Violation de l’accord de Washington, Félix Tshisekedi resserre la riposte institutionnelle. Selon " INFOS27 ", la quatrième réunion restreinte du gouvernement, tenue hier jeudi, n’a laissé aucune ambiguïté : l’État congolais entend répondre avec fermeté à la brusque escalade déclenchée par Kigali, quelques jours seulement après la signature d’un accord de paix présenté comme « historique ».
Durant cette session d’urgence, ajoute " AFRICANEWS ", le lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe, chef d’état-major général des FARDC a présenté un bilan détaillé de la situation sur le terrain. Il a indiqué que des mesures significatives avaient été mises en œuvre pour protéger le pays et maintenir l’intégrité de son territoire face aux menaces extérieure.
Trump défié par Kigali, barre à la Une le journal " OURAGAN ". Lorsque Donald Trump s'est personnellement engagé dans la médiation entre Kinshasa et Kigali, ses équipes parlaient d'un tournant historique, d'un accord capable de stabiliser définitivement l'est de la RDC. Moins d'une semaine après la signature des Accords de Washington, la réalité du terrain lui inflige une humiliation brutale.
Cité par " RADIOOKAPI.NET ', Martin Fayulu qualifie l'accord de Washington de piège tendu par Kagame. Selon lui, cet accord était prévisible face aux sanctions européennes, aux sanctions américaines imposées depuis janvier et à la résolution 2773 de l'ONU, Kagame cherchant des moyens d'y échapper.
Pour ' LE MAXIMUM ", la prise d’Uvira par les combattants de l’AFC/M23 n’est pas un simple fait militaire. C’est un signal politique majeur, un révélateur brutal de l’épuisement stratégique de l’État congolais face à une guerre qu’il continue de gérer comme une suite d’incidents, alors qu’elle est devenue une crise existentielle.
La chute d'Uvira, intervenue quelques heures seulement après l'adresse du chef de l'État devant le Parlement, écrit de son côté " LE POTENTIEL ", a ravivé les interrogations sur la solidité de la nouvelle architecture diplomatique scellée à Washington. Si l'accord signé avec les États-Unis marque indéniablement un tournant stratégique pour la RDC, il révèle également ses limites immédiates face à une guerre hybride qui défie autant les frontières que les mécanismes classiques de coopération sécuritaire.
Pour sa part, " CONGO NOUVEAU ", plaide pour la nomination d'un militaire à la tête du gouvernement. Un militaire à la tête du gouvernement pourrait apporter une expertise et une expérience précieuses pour faire face à la situation sécuritaire actuelle.
" Si Tshisekedi refuse le dialogue, il doit savoir que ses jours sont comptés ", prévient Delly Sesanga. Dans une déclaration parvenue à " LA RÉFÉRENCE PLUS ", le président du parti ENVOL, a appelé à l'ouverture urgente d'un dialogue inclusif pour éviter, selon lui, une aggravation dramatique de la crise dans l'Est de la RDC.
Selon plusieurs indiscrétions persistantes dans les milieux diplomatiques africains, le président Félix Tshisekedi rapporte " CONGO NOUVEAU ", envisagerait avec l’Union Africaine et l'ONU de convoquer, à la mi-janvier 2026, un grand forum politique à Lomé, au Togo. Une initiative qui s’inscrirait dans la continuité des consultations pilotées, ces derniers mois, par le conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, Cashmir Eberande ainsi que des nombreuses rencontres menées avec les différentes confessions religieuses à Kinshasa.
Pendant ce temps, l’Assemblée nationale dénonce à nouveau la poursuite de l’agression rwandaise. Àtravers son Président, l’honorable Aimé Boji Sangara, affirme " LE QUOTIDIEN ", la chambre basse du parlement suit de près l’évolution de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays. Elle dénonce et condamne, une fois de plus, la persistance de la guerre d’agression menée par le Rwanda et ses supplétifs sur le territoire congolais.
Puisqu'on parle de l'Assemblée nationale, " LE POTENTIEL ", nous apprend que des élus nationaux seront en sit-in ce lundi devant l'ambassade des États-Unis pour exiger le respect de l'accord de Washington.
L'UA condamne toute tentative d'établir une administration parallèle dans l'est du Congo. Dans un communiqué consulté par " FORUM DES AS ", le président de la
Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a appelé à la "retenue" face à l'escalade des tensions dans la région des Grands Lacs, se disant "profondément préoccupé" par la situation en évolution, notamment dans le Sud-Kivu en RDC et dans la province burundaise de Cibitoke.
Dans un message publié sur son compte officiel X, consulté par " LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM ", le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres appelle à mettre fin sans délai aux combats.
Pendant ce temps, " LA RÉFÉRENCE PLUS ", nous apprend que le Conseil de sécurité des Nations unies se penche ce vendredi sur la situation dans la région des Grands Lacs, avec au menu des discussions : l'avancée de l'AFC-M23 soutenu par le Rwanda, dans le Sud-Kivu, après la prise de la ville d'Uvira.
Face à la prise d’Uvira par les troupes rwandaises et leurs supplétifs de l’AFC/M23, l’Union Sacrée de la Nation sonne l’heure du sursaut patriotique. Par un communiqué consulté hier jeudi par " LA PROSPERITE" , le Secrétaire permanent, Professeur André Mbata, appelle les Congolais de tous bords à une mobilisation générale pour une marche patriotique le vendredi 19 décembre 2025, afin de défendre la Patrie, exprimer leur soutien au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, et rappeler à la communauté internationale ses engagements en faveur de la paix et de la souveraineté de la RDC.
Les objectifs de cette marche, renchérit " VRAIE-THEMATIQUE ", visent notamment à dénoncer la violation flagrante des principes du droit international et des récents accords de Doha et Washington ; à réclamer des sanctions concrètes de la communauté internationale contre le Rwanda - en exigeant son retrait du territoire congolais et la fin de son soutien au M23-AFC - ; mais aussi à manifester un soutien ferme au Président Félix Tshisekedi, pour ses efforts en faveur de la paix et de la souveraineté nationale, et aux FARDC.
Marche du 15 décembre, Kabund mobilise dans la rue, révèle ' OURAGAN ". Arpentant quelques artères de capitale, flyers et dépliants en main, l'opposant au régime Tshisekedi, Jean-Marc Kabund, a mené, une vaste campagne de sensibilisation auprès des Kinois, insistant sur l'importance de la marche pacifique qu'il organise le lundi 15 décembre prochain.
L'opération vise aussi à dénoncer l'invasion rwandaise sur le sol congolais, particulièrement dans les deux Kivu, et l'insécurité persistante qui frappe plusieurs autres provinces du pays.
Puisqu'on parle de Kabund, signalons qu'il a assigné Mbemba en justice pour tentative d'assassinat. Selon ' AFRICANEWS ', les avocats de Jean-Marc Kabund-A-Kabund, ont déposé une plainte contre le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba, pour tentative d’assassinat, association de malfaiteurs, menaces d’attentat, coups et blessures et extorsion.
Dans le reste de l'actualité avec le ras-le-bol des agents Onatra, impayés depuis 6 ans. Dans un acte poignant de protestation, des femmes de l’Office national des Transports, Onatra, nous informe " AFRICANEWS ", se sont dénudées pour faire entendre leur désespoir face à plus de 30 mois de salaires impayés.
Situation similaire à MIBA où les agents sont impayés depuis 8 mois. Selon "OURAGAN", les agents de la Minière de Bakwanga n'en peuvent plus. Tous les espoirs placés en la personne du chef de l'État se sont dissipés et fondus dans la désillusion. Les agents de la MIBA ont organisé une marche de colère à Mbuji-Mayi, pour dénoncer le non-paiement de huit mois de salaires.
Nous terminons notre revue de presse avec les assurances du journal " LE MAXIMUM ". À trois semaines des fêtes de fin d’année, période traditionnellement marquée par une forte pression sur le marché, le ministère de l’Économie nationale se veut rassurant. Les stocks de produits de grande consommation seront suffisants pour couvrir les besoins de ménages congolais.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)




