une démarche de transparence et de responsabilisation des consommateurs, le ministère de l'Économie nationale a annoncé la disponibilité de l’outil TALO, un dispositif numérique conçu pour permettre au public de suivre l’évolution des prix des produits de première nécessité sur le marché.

Le bulletin du mois d’octobre 2025 est désormais accessible. Il présente les tendances des prix relevés à Kinshasa sur plusieurs produits essentiels à la consommation des ménages. L’objectif est de permettre à chaque citoyen de s’informer de manière autonome, en attendant la mise à disposition progressive des données issues des autres provinces du pays.

En publiant régulièrement ces bulletins, le gouvernement souhaite renforcer la transparence économique, favoriser une meilleure compréhension des dynamiques du marché et encourager une consommation responsable.

Cette initiative entre dans le cadre des efforts de stabilisation du pouvoir d’achat et de lutte contre la spéculation sur les prix. Le bulletin de novembre est attendu dans les prochains jours avec des données élargies à l’ensemble du territoire national.

 

A. BOPE

RDC : Le ministère de l'Économie met à disposition de la population l'outil TALO pour suivre les prix des produits de première nécessité
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Kisangani : André Wameso veut redorer l’image de la BCC en provinces et rend hommage aux victimes du Génocost

En marge de leur séjour de réflexion sur le prochain plan stratégique de la Banque Centrale du Congo dans le chef-lieu de la province de la Tshopo, Monsieur le Gouverneur André WAMESO ainsi que les membres du Conseil de la BCC ayant fait le déplacement ont effectué deux visites à Kisangani : la première à la Direction Provinciale de l’Institut d’Emission et la seconde au Mémorial de Kisangani.

 

A l’occasion de sa visite de travail à la Direction Provinciale, André WAMESO a écouté, tour à tour, la représentante de la délégation syndicale et le Directeur Provincial qui ont prononcé, chacun, un discours. Le banc syndical a remercié le Top Management de la Banque pour son sens de l’écoute, en ayant organisé un sondage en interne sur la perception de l’institution par son personnel, et s’est dit rassuré quant à la prise en charge des doléances présentées à cette occasion. Pour sa part, le Responsable de la Direction Provinciale a félicité l’adresse du Gouverneur André WAMESO qui a pu, en un temps record, contre vents et marrées, raffermir le franc congolais, tel un habile pêcheur du peuple Wagenia dont le travail exige précision, équilibre, courage et savoir-faire. 

En effet, si le Mugenia érige des échafaudages risqués au-dessus des rapides du fleuve Congo et manient les nasses avec dextérité, l’artisan de la renaissance du franc congolais a également su manipuler les instruments de politique monétaire pour redonner force et confiance à la monnaie nationale. Tous deux œuvrent dans un environnement instable : l’un dans le tumulte des eaux, l’autre dans la turbulence des marchés. Dans les deux cas, la réussite dépend d’un équilibre subtil entre science, expérience et intuition.

Quant aux préoccupations liées au besoin en personnel, à sa formation, à la réhabilitation du bâtiment construit avant l’indépendance du pays et à son équipement, Monsieur André WAMESO a rassuré : le prochain plan stratégique de la Banque (baptisé, pour la circonstance, « Plan Stratégique de Kisangani » à l’image de la Constitution de Luluabourg) intègre, dans son volet investissement, la restauration de l’image et des fonctions de banque centrale dans les entités provinciales. S’agissant particulièrement de la Direction Provinciale de Kisangani, des instructions ont été données aux services pour un renforcement quantitatif et qualitatif du personnel ainsi que l’accélération de la réfection de ce patrimoine immobilier. Sous peu, un nouveau fourgon répondant aux standards sera acquis pour faciliter le convoyage de fonds. 

Il est à noter que le Gouverneur de la BCC a également planté un arbre devant l’entrée principale de l’immeuble. Son choix porté sur le cocotier n’est pas anodin : le cocotier, par sa nature même, est un symbole de résistance souple. Il ploie sous le vent, mais ne se brise pas. Ses racines profondes l’ancrent solidement dans le sol, tandis que sa tige élancée et flexible lui permet d’amortir les rafales.

De la même manière, une politique monétaire bien conduite permet à l’économie de résister aux tempêtes financières sans rompre l’équilibre. Elle absorbe les chocs externes, s’ajuste avec souplesse, en modulant les instruments. Ainsi, en plantant ce cocotier de ses mains, le Gouverneur André WAMESO rappelle aux générations actuelles et indique à celles de demain que la force d’une monnaie ne réside pas dans sa rigidité, mais dans sa capacité d’adaptation face aux turbulences économiques.

En ce qui concerne sa visite de recueillement au Mémorial de Kisangani, le Gouverneur de la BCC, en tant que garant de la souveraineté nationale dans le domaine monétaire, a tenu à rendre un hommage particulier aux victimes de la « Guerre des six jours » qui s’est déroulée entre le 05 et 10 juin 2000, à Kisangani, impliquant des affrontements entre les armées rwandaise et ougandaise.

Il importe de mentionner que ce mémorial inclut :

- trois stèles représentant différentes catégories de victimes : celles tuées lors des affrontements, celles jetées dans le fleuve ou rivières, celles enterrées dans des fosses ou cimetières d’urgence ;

un mausolée avec un musée interne qui servira à diffuser l’histoire du conflit, des documentations visuelles et audiovisuelles ainsi que des fosses communes et un champ de croix symbolisant les années de violations massives des droits humains.

En rendant ainsi un hommage silencieux aux disparus du Génocost, André WAMESO participe au devoir de mémoire de la nation. Son geste de leadership éthique et valorisant une responsabilité civique des institutions souligne que la stabilité économique ne peut être dissociée de la stabilité humaine et sociale, la mémoire collective fondant la résilience d’un pays.

A titre de rappel, le terme Génocost est une contraction de « génocide » et « coût ». Il désigne le concept selon lequel la population congolaise a subi un génocide motivé par des gains économiques, notamment liés à l’exploitation des ressources naturelles. Le récent raffermissement du franc congolais est globalement perçu comme ou réel soulagement par la population « boyomaise » qui n’a pas manqué de remercier le Gouverneur pour son implication dans le rétablissement et la préservation du pouvoir d’achat de la population.

 

Le pouvoir du peuple 

 

Kisangani : André Wameso veut redorer l’image de la BCC en provinces et rend hommage aux victimes du Génocost
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Assemblée nationale : le gouverneur de la Banque Centrale édifie les élus sur l'appréciation du franc congolais

Après un premier exercice de redevabilité effectué le 30 octobre dernier à la Commission Economique, Financière et Contrôle Budgétaire de l’Assemblée Nationale, Monsieur André WAMESO, Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, a répondu, jeudi 06 novembre 2025, à la question d’actualité lui adressée par l’honorable Député John Efambe Ekamba, devant l’Assemblée Nationale réunie en session ordinaire. C'etait en rapport avec les enjeux liés au raffermissement de la monnaie nationale.

Son intervention s’est articulée autour de cinq points principaux, à savoir : (i) la place que doit avoir le franc congolais dans les transactions à l’échelle nationale ; (ii) l’explication historique et psychologique du déni de l’appréciation réelle de la monnaie et de ses conséquences positives ; (iii) l’identification des causes de l’accélération de la dépréciation du franc congolais à partir de 2021 ; (iv) la réaction de la BCC et (v) la sensibilisation des acteurs pour conforter l’élan actuel et offrir de meilleures perspectives économiques au pays.

S’agissant du rôle du franc congolais, le Gouverneur André WAMESO a souligné, à l’attention de la plénière, que les dispositions légales et règlementaires accordent une place de choix au CDF. En effet, la Constitution de la République (modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006) prévoit, à son article 1er, alinéa 6, que la monnaie nationale est le franc congolais. Pour sa part, la Règlementation de change stipule, à sa section 3, article 6, alinéa 1 que « les transactions en RDC se dénouent dans la monnaie nationale. Elles peuvent se dénouer en monnaie étrangère en cas d’accord entre les parties ». Autrement dit, l’utilisation du franc congolais est la règle et celle d’une devise étrangère, comme le dollar américain, est l’exception. Les élus du peuple, a-t-il insisté, devraient soutenir cette vision patriotique de la monnaie, en tant qu’émanation et gardiens de la loi.

En ce qui concerne le déni de l’appréciation du franc congolais, M. André WAMESO a fait allusion au concept de désespoir appris (learned hopelessness), centré sur la perte d’espérance, souvent utilisée en psychologie clinique (dépression, traumatisme social). Ce cas se traduit, chez un consommateur ayant vécu une hyperinflation prolongée, par : une perte de confiance durable dans la monnaie nationale ; une anticipation négative systématique (“les prix finiront toujours par grimper”) ; une incapacité à intégrer les signaux positifs (stabilisation, réforme monétaire, etc.) ; et souvent, un comportement d’évitement (refus d’épargner en monnaie locale, fuite vers une devise étrangère, l’or, ou les biens durables). C’est donc une mémoire traumatique économique, mais son mécanisme est psychologique : la généralisation du désespoir qui entraîne un déni psychanalytique des évolutions encourageantes. Toutefois, l’espoir renait progressivement, avec le franc qui s’est apprécié de près de 27,0 % en deux mois et se stabilise pendant que les prix des biens et services enregistrent une baisse progressive, à la grande satisfaction de la population rémunérée dans la monnaie nationale (militaires, policiers, fonctionnaires, enseignants, députés, etc.)

Au sujet de l’origine de la dépréciation du franc congolais, le Gouverneur de la BCC a rappelé qu’en 2021, les banques commerciales avaient plaidé pour la constitution de la réserve obligatoire dans la monnaie de dépôt, au lieu du franc congolais, étant donné que les dépôts sont essentiellement en devises. La réserve obligatoire étant la part des dépôts que chaque banque doit garder (en réserve) auprès de la banque centrale, sans pouvoir la prêter à ses clients, la dépréciation de la monnaie nationale induisait, de fait, une décote de son coefficient. Laisser les choses en l’état impliquait une injection de la liquidité en franc. Par ailleurs, l’effort de guerre, notamment à partir de 2023, a conduit à une consommation des excédents réalisés précédemment.

Alors que le franc congolais dévissait, cette injection supplémentaire entretenait la spirale de la dépréciation de la monnaie nationale (effet boule de neige), le marché des changes étant continuellement alimenté. 

Face à cette situation, la BCC avait agi en relevant son taux directeur à 25,0 % pour attirer les banques commerciales, tout en injectant en cumul plus de 1,0 milliard de USD. Dans ce contexte, aucune voix ne s’était élevée pour critiquer l’utilisation des réserves de change ni pour décrier la perte du pouvoir d’achat du souverain primaire.

Dès sa prise de fonction, a mentionné le Gouverneur, il a pris les décisions suivantes, sur la base des études menées par les organes de la Banque :

- intervenir directement sur le marché des changes à travers la cession de 50,0 milliards de USD ;

- actualiser le taux de change appliqué au stock de la réserve obligatoire sur les dépôts en dollar américain, cristallisée en monnaie nationale depuis décembre 2021 ayant ainsi occasionné une ponction de 371,0 milliards de CDF pour le premier palier et ce, après une réunion avec la corporation bancaire (communication) ;

- renforcer la transparence du marché des changes et améliorer la gestion de la liquidité bancaire.

Pour clore son propos, Monsieur André WAMESO a indiqué que la BCC ne fixait pas le taux de change, celui-ci étant le fruit du comportement du marché. Il a également rassuré les honorables députés sur l’engagement de la BCC à continuer à œuvrer pour le maintien de la stabilité actuelle observée depuis près de trois semaines. Cette stabilité étant un acquis bénéfique pour la nation, il convient que tous les acteurs, y compris le Gouvernement, jouent leurs rôles respectifs pour que cette évolution favorable de l’économie se consolide dans la durée. Pour ce faire, il importe d’épargner et de consommer en franc congolais, a-t-il conclu. Cette sensibilisation, qui s’inscrit dans le cadre de l’effectivité de la transparence de la Banque Centrale du Congo, ne manquera sûrement pas de produire des effets positifs.

 

LE POUVOIR DU PEUPLE 

 

Assemblée nationale : le gouverneur de la Banque Centrale édifie les élus sur l'appréciation du franc congolais
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APPRECIATION DU FRANC CONGOLAIS : ANDRÉ WAMESO ÉCLAIRE LA LANTERNE DES DÉPUTÉS NATIONAUX 

Le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), André Wameso, a apporté ce jeudi 6 novembre 2025, des éclaircissements aux députés nationaux sur la récente appréciation du franc congolais face au dollar américain. Répondant à une question d’actualité à l’Assemblée nationale, il a détaillé les mécanismes et les effets de cette évolution jugée positive pour l’économie nationale.

Dans son intervention, le numéro un de la BCC a d’abord rappelé le cadre légal et réglementaire du franc congolais, soulignant que la Constitution en fait la seule monnaie nationale. « La réglementation de change prévoit que les transactions se dénouent en monnaie nationale, mais peuvent se faire en devises étrangères suivant l’accord entre les parties », a-t-il précisé, estimant que l’appréciation du franc congolais devrait être une source de fierté nationale.

André Wameso a attribué cette embellie à l’actualisation du taux de change appliqué au stock de la réserve obligatoire, détenue en monnaie nationale. Cette mesure a permis, selon lui, de retirer du marché le surplus de liquidités en francs congolais, réduisant ainsi la pression sur le marché des changes.

Le Gouverneur de la BCC a également rassuré sur la stabilité actuelle du franc congolais, qui se maintient depuis près de trois semaines autour de 2 200 à 2 300 CDF pour 1 dollar américain. « Il n’y a pas lieu de s’inquiéter », a-t-il affirmé, soulignant que la Banque centrale dispose de tous les instruments de politique monétaire nécessaires pour intervenir en cas de besoin.

Enfin, André Wameso a insisté sur la nécessité d’un changement de comportement des acteurs économiques et des consommateurs. 

« La population a été habituée à la dépréciation continue du franc congolais et intègre difficilement la baisse du dollar, longtemps considéré comme une monnaie-refuge. Mais aujourd’hui, avec le retournement de la tendance, il est judicieux d’épargner et de consommer en franc congolais », a-t-il recommandé.

 

LK

 

APPRECIATION DU FRANC CONGOLAIS : ANDRÉ WAMESO ÉCLAIRE LA LANTERNE DES DÉPUTÉS NATIONAUX 
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INTOXE : LA BANQUE CENTRALE N'A JAMAIS RECONNU UNE BAISSE DES RECETTES PUBLIQUES 

La Banque Centrale du Congo (BCC) a formellement démenti ce mardi les informations diffusées sur les réseaux sociaux selon lesquelles le Gouverneur aurait reconnu une baisse des recettes budgétaires liée à l’appréciation du franc congolais.

Dans son communiqué, la BCC affirme au contraire qu’« il s’observe une plus-value des recettes publiques par rapport aux prévisions budgétaires », et souligne que cette performance intervient dans un contexte de raffermissement de la monnaie nationale.

L’institution appelle la population à la vigilance et invite à se référer uniquement aux données statistiques officielles.

 

LK

INTOXE : LA BANQUE CENTRALE N'A JAMAIS RECONNU UNE BAISSE DES RECETTES PUBLIQUES 
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RDC: LA BCC OUVRE LA VENTE DE DEVISES AUX BANQUES COMMERCIALES

En vue de soutenir la valeur du franc congolais sur le marché des changes en République Démocratique du Congo, la Banque Centrale du Congo (BCC) a décidé de mettre en vente des devises aux banques commerciales les 3 et 7 novembre 2025. Cette décision intervient après l'annonce faite vendredi 31 octobre 2025, et s'inscrit dans la stratégie de la BCC pour stabiliser la monnaie nationale.

« La Banque Centrale du Congo porte à l’attention du public qu’il tend à s’observer quelques pressions sur la demande de devises sur le marché des changes au cours de ces derniers jours. La Banque Centrale rassure le marché quant à sa capacité à répondre efficacement à ces demandes au regard du niveau de ses réserves de change. Pour ce faire, elle va intervenir à travers la vente des devises aux banques commerciales en date du lundi 3 novembre et du vendredi 7 novembre 2025 », rapporte le communiqué.

La BCC invite la population et les acteurs économiques à utiliser la monnaie nationale pour protéger la valeur de leurs avoirs. 

La valeur croissante du franc congolais sur le marché des devises en République Démocratique du Congo est une réponse aux attentes de la population congolaise. Cette stratégie monétaire a généré une réduction des prix de plusieurs biens essentiels, ce qui a permis d'alléger légèrement le fardeau quotidien des habitants.

 

Daniel Mangili 

 

RDC: LA BCC OUVRE LA VENTE DE DEVISES AUX BANQUES COMMERCIALES
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KINSHASA : LE GOUVERNEUR DE LA BCC, ANDRÉ WAMESO, A PRÉSIDÉ UNE SÉANCE DE TRAVAIL AVEC LE FMI

Ce mardi 28 octobre 2025, le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), Mr. André Wameso, a présidé une importante séance de travail à Kinshasa avec la mission du Fonds Monétaire International (FMI), en présence de hauts responsables des différentes structures de la BCC.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la deuxième revue du Programme économique du Gouvernement, soutenu par la Facilité Élargie de Crédit (FEC) et la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD). Elle intervient dans la foulée des Assemblées annuelles de Washington D.C. et des récents travaux de la Troïka politique auxquels le Gouverneur a pris part.

Conduite par Mr. Calixte Ahokposi, Chef de mission, la délégation du FMI a abordé plusieurs thématiques stratégiques avec les équipes de la BCC, notamment :

- La conduite de la politique monétaire et de change, en mettant l’accent sur les prévisions d’inflation, 

- La dynamique des marchés interbancaire et de change, 

- Et l’état d’avancement des réformes structurelles

Le Gouverneur André Wameso a renouvelé l’engagement de la Banque Centrale à maintenir le cap des réformes, à respecter les engagements pris avec le FMI et à œuvrer pour la stabilité macroéconomique, gage d’un développement durable.

La mission se poursuivra jusqu’au 5 novembre 2025, avant la soumission de son rapport au Conseil d’administration du Fonds en décembre prochain.

 

A. BOPE 

 

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